Les spécialités médicales - Introduction. Introduction - Spécialités authentiques et charlatanisme - Les oculistes - Les chirurgiens - Infirmiers et masseurs - La femme-médecin Les premiers médecins de Rome sont naturellement des généralistes, mais la profession adopte vite le système oriental : d'après Hérodote, la médecine égyptienne est déjà un modèle au Ve s. av.
Archeothema septembre 2011: la medecine à l'époque romaine - Civilisations antiques, grecques et romaines: actualités et découvertes. Archeothéma septembre 2001 en kiosque : la médecine à l'époque romaine : Pour feuilleter la revue , cliquez ici .
Au menu , des articles des spécialistes européens du sujet , notamment Veronique Dasen, professeur titulaire d'archéologie classique et d'histoire ancienne à l’Université de Fribourg: La médecine gréco-romaine Les principaux médecins et auteurs cités La médecine en Égypte romaine : l’énigme du « relief aux instruments » de Kom Ombô L’identité du médecin et ses instruments Les lieux de la pratique médicale Maisons de médecin et lieux de la pratique médicale à Pompéi Médicaments et pharmacologie Recettes de dentifrice et autres curiosités Hygiène et santé : la paléopathologie Pour commander d'anciens numeris d'Acheothema , cliquer ici.
Soigner les corps, des médecines antiques aux rituels magiques – série de podcasts à écouter – France Culture. Un grand médecin humaniste de l’Antiquité, Galien de Pergame - Ép. 4/4 - Les grandes figures de la médecine et de la science. Galien de Pergame, avec l'esprit méthodique qui le caractérise, contribua à fonder la pharmacologie, en s'appuyant à la fois sur la théorie et l'expérience.
Il rédigea 150 traités, 20 000 pages, et décrivit dans le détail une trentaine de variétés de pulsations cardiaques différentes. Il fut également le médecin des gladiateurs et des empereurs romains. Nous rencontrons aujourd’hui Véronique Boudon-Millot, directrice du laboratoire "Médecine grecque" au CNRS, auteure de Galien, un médecin grec à Rome (éditions des Belles Lettres, 2012) qui a retrouvé le dernier écrit du médecin, et Ne pas se chagriner, ouvrage prônant le détachement comme exercice spirituel afin de se préparer au pire.
Maison du chirurgien à Pompéi. La Maison du chirurgien de Pompéi, daté du moitié du IIIe siècle av.
J. -C., est parmi les maisons les plus anciennes de la vieille ville. La façade est faite de grands blocs équarris en calcaire, les murs mitoyens à l’intérieur sont édifiés avec leschaînes des mêmes blocs disposés alternativement, horizontalement et verticalement et des panneauxremplis de pierraille plus petite (œuvre type cadre à deux travées). La maison du chirurgien conserve l’installation d’origine, avec les pièces principales disposées autour de l’atrium en tuf et un petit jardin dans la partie arrière, sur laquelle s’ouvre une pièce munie de fenêtres. C’est possible de voir, dans cette maison de Pompéi, une grande partie des décors subsistants sur des fenêtres, avec des peintures d’origine à l’extérieur et celles refaites après 50, à l’intérieur, parmi lesquelles le tableau avec la rare représentation de l’atelier d’une femme peintre, maintenant visible au Musée Archéologique National de Naples. Lucrèce, De rerum natura, VI, 1090-1144. De la même façon que l’on peut aujourd’hui écouter différents scientifiques, artistes, historiens, sociologues ou philosophes proposer leur analyse de la pandémie qui nous frappe, les médecins dans l’Antiquité étaient loin d’être les seuls à s’intéresser aux questions épidémiologiques.
C’est ainsi, par exemple, que l’on trouve chez l’historien Thucydide (II, 47-54) un récit particulièrement circonstancié de la célèbre épidémie qui s’abattit sur Athènes dans les années 430-426 avant notre ère. Une formulation tout à fait remarquable de l’étiologie des maladies épidémiques, qui propose une analyse de leurs causes, se trouve également dans le De rerum natura (De la nature) de Lucrèce, poète latin de la première moitié du Ier siècle av. J. -C. Son poème didactique, dont les six chants ont été composés à partir de 59, consiste dans l’exposition en hexamètres dactyliques latins du système d’explication de la nature établi par le philosophe grec Épicure au début du IIIe siècle av. Étude de la Lettre d’Hippocrate à Cratevas. La lettre d'Hippocrate à Cratevas est complexe et difficile à interpréter dans son ensemble, mais très riche d’un point de vue pédagogique. 1) Une lettre apocryphe Il s’agit d’une lettre « apocryphe », c’est-à-dire d’une lettre dont l’auteur est « caché » (κρύπτω, κρύφιος) ; le mot s’emploie pour un texte non authentique ou non clairement authentifié.
Les « écrits apocryphes » sont ainsi des textes attribués, à tort ou à raison, à telle ou telle autorité prestigieuse, dont l’auteur réel du texte a voulu se réclamer ; ou bien ils mettent en scène et s’efforcent de faire parler des personnages célèbres. De nombreuses œuvres apocryphes nous ont été transmises sous le nom de Platon, d’Aristote et de très nombreux écrivains ou penseurs. Il existe également dans le christianisme des textes religieux non authentifiés par l’Église, comme les Évangiles dits apocryphes.
Question : quelles motivations ont pu pousser une personne à écrire un texte sous un autre nom ? Le médecin par temps de crise : une figure de la « prudence » aristotélicienne ? Viser le moindre mal La prudence, « sotte vertu » disait Voltaire, est devenue un des éléments de langage favori des médecins et des décideurs en période de Covid-19.
