M, le maudit chatbot (ou, de l'impossibilité de l'automation complète au lendemain de l'échec de l'assistant virtuel de Facebook) L’année 2018 commence fort chez Zuckerberg.
Facebook a décidé de mettre fin à l’expérience de son assistant virtuel, M. Par rapport aux autres chatbots sur le marché, M avait une particularité : il ne cachait pas la présence d’humains derrière les rideaux de l’automation, pour ainsi dire. Facebook allait jusqu’à intégrer cet attribut dans ses arguments de vente. M était présenté comme une intelligence artificielle « mue par des humains » (human powered). Il s’agissait d’un logiciel qui envoyait des messages via l’application Messenger, initialement disponible pour un nombre limité d’usagers-testeurs (10 000 résidents de San Francisco) qui l’utilisaient surtout pour des opérations commerciales.
L’objectif de Facebook avec cet agent conversationnel était de développer une technologie d’intelligence artificielle capable d’automatiser presque n’importe quelle tâche (“Facebook put no bounds on what M could be asked to do“). La Blockchain. {niKo[piK]} - Une intelligence artificielle est... La 5G pourrait faire rebondir l’économie, mais l’Europe est en retard.
Nous osions à peine l’évoquer il y a un an.
Aujourd’hui, tout le monde en parle, car chacun réalise, qu’avec l’arrivée de l’Internet industriel des objets, la 5G devrait permettre de débrider les prochaines grandes étapes de la transformation numérique de l’économie et de la société : voitures autonomes, villes intelligentes, télémédecine, cloud, smart grids, gestion du big data, éducation, finance, assurance, … Avec l’espoir de nouveaux services, et surtout de nouveaux jobs. Une transformation pilotée par le mobile qui assure déjà la moitié du trafic Internet et se trouve désormais au centre du jeu. L’Internet des objets permettra un nouveau type d’innovation : après l’amélioration des performances et de l’efficacité, celle qui arrive créera de nouveaux marchés que nous ne connaissons pas encore. Des puces électroniques implantées sous la peau d'employés suédois. Une entreprise suédoise a décidé d’implanter des puces électroniques sous la peau de ses employés, tout contents de pouvoir imprimer ou ouvrir des portes avec leurs mains.
Un employé du complexe de bureaux suédois, en train de photocopier grâce à sa puce. (Capture d’écran du reportage de la BBC) Nous y sommes. Epicenter, un complexe de bureaux high-tech basé à Stockholm en Suède, est à l’initiative d’une (inquiétante) révolution technologique. La normalité est-elle la nouvelle liberté. Pour la chercheuse Kate Crawford (@katecrawford) nous vivons désormais dans "les angoisses des Big Data" explique-t-elle dans le New Inquiry.
Pour expliquer de quelle angoisse les Big Data sont le symptôme, elle revient sur le programme Squeaky Dolphin, l'un des programmes de surveillance de masse du service de renseignement britannique qui surveille YouTube, Facebook et Twitter en temps réel, en convoquant pour cela la plupart des disciplines scientifiques (sociologie, anthropologie, science politique...). La troisième frontière du Web. Territoires numériques : 22 propositions pour la France de demain. Le CAC 40 survivra-t-il au choc numérique à venir. Rencontrant de temps à autres les dirigeants de ces sociétés, nous constatons que leur confiance de façade s'effrite souvent lorsque viennent les questions sur leur stratégie numérique.
Le secteur de la distribution a été parmi les premiers bouleversés. Les distributeurs spécialisés, en particulier la FNAC, et dans une moindre mesure les Carrefour et autres, ont pris les premiers coups. Le monde de la banque et de l'assurance croit avoir déjà été confronté à la « menace » numérique et considère que les risques sont désormais maîtrisés. Pourtant, la montée en puissance de l’économie des données pourrait rebattre les cartes. Google, par exemple dispose de toutes les données pour concevoir une offre d'assurance dont les prix seraient plus bas que ceux du secteur et même personnalisés en fonction du niveau de risque propre chaque individu. Numérique : la représentation spatiale en question. En quelques années, estime Henry Grabar (@HenryGrabar) dans l’excellent CityLab (@CityLab), les technologies de localisation ont considérablement transformé notre capacité de repérage spatial.
En 2011, rappelle-t-il, seulement 35% des Américains avaient un smartphone. Ils sont 61% en 2013. Et les trois quarts l’utilisent pour trouver leur chemin via des services de localisation. En juin 2014, un Américain sur 5 utilise Google Maps. Un sur huit Apple Maps. Le problème est que les cartes numériques transforment notre capacité à nous repérer spatialement, estime Grabar. La perte de nos cartes cognitives Pourtant, s’orienter n’a jamais été aussi facile. Image : image extraite de Google Street View par l’artiste canadien Jon Rafman qui a collecté et rassemblé sur un site puis dans un livre les images les plus étranges prises par les voitures cartographes de Google.
Cette nouvelle déficience soulève des questions qui vont au-delà de l’anthropologie urbaine. Internet des objets et des objets connectés. 2 – Big data / Data mining. Big Data : des enjeux et des pièges.