C'est quoi le blob ? Par Audrey Dussutour - 28 minutes - ARTE. L'incroyable blob. Le blob, une intelligence sans cervelle? Fiction ou réalité: Audrey Dussutour at TEDxToulouse. Les super-pouvoirs du blob. ReportagesPropos recueillis par Annie Labrecque - 05/10/2017 Ni animal, ni végétal, ni bactérie, ni champignon, le « blob » n’a plus de secrets pour Audrey Dussutour qui l’étudie depuis presque 10 ans.
Elle nous présente les talents cachés de cet étrange organisme unicellulaire, ou myxomycète. Il a été surnommé « blob » en référence à un film américain de 1958 où une masse grossit au fur et à mesure qu’elle engloutit des humains, mais il ne lui ressemble en rien, hormis par son aspect gluant. Cet organisme, dont il existe plus de 1 000 espèces différentes, semble disposer de « pouvoirs » infinis. On le dit presque immortel. Le « blob » : capable d'apprendre… et de transmettre ses apprentissages. Imaginez que vous ayez la capacité de fusionner temporairement avec un autre individu et qu'à l'issue de cette expérience, vous ayez acquis toutes ses connaissances.
Eh bien, chez les blobs, c'est possible ! Le blob, Physarum polycephalum pour les scientifiques, est un être composé d'une seule cellule, qui vit dans les sous-bois à l'état naturel et dans des boîtes de Pétri en laboratoire. Audrey Dussutour et David Vogel lui avaient déjà appris à passer outre des substances répulsives mais inoffensives (café, quinine ou sel) pour atteindre leur nourriture1. À présent, ils montrent qu'un blob ayant appris à ignorer le sel peut transmettre son apprentissage à l'un de ses congénères, tout simplement en fusionnant avec lui !
Pour cela, les chercheurs ont appris à plus de 2 000 blobs que le sel était inoffensif – les blobs devaient traverser un pont couvert de sel pour rejoindre leur nourriture. . © Audrey Dussutour (CNRS) © David Vogel Télécharger le communiqué de presse : Le blob, une cellule géante et intelligente ! La diversité des formes de vie sur Terre dépasse l'imagination et ne cesse de nous surprendre.
Dans ce foisonnement du vivant, les organismes multicellulaires sont les plus connus, aussi bien d'un point de vue physiologique que comportemental. Ainsi, nous connaissons tous les capacités d'orientation des pigeons, de photosynthèse des plantes, d'apprentissage des chiens ou encore de construction des fourmis. À l'inverse, les capacités des organismes unicellulaires, souvent qualifiées de simples, sont plutôt méconnues. Pourtant, les organismes unicellulaires présentent des comportements qui n'ont rien à envier à ceux observés chez les autres organismes : certains sont capables de communiquer, de s'orienter, de coopérer, de construire des abris… Un exemple étonnant est celui des capacités d'apprentissage que nous avons découvertes récemment chez un organisme unicellulaire de forme et de taille indéfinies, visqueux et de couleur jaune vif : le myxomycète Physarum polycephalum.
Le blob Physarum : une cellule géante sans cerveau qui apprend. Stupéfiant Physarum : cette sorte de cellule géante, sans système nerveux, sait apprendre et se souvenir, comme l'avait montré une équipe du CNRS.
Laquelle nous explique maintenant que cet organisme peut aussi transmettre ses connaissances à un congénère. La vie est belle. On l'appelle blob car on ne sait pas trop comment nommer cette masse colorée qui s'étale en forêt sur plusieurs mètres carrés, recouvrant des branches entières. On dit que c'est un « protiste » car les biologistes, sans bien savoir où le classer, constatent qu'il n'a qu'une cellule. Mais c'est la plus grande du monde et elle possède d'innombrables noyaux. Découvrez le "Blob" : la créature qui affole les biologistes. Ce n'est ni un végétal, ni un animal.
Juste une simple cellule, unique, mouvante et... intelligente ! Un véritable prodige de l'évolution. Cela ressemble à une grosse blague de biologiste. Dans les starting blob_le tutoriel avec Audrey Dussutour. Fuligo septica. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Cet organisme a une distribution mondiale. Ses spores sont produites sur des sporocystes et disséminées par le vent. Histoire et taxonomie[modifier | modifier le code] La première description de cette espèce a été faite par un botaniste français du nom de Jean Marchant en 1727. Il lui donna le nom de Fleur de tan et la classa dans le groupe des éponges[1]. Description et habitat[modifier | modifier le code] Plasmode de Fuligo septica Comme de nombreux myxomycètes, les cellules de cet organisme s’agrègent pour former un plasmode se déplaçant par des mouvements amiboïdes à la recherche de nutriments. Pathogénicité[modifier | modifier le code] Cette espèce interagit peu avec l’homme, mais peut dans certains cas causer de l’asthme ou des rhinites allergiques chez les personnes sensibles[6],[7].
Resistance aux métaux toxiques[modifier | modifier le code] Les myxomycètes présentent une grande résistance aux métaux. Selon NCBI (12 juin 2013)[13] : 18 2. Karstenia 29 1 1989 5. 79440 171807 1 PB. Comparative diversity and heavy metal biosorption of myxomycetes from forest patches on ultramafic and volcanic soils: Chemistry and Ecology: Vol 31, No 8. Bisorption of heavy metals: A review. 23182 DESAUNAY 2011 archivage. B CAUSSE THESE.