Riot Grrrl. Pendant longtemps, le rock était une affaire d'hommes.
Partie d'Olympia dans l'État de Washington, une ville tranquille dont la jeune université devient vite un bastion activiste, une révolution féminine et punk va faire valser ce statu quo. Au cours des années 1980, dans l'Amérique dirigée par Bush père, le féminisme brandi durant les deux décennies précédentes connaît un backlash ("retour de bâton"). L'opinion publique considère la question comme réglée, voire intempestive. À Olympia, si la vie culturelle bouillonne d'idées progressistes, sur fond de musique grunge, les girls en ont marre de se faire malmener lors des concerts. Les pochettes d'album sexistes, avec femmes nues, de préférence ensanglantées, les révulsent. Ladies first Vingt ans avant la "prière punk" des Pussy Riot, qui se sont baptisées ainsi en hommage aux Riot Grrrl, ce film raconte l'histoire d'un mouvement qui a permis aux filles de s'engouffrer dans la scène rock.
Quand on réécrit l'histoire du féminisme avec Antoinette Fouque. Quelle étrangeté que d’entendre, ce samedi 22 février 2014, les grandiloquents hommages à Antoinette Fouque, disparue jeudi à l’âge de 77 ans.
Sans elle, si l’on croit ce qu’on nous répète en boucle, les Françaises ne seraient ni libérées, ni indépendantes. Horreur, sans Antoinette Fouque nous serions encore, malheureuses, toujours sans le droit à la contraception, à l’avortement, à la parité, harcelées sexuellement dans les ascenseurs... ? Ainsi de la ministre des Droits des femmes qui a donné le ton : «Sa contribution à l’émancipation d’une génération de Françaises est immense», affirme sans hésiter et sans modération Najat Vallaud-Belkacem, qui a l’excuse d’être née dix ans après le début d’un mouvement de femmes en France. Et c’est de ma génération qu’elle parle. «Merci ! Parlons privilège blanc, voulez-vous? S’il y a une notion qui n’a pas passé les frontières de notre bonne vieille France, c’est bien le privilège blanc.
Elle a sûrement pas obtenue de visa, que voulez-vous? Pas étonnant alors qu’en France, on ne comprenne pas ce qu’est le racisme, et que surtout on ose nous parler de racisme « anti-blanc », ce qui est un véritable oxymore! Parce que si vous n’avez pas encore compris ce qu’est le racisme, laissez-moi vous simplifier la vie : le racisme, c’est la légitimation du privilège blanc. Le privilège blanc, qu’est-ce que c’est que ca vous me direz? C’est pouvoir ne pas penser à sa couleur.
Vous voyez alors que le racisme anti-blanc ne peut exister, car le privilège noir, ca n’existe pas…Aucune société à ma connaissance n’est construite sur la référence d’une normalité (et supériorité) noire (ou autre). Et ça ne veut pas dire que vous ne souffrez pas par ailleurs d’autres oppressions, mais juste que sur de nombreux plans, vous serez considéré positivement… J'aime : Variations sur la femme - Parties 1 et 2/2.
Revivre la “Sex War” (guerre du sexe) dialogue théâtral entre féministes dites pro-sexe et féministes anti-sexe. Narratrice : Plongeons-nous dans l’atmosphère politico-théorique des années 1980 autour du conflit devenu historique entre féministes dites pro-sexe et féministes anti-sexe (ou anti-pornographie), conflit que l’on a appelé la sex war (la guerre du sexe).
Quels étaient les termes du débat, et quels en étaient les actrices ? C’est ce que vous allez découvrir avec cette scénette dans laquelle interviendront des féministes anti-sexe et des féministes pro-sexe. Personnages : Parmi les féministes anti-sexe, vous rencontrerez Catharine Mac Kinnon Juriste féministe états-unienne, elle a publié parmi d’autres le livre Only words dans lequel elle condamne la pornographie en l’assimilant à une violence directe faite aux femmes. Citations de féministes, que j'ai trouvées particulièrement pertinentes. Souvent des féministes américaines qui ont été peu traduites en français.
En 1967, la France autorise la pilule : florilège des arguments les plus surprenants défendus à l'Assemblée. LA BOÎTE A ARCHIVES – Lucien Neuwirth, père de la proposition de loi qui a permis, en France, l’autorisation de la pilule, est décédé ce mardi 26 novembre, ainsi que l’a révélé Le Figaro.
Il a mené un combat parlementaire acharné pour vaincre les oppositions à sa loi, y compris celles venues de son propre camp, à commencer par celle de Michel Debré - alors puissant ministre de l’Economie et des Finances. Le Lab s’est plongé dans les archives des débats parlementaires qui ont agité l’Assemblée nationale en juillet, pour la première lecture, puis en décembre 1967, pour la seconde lecture, tels qu’ils ont été publiés dans les éditions du 3 juillet 1967 et du 15 décembre 1967 du Journal Officiel, mis à disposition sur le site internet de l’Assemblée nationale (ici, ici, ici, et là.) Vous allez voir, les échanges ont parfois été vifs, agités. Ils témoignent de la sensibilité du sujet dans l’opinion publique des années 60 en France. La française doit voter ! en streaming, docu-fiction de Bruno Fuligni, France 3.
Un film indispensable pour mieux comprendre le combat des suffragettes.
Ce docu-fiction sur le vote des femmes, reconstitue les discussions intervenues à la Chambre, en 1919, sur le rôle des femmes dans la société, et restitue un débat parlementaire de haute volée. Ce n’est au fond qu’un prétexte qui permet de donner une ampleur particulière à un débat très ancien mais toujours d’actualité, dans une esthétique très « Brigades du Tigre ». Car le combat a été long, de la première proposition de loi au début du 20eme siècle à son application en 1944, les suffragettes françaises ont du attendre de nombreuses années avant d’être reconnues comme des êtres humains dignes d’aller aux urnes. Des images d’archives, une reconstitution des débats jouée par des acteurs comme Thierry Frémont ou Jean-François Balmer, le tout raconté par Isabelle Carré font de ce film une référence.
Don't Need You - The Herstory of Riot Grrrl.