Quand le cerveau dit stop... ou encore. LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | • Mis à jour le | Par Pascale Santi En plein travail, en pleine révision d'un examen, bref, au cours d'un effort, comment le cerveau "sait-il" qu'il est temps de faire une pause ?
C'est cette question que se sont posée Florent Meyniel et Mathias Pessiglione, de l'unité Inserm 975 du Centre de recherche en neurosciences de la Pitié-Salpêtrière (Inserm - université Pierre-et-Marie-Curie/CNRS). Sortir de la tyrannie du présent. La quantité massive de données dont nous disposons sur tous les sujets, des sciences sociales aux systèmes environnementaux, nous laisse espérer la possibilité de mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons.
Mais les arbres ne cachent-ils pas la forêt ? Le mathématicien Samuel Arbesman (@arbesman) affirme dans Wired qu'il nous faut désormais compléter ces big data par les "long data" : des informations sur les phénomènes lents, se développant sur le très long terme. Pour cela, nous devons collecter et surtout interpréter des données s'étendant sur plusieurs siècles, voire des millénaires. Un exemple de ce genre de travail, cité par Arbesman, est l'oeuvre Jared Diamond, auteur de Guns, Germs and Steel (traduit en français sous le titre De l’inégalité parmi les sociétés - Wikipédia). La biologie au secours de l'électronique.
Faut-il mettre des bracelets électroniques aux vieux ? A qui appartient le savoir ? Les nouvelles technos ne détruisent pas le cerveau, elles s’y adaptent ! Sebastian Dieguez (@twieguez) est chercheur en neuroscience à l'université de Fribourg.
Lorsqu'on parle des nouvelles technologies et du cerveau, le plus souvent on évoque les effets des technologies sur le cerveau plutôt que l'inverse, estime le neuroscientifique sur la scène de Lift (vidéo). De nombreuses publications récentes nous mettent en garde contre les dangers des nouvelles technologies. Panique, psychose, dépression, dépendance, anxiété... Toute la presse ne nous parle que de cela quand elle évoque les nouvelles technologies. Matière noire ou pulsars ? L'énigme du "chaudron galactique"
LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | • Mis à jour le | David Larousserie Il y a bien quelque chose de bizarre dans notre galaxie.
Quelque chose comme un chaudron d'où jailliraient plus de particules que ce que la théorie attendrait. Mais de quoi est fait ce chaudron ? La question était au centre des résultats présentés par le Prix Nobel de physique 1976, Samuel Ting, dans un amphithéâtre de l'Organisation européenne de physique nucléaire (CERN), en Suisse, mercredi 3 avril. Ce chercheur est le porte-parole de l'expérience internationale AMS-02, installée sur la Station spatiale internationale depuis mai 2011 à quelque 350 kilomètres d'altitude. La découverte de sources d'hydrogène ouvre la voie à une nouvelle énergie. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Pierre Le Hir Ce pourrait être une révolution énergétique.
Doit-on ressusciter les espèces disparues. Avez-vous entendu parler de Rheobatrachus silus ?
Si la réponse est non, il n’y a rien d’étonnant car cette espèce australienne de grenouille, connue en français sous le nom de grenouille plate à incubation gastrique, est considérée comme éteinte depuis 1983, date à laquelle le dernier spécimen conservé en captivité est mort. L’animal s’avère pourtant fascinant, pour deux raisons. Voir en 3D sans lunettes sur un écran mobile. Commencer par échouer : une réminiscence. "Jour de honte à Washington" après l'échec de la législation sur les armes d'Obama. Le Sénat américain a rejeté, mercredi 17 avril, une mesure qui devait rendre obligatoires les vérifications d'antécédents avant l'achat d'une arme sur Internet et dans des foires.
Un échec cuisant pour la réforme promue par Barack Obama depuis quatre mois. Barack Obama a immédiatement tenu une conférence de presse pour commenter ce rejet. Avec virulence, le président américain a fustigé l'attitude d'une "minorité" de sénateurs et a accusé le lobby des armes d'avoir "délibérément menti" pour faire échouer la réforme.
"C'est un jour de honte pour Washington", a-t-il annoncé, lugubre, promettant toutefois que "tôt ou tard, cette loi passera". Barack Obama était notamment entouré de familles de victimes du massacre de l'école de Newtown. Au total, seuls 54 sénateurs ont voté en faveur de la mesure, alors que 60 voix étaient requises. Une erreur dans une étude sur l’austérité dégomme les idées reçues. REUTERS/Yorgos Karahalis La nouvelle a de quoi redonner le sourire aux Indignés.
Après l'erreur de calcul du Fonds monétaire international (FMI) sur les multiplicateurs budgétaires révélée en janvier, une nouvelle polémique de nature économétrique ébranle à nouveau la crédibilité d'une institution prestigieuse. L'article incriminé s'intitule "Croissance en période de dette" ("Growth in a Time of Debt" .pdf), il a été publié en 2010 par deux économistes réputés de Harvard et anciens cadres du FMI, Carmen Reinhart et Kenneth Rogoff, et, s'appuyant sur des données collectées entre 1946 et 2009, il démontre que la croissance s'est révélée sensiblement inférieure dans les pays dont la dette publique dépassait 90 % du PIB.
Or une équipe d'économistes est récemment parvenue à répliquer cette étude, et il s'avère que leurs conclusions diffèrent largement de celles de Reinhart et Rogoff. Des résultats fortement divergents 90 %, un seuil quasi psychologique.