Twitter. La carte thématique, objet scientifique source de manipulations - Cause commune. Par Françoise Bahoken La carte constitue une étape incontournable de la production scientifique permettant d’explorer les données, de susciter des questionnements, de valider ou non des hypothèses, d’en susciter de nouvelles pour aboutir à une connaissance visuelle.
L’humanité produisant des cartes depuis près de trois mille ans, il en résulte une certaine fascination, un attrait qui se traduit par leur présence dans de nombreuses œuvres littéraires, picturales et artistiques, un enthousiasme constant de différentes communautés pour leur fabrication, aujourd’hui largement participative, leur mobilisation régulière lors de discours géopolitiques.Cette fascination des cartes est liée au caractère fortement évocateur de l’image par rapport au texte, à cette matérialisation des espaces de vie qu’elle apporte instantanément.
Enseigner avec les géomédias. Les cartes sur le Web : être au centre du monde. Intuitivement, on aurait tendance à considérer Internet comme un adjuvant de la mondialisation pour plein de raisons, dont une tient à la représentation du monde.
Regardez comme avec Google Street Maps, par exemple, vous pouvez en quelques clics parcourir les routes, les rues et les paysages des régions les plus lointaines. Géographie et littérature (2/2) Une première version de ce dossier a été mise en ligne le 9 février 2013.
Nous remettons en ligne ce dossier suite à la mise à jour de notre site, les articles cités en références étant à nouveau disponibles. Cette seconde version du second dossier sur « Géographie et littérature » (après un premier dossier consacré à l’œuvre de Julien Gracq), a été actualisée consciencieusement avec les liens vers les articles tels que republiés sur le nouveau site des Cafés géographiques. « Eye Shakespeare » ou quand le serious game nous fait marcher. Cette semaine, nous célébrons les 400 ans de la mort de Shakespeare.
Après avoir été analysé, joué, étudié, critiqué, mis en scène, adapté et réadapté, le barde a fait son entrée dans le monde du serious game : que peut-il encore remettre en jeu ? L’entreprise Serious Games International a mis 18 mois pour donner vie à l’application mobile « Eye Shakespeare ». Conçue en partenariat avec The Shakespeare Birthplace Trust, elle permet de découvrir la ville natale du dramaturge. En marchant, le joueur découvre à la fois les lieux physiques, l’œuvre de l’auteur (l’application incluant des copies des textes originaux) et voyage dans le temps grâce à la réalité augmentée.
Il peut, par exemple, visualiser, une reconstruction 3D de la maison de Shakespeare à Stratford-upon-Avon. Une carte de Paris pour marcher sur les traces des classiques de la littérature. Stendhal, Rousseau, Flaubert, Dumas, Proust… La liste est longue.
Que possèdent en commun ces génies de la littérature française ? Paris bien sûr ! A travers leurs plumes, ils ont pris la Ville Lumière pour décor. Géographie et Imaginaire. L. Dupuy, J.-Y. Puyo, De l'imaginaire géographique aux géographies de l'imaginaire. Écritures de l'espace. De l'imaginaire géographique aux géographies de l'imaginaire - Ecritures de l'espaceLionel Dupuy, Jean-Yves PuyoCollectif Date de parution : 01/09/2015 Editeur : PUPPA Collection : Spatialités ISBN : 978-2-35311-068-1 EAN : 9782353110681 Présentation : Broché Nb. de pages : 176 p.
La littérature est le terrain par excellence où le récit, notamment romanesque, assure à l’imaginaire géographique un déploiement qui dévoile des écritures de l’espace bien différentes de celles que les géographes ont l’habitude de pratiquer. Or cette articulation entre géographie et littérature, abordée ici par le biais de l’imaginaire, est au cœur d’une véritable géographie littéraire qui suppose des approches fondamentalement interdisciplinaires de l’espace et de ses écritures. Observatoire de l'imaginaire contemporain. 205-article-2.pdf. Pour une cartographie littéraire : la littérature n’importe où dans le monde ?
La carte est un outil de connaissance et un déclencheur d’imaginaire : et si à l’heure où elle se consulte et se fabrique en ligne elle devenait aussi un support d’écriture ?
En témoignent ici trois activités menées par des lycéens de l’Iroise à Brest : une carte collaborative inspirée du célèbre poème « N’importe où hors du monde » de Baudelaire ; un récit de voyage sous la forme d’un kaléidoscope verlainien ; un parcours de lecture dans un espace romanesque. Les exemples sont édifiants : potentiellement à l’heure numérique, « Le tour de la France par deux enfants », manuel phare de la IIIème République, s’élargit à toute la planète et peut être rédigé par les élèves eux-mêmes. Alors, par-delà la nostalgie des cartes murales de notre enfance ou des si beaux atlas de notre adolescence, un défi nous est lancé : faire de la carte un territoire, à habiter littérairement et pédagogiquement, autrement dit faire de l’écriture une tentative et un désir de conquérir le monde. Tutoriel UMap. Numérique : la représentation spatiale en question. En quelques années, estime Henry Grabar (@HenryGrabar) dans l’excellent CityLab (@CityLab), les technologies de localisation ont considérablement transformé notre capacité de repérage spatial.
