Des sangliers des Célèbes sur la plus ancienne fresque figurative au monde, datée d’au moins 45 500 ans. Le sanglier des Célèbes obsédait les premiers habitants de cette île d’Indonésie.
Depuis les premières descriptions d’art rupestre dans la région, il y a soixante-dix ans, cette idée fixe n’a fait que se confirmer : le suidé constitue à lui seul plus de 80 % du bestiaire recensé à ce jour sur les parois des grottes karstiques qui minent ses reliefs. Une nouvelle découverte confirme que l’animal hante l’imaginaire local depuis la nuit des temps. Des datations indirectes en font même désormais le sujet central de la plus ancienne fresque figurative connue, vieille d’au moins 45 500 ans. Soit bien plus que Chauvet (− 36 000 ans) ou Lascaux (− 22 000 ans). Une équipe australo-indonésienne décrit dans Science Advances du 13 janvier cette scène peinte à l’ocre sur une paroi de la grotte de Leang Tedongnge, dans le sud-ouest de Sulawesi (le nom moderne des Célèbes). Peut-on sauver la Grotte Cosquer ? "Jusqu’au creux de la Terre" disait le générique du dessin animé, et nous, c’est jusqu’aux creux des calanques qu’on va, à Morgiou juste à côté de Marseille, où la grotte Cosquer est littéralement en train de se noyer.
Vous connaissez la grotte Cosquer ? C’est la seule grotte sous-marine ornée du monde, qui porte le nom de son inventeur – celui qui l’a découverte – Henri Cosquer, plongeur tombé dessus en 1985, avant l’officialisation en 1991. Il y a sur les parois des mains noires et rouges, des chevaux, bisons, bouquetons, et même - c’est unique en art pariétal -, de grands pingouins et des phoques, entre autres… Plus de 500 peintures et gravures inventoriées à cette heure-ci. L’homme de Néandertal a peut-être hiberné pour survivre au froid extrême. Les jours sont courts.
Le temps est gris. Il commence à faire froid et sortir du lit peut sembler un véritable calvaire. A la manière des marmottes ou des loirs, certains resteraient bien en boule à dormir sous la couette en attendant le retour du printemps. C’est le principe de l’hibernation, un état d’hypothermie régulée qui permet à certains animaux de préserver leur énergie pendant les longs mois d’hiver.
La chauve-souris hiberne ; le hérisson aussi ; et même le crapaud et la tortue. La grotte de Cussac, temple artistique et crypte funéraire de la préhistoire. Pourquoi et dans quelles conditions des chasseurs-cueilleurs de la période gravettienne, entre – 34 000 ans et – 25 000 ans, au paléolithique récent, ont-ils déposé les corps entiers ou partiels de leurs semblables dans une grotte ornée de centaines de gravures animalières et symboliques ?
Quelles pratiques rituelles se sont déroulées, associant manipulation des restes humains et récits consignés sur les parois ? Ces questions interrogent les scientifiques qui étudient depuis deux décennies le site de Cussac, sur la commune du Buisson-de-Cadouin, en Dordogne. Ils commencent à trouver des réponses, à la faveur d’une vaste étude pluridisciplinaire dont les résultats sont partagés dans un récent ouvrage, vingt ans après la découverte du site. Après un prudent cheminement d’une centaine de mètres, c’est le premier choc.
Sur la paroi rocheuse, de monumentaux dessins gravés apparaissent à la lueur de sa lampe frontale, vigoureux bisons et animaux étranges aux formes arrondies. A la découverte de l'ADN. Qu’est ce que l’ADN ?
De quoi c’est fait et à quoi ça ressemble ? Chez qui en trouve-t-on ? Partons à la découverte de l’ADN ! ADN est l’abréviation d’Acide DésoxyriboNucléique. C’est une énorme molécule qui contient toutes les informations nécessaires au bon fonctionnement d’un organisme. Déroulé, l’ADN mesure près de 2 mètres de long ! L’Homme n’est pas le seul à posséder de l’ADN dans ses cellules : du pommier au requin blanc, tout ce qui est vivant en possède.
Cette molécule détermine tous les paramètres de l’être vivant comme la couleur de ses yeux, sa taille… mais aussi s’il doit fabriquer des cellules sanguines, de l’insuline, etc. Une molécule d’ADN Une molécule d’ADN est composée de deux brins accolés qui s’enroulent pour former une hélice. Le chewing-gum paléolithique a parlé. En retrouvant un chewing-gum vieux de 5 600 ans, les archéologues ont mis au jour un trésor : de l'ADN y était caché... et il a parlé !
On part au Danemark, ce matin où un chewing-gum préhistorique a parlé. Il est même très bavard, ce chewing-gum vieux de 5 600 ans ! Il a été découvert dans le sud du pays, sur l'île de Lolland au lieu-dit Syltholm, pile sur le chantier d'un pont qui, bientôt, reliera le Danemark à l'Allemagne. Il mesure à peine deux centimètres, ce trésor. Première question qui vous brûle les lèvres : que mâchait-on à cette époque très reculée ? Mais comme ce n'est pas la 1ère fois que l'on trouve ces morceaux de goudron mastiqués préhistoriques et que pas mal d'entre eux portaient encore la marque de dents de lait, on imagine qu'il y avait un usage récréatif, comme aujourd'hui le chewing-gum. De l'ADN coincé dans les plis du chewing-gum.