[Se-Unsa] Article publié le mercredi 22 avril 2015. 1.
Les grands axes de la réforme 2. Le devenir des enseignements actuels 3. 1. Que dit la loi d’orientation sur les enseignements dispensés au collège ? Selon le rapport annexé de la loi, le collège unique doit être repensé. “Il est donc nécessaire de réaffirmer le principe du collège unique à la fois comme élément clé de l’acquisition, par tous, du socle commun et comme creuset du vivre ensemble.” Cette organisation en tronc commun + enseignements complémentaires structure la réforme du collège engagé par le ministère. Que sont les enseignements complémentaires ? Les enseignements complémentaires devraient être dispensés sous forme d’enseignement pratique interdisciplinaire (EPI) et de d’accompagnement personnalisé pour un volume de 4 heures/semaine dans le cycle 4, avec au minimum 1H d'accompagnement dans ces 4 heures, et au minimum deux thématiques d'EPI traitées dans l'année.
Qu’est-ce que le tronc commun ? Que deviennent les SEGPA ? 2. L’autonomie des établissements, pourquoi. Avant 1992, les lycées anglais (les sixth form colleges qui scolarisent les jeunes de 1ere et de terminale) étaient gérés par leurs municipalités comme les collèges et les écoles.
Depuis une loi du gouvernement Conservateur qui a ‘incorporé’ tous les lycées, nous sommes entièrement indépendants des collectivités. Nous sommes donc très autonomes ; quasiment des entreprises privées quoique financées par le gouvernement. En revanche, il nous faut subir des audits et des inspections très sévères et faire preuve assez constamment de notre performance par rapport aux moyennes nationales. Effectivement, je suis un chef d’entreprise, sélectionné par un conseil d’établissement auquel je réponds. Nous sommes aussi responsables du choix des programmes, du recrutement et de la sélection des étudiants, leurs heures de cours, la politique générale éducative de l’établissement y compris nos programmes de soutien et d’encadrement et nos programmes d’enrichissement éducatif. lu : 587 fois. Autonomie accrue ou contrôle renforcé. La question de l’autonomie des établissements englobe nombre de difficultés concrètes et de problèmes irrésolus.
Actée historiquement par le décret du 30 aout 1985, elle s’impose comme un préalable juridique sur lequel tout semble dit et écrit. Il y a bien, formellement et aux yeux de la loi, une autonomie des collèges et des lycées, décrétée dès les origines de ce statut d’établissement public et local d’enseignement (EPLE). Or, elle ne cesse d’interroger les professionnels, d’interpeler les usagers, de titiller les décideurs publics. Les acteurs de terrain ne savent pas où la situer, comment la faire exister et l’inscrire dans leur travail quotidien. Les usagers ont parfois des attentes consommatrices (choisir un établissement, demander pour leur enfant des prises en charge spécifiques, etc.), qui engendrent de nombreuses frustrations. L’évolution sociale a finalement dépassé l’intention originelle. Jean-Christophe Torres, proviseur Sur la librairie. L'autonomie des collèges et lycées : une longue histoire.
Autonomie des établissements : La question de confiance ? Luc Chatel est allé l'étudier jusqu'en Finlande cet été.
L'autonomie des établissements secondaires fait partie des objectifs gouvernementaux et est testée à grande échelle dans les établissements ECLAIR. Mais peut-elle éviter la concurrence et le creusement des inégalités ? Pour Jean-Paul Delahaye et Gérard Mamou, qui publient "L'autonomie de l'établissement public local d'enseignement", chez Berger-Levrault, c'est d'abord une opportunité à saisir pour rendre l'Ecole plus efficace, c'est à dire plus à même de suivre des publics scolaires fort différenciés. C'est aussi une façon de renforcer le pilotage. "L’autonomie n’est pas l’indépendance" et l'établissement autonome "cadre bien davantage, et de bien plus près, l’action de ses responsables et de ses personnels". Interview de Jean-Paul Delahaye et Gérard Mamou, auteurs et coordonnateurs de l’ouvrage J-P.D. et G.M. Introduction : le pilotage pédagogique et l'autonomie des établissements scolaires.
Réforme du collège : faut-il donner plus d'autonomie aux établissements scolaires ? Par Vincent Parizot , Christelle Rebière Najat Vallaud-Belkacem a présenté ce mercredi en Conseil des ministres le plan de réforme du collège qui devrait entrer en vigueur en septembre 2016.
Fonctionnement des collèges et lycées - Autonomie de l'établissement. Cadre général L'autonomie des établissements publics locaux d'enseignement s'appuie sur une série de dispositions législatives qui soulignent l'importance de l'action éducative de l'établissement scolaire : loi d'orientation et de programme pour l'avenir de l'École du 23 avril 2005, loi de programmation pour la cohésion sociale du 18 janvier 2005, loi organique relative aux lois de finances du 1er août 2001.
Ces dispositions sont intégrées au code de l'éducation. L'Etablissement Public Local d'Enseignement - SNES. L’autonomie des établissements a connu ces dernières années des évolutions rapides dans le sens du renforcement du pouvoir des chefs d’établissement et du dessaisissement du conseil d’administration (CA) de certaines de ses prérogatives.
Le rôle des collectivités locales, leur place au CA sont aujourd’hui réinterrogés au travers de la loi sur l’École et dans la préparation de la loi de décentralisation. L’intervention syndicale revêt donc toujours une importance particulière pour faire respecter les pouvoirs du CA et combattre les atteintes à la démocratie dans les établissements publics locaux d’enseignement (EPLE). Qu’est-ce qu’un eple ?