En 2011, rappelle-t-il, seulement 35% des Américains avaient un smartphone. Ils sont 61% en 2013. Et les trois quarts l’utilisent pour trouver leur chemin via des services de localisation. En juin 2014, un Américain sur 5 utilise Google Maps. Un sur huit Apple Maps. Le problème est que les cartes numériques transforment notre capacité à nous repérer spatialement, estime Grabar. La perte de nos cartes cognitives Pourtant, s’orienter n’a jamais été aussi facile. Image : image extraite de Google Street View par l’artiste canadien Jon Rafman qui a collecté et rassemblé sur un site puis dans un livre les images les plus étranges prises par les voitures cartographes de Google. Kenneth White - Accueil. Lire et dérouler la carte - Suzanne Joos. Institut de géopoétique. Alexandre Gillet : Dérives atopiques. Alexandre Gillet « Une atopie se situe à côté de, à l’écart de la topologie commune » Image : Fabienne Keller. « Passant », 2003 © Fabienne Keller.
Cette contribution se veut avant tout un retour (en forme d’investigation et d’éclaircissement) sur la spatialité nomade et a fortiori sur une de ses formes éponymes : l’atopie. Elle prend son point de départ dans le constat, devenu plus évident au fil des lectures, selon lequel aujourd’hui la notion d’atopie, plus communément connue sous le terme de « non-lieu », se formule sous un large horizon sémantique. Au-delà des différences et des divergences apparaissant entre ses diverses interprétations, les raisons à une telle labilité semblent pourtant suffisamment claires : l’atopie, et plus foncièrement encore le terme « non-lieu », a été et reste, ceci de manière encore très marquée ces dernières années, sinon le sujet à de nombreux travaux, tout au moins une notion, voire un concept, régulièrement utilisé dans l’étude du monde contemporain.
La géographie, ça sert à faire des romans. «Ce sont en dernier ressort les écrivains eux-mêmes qui ont attiré l’attention des critiques et des géographes sur l’importance de la spatialité littéraire.»
Constatant que l’histoire s’est emparée de la littérature bien avant la géographie, Michel Collot enquête pour en comprendre les raisons. L’histoire est plus ancienne, comme discipline universitaire instituée et trouve en la plupart des romanciers des alliés qui privilégient le temps, celui du récit comme celui de l’Histoire. Mais l’espace joue également un rôle de plus en plus important à partir de la fin du xixe siècle, avec l’affirmation régionaliste, l’exode rural et la multiplication des voyages pour cause de vacances, de cures thermales, de bains de mer ou de découverte d’un autre pays, d’une autre ville. L’auteur présente et commente chacune de ces trois approches.
«Ma petite géographie» ou la fabrique des représentations des lieux chez de jeunes élèves. «Ma petite géographie» ou la fabrique des représentations des lieux chez de jeunes élèves Dossier la géographie scolaire. De l'école élémentaire aux filières universitaires professionnalisantes. Observatoire de l'imaginaire contemporain. Association francophone pour le savoir. Description Depuis les travaux fondateurs de Franco Moretti (1999) en cartographie littéraire, il est apparu possible de cartographier des objets aussi porteurs de subjectivité que des personnages de roman.
De la carte du Tendre que Madelaine de Scudéry adjoint à son roman en 1654 au Discours sur les passions de l’amour qui sous-titre le Guide psychogéographique de Paris de Guy Debord en 1957, on repère une nécessité de cartographier des affects et des sentiments, d’organiser spatialement des récits personnels, qu’ils soient fictionnels ou non. L’apparition des outils numériques et les moyens de géolocalisation semblent changer techniquement la donne. L’engouement pour les activités dites néogéographiques s’est accompagné de la mise à disposition d’un nombre croissant d’applications sur Internet spécialement destinées à la cartographie des récits (p. ex.
Geolitteratie. Cartographie des mondes invisbles. De Mme Bruno à Selma Lagerlöf puis François Place, la littérature de voyage pour la jeunesse à travers des mondes réels ou inventés dresse une cartographie des contextes historiques, politiques et culturels qui les produisent. Danielle Dubois MarcoinMCF Université d’ArtoisINRP Les Voyages imaginaires de François PlaceJournée d’étude : « Si loin, si proche :voyages imaginaires dans la littérature pour la jeunesse et alentour »Mercredi 23 mai, Bibliothèque de Valenciennes De Selma Lagerlof à François Place, la cartographie des mondes invisibles dans la littérature de jeunesse, une affaire de contexte historique.
Joachim sene cartes. ME 2013 / De la carte au territoire : images et imaginaires by Villa Gillet. L’écriture est une affaire de cartographes. Temps de lecture estimé : 2 minutes Téléchargez cette page pour la lire hors-ligne : Peu de territoires demeurent inexplorés et, à mon grand dam, le fond des océans est aussi inaccessible au commun des mortels que la surface de Mars ou d’une exoplanète. J’ai beau être du genre optimiste, je ne me fais pas d’illusions : il y a peu de chance pour que je foule un jour du pied une terre vierge. Je ne suis ni un astronaute surentraîné, ni un océanologue réputé, ni un spéléologue téméraire. Mais en attendant qu’on invente une machine à explorer efficacement la psyché humaine, je possède la clef d’une lande que je suis le seul à pouvoir explorer. Un de mes grands chocs littéraires avait été Les Propriétés d’Henri Michaux : dans cette oeuvre poétique, l’auteur explore et modèle à sa convenance ses propres contrées intérieures.
Vient de paraître : Pour une géographie littéraire. 10 avril 2014 Michel Collot, Pour une géographie littéraire, Paris, J. Corti, 2014, 280 p., 22 euros. Depuis une vingtaine d’années, on a vu se multiplier les travaux consacrés à l’inscription de la littérature dans l’espace et/ou à la représentation des lieux dans les textes littéraires. Le billet de Gilles Fumey : Cartographie créative. Mort des atlas (et comme nous les aurons aimés)