Il y a 100 ans, le banquier Albert Kahn engageait quatre photographes et leur demandait d’immortaliser la ville lumière.
C’est en utilisant l’autochrome, procédé de restitution des couleurs que l’on doit aux frères Lumière, que ces images ont été réalisées. Musée Albert-Kahn – Département des Hauts-de-Seine De 1914 à 1918, en pleine Première Guerre mondiale, Léon Gimpel, Stéphane Passet, Georges Chevalier et Auguste Leon ont été chargés par le banquier français Albert Kahn de prendre des photos en couleurs de la ville lumière. Cent ans plus tard, le Huffington Post les a déterrés. Aujourd’hui, ces clichés sont exposés au musée Albert Kahn, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). Protestation des artistes contre la tour de M. Eiffel du 14 février 1887.
Les artistes contre la tour Eiffel La protestation suivante se signe en ce moment dans Paris : À monsieur Alphand, Monsieur et cher compatriote, Nous venons, écrivains, peintres, sculpteurs, architectes, amateurs passionnés de la beauté jusqu’ici intacte de Paris, protester de toutes nos forces, de toute notre indignation, au nom du goût français méconnu, au nom de l’art et de l’histoire français menacés, contre l’érection, en plein cœur de notre capitale, de l’inutile et monstrueuse tour Eiffel, que la malignité publique, souvent empreinte de bon sens et d’esprit de justice, a déjà baptisée du nom de « tour de Babel ».
Sans tomber dans l’exaltation du chauvinisme, nous avons le droit de proclamer bien haut que Paris est la ville sans rivale dans le monde. Ont déjà signé : Meissonier, Ch. C’est hors de question !' L’apparition en 1839 des premiers daguerréotypes nous offre les premiers clichés de Paris.
A partir de 1854 la photographie se démocratise et l’on voit apparaître les premières séries de photographies sur Paris comme celles réalisées par Charles Nègre, Charles Marville ou Henri le Secq. Vous remarquerez que les photos datant d’avant 1900 sont généralement vides de toutes personnes. Cela s’explique par des temps de poses extrêmement longs à l’époque ne permettant pas de fixer le passage des parisiens pourtant nombreux dans les rues. Les photos ou l’on distingue des personnages (photo des ramoneurs en marche) sont le résultat de plusieurs heures de pose en position statique ! Voici donc une sélection non exhaustive des photos de Paris avant 1900 ! Sélection de photo du Paris d’avant (comprise entre 1842 et 1902) La plus ancienne photo de Notre Dame de Paris en 1842 : funérailles du duc d’Orléans Les ramoneurs en marche de Charles Nègre – Paris 1852 (photo présente au Musée Carnavalet). Robert Doisneau (né le 14 avril 1912) n’est plus un homme qu’on présente.est aujourd’hui considéré comme le plus grand photographe français d’après guerre… ce braconnier de l’éphémère est célèbre pour ses clichés d’écoliers et de parisiens lambda, tel le couple s’échangeant « Le Baiser de l’hôtel de ville ».
Mais ces œuvres emplies de légèreté et d’humanisme font parfois oublier le caractère révolté du photographe, s’évertuant à traduire par images sa haine de la guerre, ses inquiétudes vis-à-vis du capitalisme et de ses méfaits dans la banlieue. Il a immortalisé Braque, Brassens, Picasso, Giacometti, Léger ou encore Prévert… Voici ses plus belles photos de Paris. Les photos de la construction de la Tour Eiffel.
Dans une France en difficulté, et encore marquée par le souvenir de sa défaite face à l’Allemagne en 1870, s’impose l’idée d’une Exposition universelle capable de restaurer l’image de la France au regard du monde.
Prévue à Paris en 1889, année du centenaire de la Révolution française, l’Exposition est tout entière dévolue au fer, et son clou est la tour haute de 300 mètres dessinée par Maurice Koechlin et construite par Gustave Eiffel. Il aura fallu plus de 2 ans et 200 ouvriers sur le chantier pour construire ce Meccano géant de 18 000 pièces. La Tour Eiffel resta « la plus haute structure du monde » pendant 41 ans, jusqu’à la construction en 1930, du Chrysler Building (319 m), à New York.