La pandémie de Covid-19 a créé un « baby flop » mondial. L’impact du Covid-19 sur la population mondiale ne se mesure pas seulement à l’augmentation vertigineuse du nombre de décès, il se lit aussi dans une natalité en berne.
La crainte d’un avenir incertain et les répercussions économiques immédiates de l’actuelle crise sanitaire ont freiné le désir d’enfant, le renvoyant au minimum à plus tard. La première vague de contagion et les confinements du printemps 2020 dessinent donc comme un accroc dans les courbes démographiques neuf mois plus tard, à partir de novembre. Il ne s’agit, cependant, que d’estimations ou de premières statistiques : dans ce domaine aussi, le monde est bien inégalement desservi. Au total, les berceaux manquants devraient se compter par millions, de façon inégale. A Niamey, «plus personne n’arrive à rattraper la ville» – Libération. Une étude suggère que la population mondiale pourrait décliner à partir de 2064.
Plus de 67 millions d'habitants en France, hausse de l'espérance de vie... Quatre choses à retenir des nouveaux chiffres de l'Insee. L'Institut national de la statistique et des études économiques a publié mardi son bilan démographique 2019.
A quoi ressemble la population française ? L'Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) a publié, mardi 14 janvier, son bilan démographique 2019. Les données sont issues du recensement, qui "permet de connaître la population de la France, dans sa diversité et son évolution", explique l'institut sur son site. Franceinfo détaille quatre enseignements issus de la compilation des derniers chiffres. Espérance de vie, alphabétisation et élimination de la pauvreté : l'ONU souligne les progrès en 75 ans. « Comme l’a dit le Secrétaire général de l’ONU hier, nous assistons à des conflits commerciaux et technologiques qui fracturent les marchés mondiaux, sapent la croissance et creusent les inégalités.
Et pendant tout ce temps, notre planète est en feu. La crise climatique fait rage », a déclaré Fabrizio Hochschild. Malgré ces tensions, les réalisations des 75 dernières années ne doivent pas être oubliées, notamment s’agissant de l'espérance de vie, des taux d'alphabétisation et de l'élimination de la pauvreté. « Entre autres indices, ce sont autant de domaines dans lesquels des progrès importants ont été accomplis », a fait valoir M. Hochschild. En 2050, nous serons 9,7 milliards d’humains. Vieillissant et de plus en plus contrasté : tel est le visage du monde qui se dessine dans les dernières données démographiques de l’Organisation des Nations unies (ONU).
Ce n’est pas une surprise, la population va continuer à croître, mais de vastes parties du globe vont dans le même temps voir inexorablement leur nombre d’habitants décliner, sauf à s’ouvrir à l’immigration. Les démographes considèrent comme sûre à 95 % la probabilité que nous soyons entre 8,5 et 8,6 milliards en 2030. Pourquoi l’espérance de vie des Français plafonne. Trop d’humains pour la planète ? A la faveur de la crise environnementale, la question progresse dans le débat public et taraude certaines consciences : le meilleur moyen de protéger la planète n’est-il pas d’être moins nombreux à y vivre ?
La Terre accueille aujourd’hui plus d’humains qu’elle en a jamais porté. Quelque 80 millions d’habitants supplémentaires chaque année, soit 220 000 personnes de plus par jour. Le nombre de naissances continue de baisser en France, qui reste malgré tout le pays le plus fécond de l’UE. Démographie française : plus de monde dans les grandes villes, la population en baisse à Paris.
La croissance de la population française entre 2011 et 2016 a surtout été portée par les grandes aires urbaines du pays, notamment Lyon, Nantes, Toulouse et Bordeaux et, dans une moindre mesure, l’agglomération parisienne, qui perd des habitants « intra-muros », selon une étude publiée jeudi 27 décembre par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). « Porté par le regain démographique des grands pôles urbains et le dynamisme des couronnes, l’essentiel de la croissance démographique est dû aux grandes aires urbaines », résume l’Insee, qui publie les chiffres officiels de population des communes, départements et régions, calculés à partir du recensement de 2016, et les compare aux chiffres des recensements de 2006 et 2011. Lire aussi (en édition abonnés): « Freiner la croissance de la population est une nécessité absolue » 66,36 millions d’habitants Vingt-quatre départements en baisse Le Monde avec AFP. L’Europe face au défi du vieillissement. Série « 2008-2018, une décennie perdue » (3/5).
La chute de la population active va mettre le financement des dépenses sociales à rude épreuve et peser sur la croissance. LE MONDE ECONOMIE | 17.05.2018 à 14h00 • Mis à jour le 21.05.2018 à 06h28 | Par Marie Charrel Les Finlandais appellent cela « äitiyspakkaus », et ils sont très fiers de cette tradition. Chez eux, chaque future mère reçoit de l’Etat, avant la naissance, une boîte en carton contenant tout le nécessaire pour le nourrisson. Une fois vide, elle se transforme en couffin. Symbole de la politique familiale généreuse du pays nordique, cette « baby box » fut créée en 1938 pour encourager la natalité. Espérance de vie en France : treize ans d’écart entre les plus pauvres et les plus aisés. D’après les chiffres de l’Insee, en France, treize années d’espérance de vie séparent les 5 % d’hommes les plus aisés des 5 % les plus pauvres.
Treize ans d’espérance de vie en plus ou en moins. C’est l’abîme qui sépare, en France, les 5 % d’hommes les plus riches des 5 % les plus pauvres, d’après la dernière enquête de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), publiée mardi 6 février. Pour un niveau de vie moyen de 5 800 euros par mois, un homme peut espérer s’éteindre à 84 ans et quelques.
Un seuil qui tombe à moins de 72 ans dès 470 euros par mois. Aux alentours de 1 000 euros, 100 euros supplémentaires représentent un gain de 0,9 an. L’écart est moins important pour les femmes, mais ne disparaît pas pour autant. En moyenne, les disparités entre les sexes tendent néanmoins à se réduire. Natalité : vers la fin de l’exception française.
Les naissances baissent pour la troisième année de suite.
Le taux de fécondité passe à 1,88 enfant par femme, s’éloignant du seuil de renouvellement de la population. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Gaëlle Dupont Est-ce une mauvaise passe ou la fin d’une époque ? Le dynamisme démographique exceptionnel qui a caractérisé la France jusqu’au tournant des années 2010 semble avoir vécu. Les données publiées par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), mardi 16 janvier, dépeignent un tableau plus sombre. Deux facteurs expliquent cette évolution : une baisse de la natalité et une hausse de la mortalité. Pour quelle raison ? En 2100, 40 % de l’humanité sera africaine. La population de la planète passera de 7,5 à 9,8 milliards d’individus en 2050 pour atteindre, probablement, 11,2 milliards à la fin du XXIe siècle, selon les prévisions des Nations unies.
LE MONDE | • Mis à jour le | Par Rémi Barroux Un jeune Terrien sur trois âgé de 15 à 29 ans vivra en Afrique en 2050. C’est probablement la donnée la plus marquante de l’évolution de la démographie mondiale telle que la prévoient désormais les Nations unies (ONU). Le tableau global est connu. De 7,5 milliards d’individus, la population de la planète passera à 9,8 milliards en 2050 pour atteindre, probablement, 11,2 milliards à la fin du XXIe siècle. Mais c’est en Afrique que la population va croître le plus.