Aux Etats-Unis, les salariées gagnent 21 % de moins que les salariés. Accueil Le débat sur la discrimination aux Etats-Unis s'anime avec de nouvelles études : les femmes gagnent moins que les hommes, mais pourquoi ?
(...) Cet article est réservé aux abonnés, pour en profiter abonnez-vous. Et aussi sur les Echos Les articles à la une Social Retraite complémentaire : un accord pour inciter à travailler... Le Medef a décroché ce vendredi un « accord de principe » de la part de trois syndicats - la CFDT, la CFE-CGC et la CFTC - afin de renflouer les caisses... Retraites complémentaires : pourquoi FO et la CGT ont quitté la... Force ouvrière et la CGT ont refusé de signer l’ultime proposition du Medef.
Infographie_inegalites. Inégalité au travail : "Le travailleur pauvre est une femme à temps partiel" 45 % des mères célibataires terminent le mois à découvert. Conjoncture : Carton rouge pour l'égalité hommes-femmes. L'OCDE souligne les progrès en matière d'éducation pour les filles mais insiste sur le retard persistant sur le front de l'emploi et des revenus.
Les inégalités s'accroissent tout au long de la vie professionnelle des femmes. Carton rouge pour l'égalité hommes-femmes. Parité dans les assurances: les femmes vont payer plus cher pour assurer leur voiture. ASSURANCES – La parité n’a pas que des avantages.
En vertu d’un arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne, rendu le 2 mars 2011, les femmes vont voir augmenter les tarifs pour assurer leur voiture. Et ce à compter de ce vendredi 21 décembre. Jusqu’à présent, elles bénéficiaient de prix jusqu’à 20% inférieurs aux hommes, en raison d’une sinistralité moindre. En effet, si l’adage machiste "femme au volant mort au tournant" a la dent dure, il s’avère que les femmes ont environ trois fois moins de risque d'être tuées et deux fois moins d'être blessées dans un accident de la route.
Dans le détail, les hommes provoquent moins d'accident que les femmes, mais les dégâts occasionnés sont plus lourds à indemniser. La prime d’assurance de ces dernières devrait augmenter d’environ 9%, selon une étude du cabinet Oxera. Malgré l’intervention de Cour de justice, les disparités devraient tout de même demeurer entre les sexes. Des bas salaires pour un quart des femmes. Les femmes désormais plus diplômées que les hommes. Recevez nos newsletters : Quelque 40% des femmes américaines sont diplômées du supérieur contre 31% pour les hommes, selon les derniers chiffres du recensement.
Pour autant, elles sont moins bien payées et plus souvent au chômage. On compte désormais plus de femmes diplômées que d’hommes aux États-Unis. Après des années de rattrapage, les filles ont doublé leurs collègues masculins dans les amphis. En 2012, 40% des femmes âgées de 21 à 30 ans avaient un Bac+2 (10%) ou un bac+3 (30%), et seulement 9% n’avaient pas de diplôme d’études secondaires, si l’on en croit les dernières données du recensement .Chez les hommes de ce groupe d’âge, seulement 31% avaient fréquenté l’enseignement supérieur pour obtenir un Bac+2 (8%) ou un Bac+3 (23%), et 12% n’avaient pas de diplôme d’études secondaires.
L’exceptionnelle et récente réussite des filles reste pour l’instant… académique! «Féminisme et libéralisme ont entretenu des liaisons dangereuses» C’est une femme qui cherche à penser radicalement la justice.
Cheveux blancs, café du matin dans une brasserie parisienne, sourire malicieux de celle qui aime retourner les évidences. A 65 ans, Nancy Fraser est une grande figure de la gauche critique américaine. Philosophe, professeure à la New School for Social Research à New York, elle ne cesse de retravailler l’articulation caillouteuse entre justice et émancipation. Droits des femmes, égalité sociale, promotion des minorités, elle démontre combien il est important de traiter conjointement ces inégalités. Dans le Féminisme en mouvements (La Découverte, 2012), cette théoricienne, admiratrice des Pussy Riot, affirme qu’un certain type de féminisme, en oubliant le principe de l’égalité sociale, a fait le lit… du libéralisme.
Femmes, jeunes, Noirs, Arabes, homosexuels, pauvres : l’expérience de la discrimination est partagée individuellement, plus rarement politiquement. Comment concilier enfants et vie professionnelle ? « Le féminisme est un communautarisme qu’il faut combattre. » Guillaume Brouquières (UMP) s’est lâché la semaine dernière, quand il a prononcé cette belle sentence.
Au détour d’un « débat » sur facebook, le responsable départemental des Jeunes pop a balancé la purée. Vous savez, la purée pleine de grumeaux et trop salée, qui donne une petite nausée. C’est là la bonne droite comme on l’aime : ringarde, rétrograde et beauf. On sort le gros rouge qui tâche, on réfléchit pas trop à ce que l’on raconte tant que ça fait « peuple » et qu’ensuite on peut vomir sur la « bien-pensance de gauche. » Génération Nadine Morano, Frédéric Lefebvre et Valérie Rosso-Debord, apôtres du sarkozysme vulgaire.
Cela partait d’un constat -amical mais néanmoins amer- que les chroniqueurs du Journal Toulousain était essentiellement (exclusivement) des hommes. Donc, le fait de ne donner la parole dans des débats politiques et donc avec enjeux de pouvoir (au sens noble du terme) qu’à des hommes, contribue au maintien de ces inégalités de condition et de représentation.