Pour sortir de l’idée qu’être prudent serait être tiède, être un esprit rétrograde qui ne comprendrait pas l’urgence de la situation, un retour vers Aristote est utile. Si l’actualité de ce philosophe est pour notre temps troublante, c’est qu’il vivait par temps de crise. Si sa pensée nous est précieuse, c’est que, toujours entre Charybde et Scylla, il est l’image du penseur qui, selon l’expression de l’Éthique à Nicomaque, doit « sortir les rames » quand il n’est pas possible de se laisser pousser par un vent favorable. Comparé à Platon qui vise l’Idée du Bien, Aristote intéresse les médecins car, sans sombrer dans un empirisme ivre de scepticisme, il propose aux hommes de viser le moindre mal, sans jamais être sûr d’être absolument dans le vrai. Avant la contagion : le médecin hippocratique face aux « épidémies » Pour comprendre et analyser la crise sanitaire et la pandémie qui frappent aujourd’hui la plus grande partie du monde, des comparaisons avec les grandes pestes du Moyen-âge viennent rapidement à l’esprit.
L’antiquité paraît en revanche plus lointaine. Ce n’est pas que les textes anciens évoquant de grandes maladies qui s’abattent subitement sur toute une population manquent ; bien au contraire, il serait même vain de vouloir ici tous les répertorier. La relative mise à l’écart de l’antiquité du débat contemporain tient peut-être plutôt à ce que ces textes laissent le lecteur face à un sentiment d’étrangeté : il n’y reconnaitra bien souvent ni les noms des maladies qu’il connait, ni la phénoménologie de ce qu’il sait être une épidémie. Les médecins grecs du Ve siècle avant J. -C. sont pourtant les premiers à utiliser fréquemment l’adjectif ἐπιδήμιος (epidêmios) et le verbe ἐπιδημεῖν (epidêmein). File:Galenoghippokrates.jpg — Wikimedia Commons. La Médecine des Romains. Introduction Pendant six siècles les romains ne connaissaient aucunes techniques médicales, leur seul remède qu’ils avaient correspondait ) un mélange de chou et de vin qui était sensé tout guérir.
La médecine Romaine est directement inspirée de celle des grecs. Les premiers médecins s’installant à Rome étaient d’origine grecque. Ils trouvaient le cadre de vie beaucoup plus agréable qu’en Grèce. De plus on leur avait offert la citoyenneté romaine avec des aides financières. A Rome, la loi interdit toute atteinte à l’intégrité du corps humain et des cadavres. Itinera Electronica: Du texte à l'hypertexte. File:HSAsclepiusKos retouched.jpg — Wikimedia Commons. File:Medicine aryballos Louvre CA1989-2183 n2.jpg. File:Vase d'Esculape.jpg. File:Rimini219.jpg. Marc Aurèle, le plus sage des empereurs romains face à l'épidémie. La maison du chirurgien à Pompéi. Quand Erasme parlait du port du masque & des gestes barrière. Il ne s’agissait pas de se protéger de la COVID-19, bien sûr, mais des mesures sanitaires qu’Erasme et/ou ses contemporains pensaient pouvoir être efficaces contre la syphilis.
ERASME, Colloques, “Coniugium impar” (Le mariage qui n’en est pas un), 1529. Le dialogue [précédent], Le mariage qui n’en est pas un (Coniugium impar), est un violent réquisitoire contre les mariages mal assortis, dont l’unique but est l’intérêt, et un plaidoyer en faveur de l’eugénisme et de l’hygiène des conjoints.Gabriel, qui vient d’assister à un mariage, rencontre Pétrone: “Je n’ai jamais vu de visage qui sentît moins la noce”, s’étonne ce dernier. Médecins et médecine dans l'Antiquité. Plus de 130 passionnés, simples curieux ou hellénistes avertis ont été captivés par la magistrale interprétation de cette fresque historique racontée comme un roman. L'auditoire a été plongé dans la médecine balbutiante et pourtant déjà très constructive dès le cinquième siècle avant J.
-C. avec Hippocrate de Cos en Grèce, le père de la médecine et Galien à Rome, médecin de l'empereur Marc-Aurèle au IIe siècle après J. -C. Car la médecine de la Rome Antique a hérité de la médecine de la Grèce Antique. La médecine antique. L'histoire des origines de la médecine grecque est enveloppée de ténèbres; mais nous savons qu'en Grèce les temples d'Asclépios étaient, depuis des temps reculés, le rendez-vous des malades, qui s'y soumettaient aux ordres des asclépiades, prêtres de ces temples. Ce n'est pas là, d'ailleurs, la seule source à laquelle on puisse faire remonter l'origine de la médecine scientifique. Dans les écoles de philosophie , l'art de guérir, comme branche de l'éducation générale, fut toujours l'objet d'une certaine attention.
Le serment d'Hippocrate. Les médecins ont longtemps prêté le serment d'Hippocrate dans de nombreux pays dont la France. Je jure par Apollon, médecin, par Esculape, par Hygée et Panacée, par tous les dieux et toutes les déesses, les prenant à témoin que je remplirai, suivant mes forces et ma capacité, le serment et l'engagement suivants: je mettrai mon maître de médecine au même rang que les auteurs de mes jours, je partagerai avec lui mon avoir et, le cas échéant, je pourvoirai à ses besoins; je tiendrai ses enfants pour des frères, et, s'ils désirent apprendre la médecine, je la leur enseignerai sans salaire ni engagement. Je ferai part des préceptes, des leçons orales et du reste de l'enseignement à mes fils, à ceux de mon maître et aux disciples liés par engagement et un serment suivant la loi médicale, mais à nul autre.
Hippocrate, fondateur de la médecine. Hippocrate de Cos, considéré comme le fondateur de l’art médical en Occident, nous est connu à travers des éléments authentiques et légendaires. Hippocrate ou Galien, quel médecin traitant choisir dans l’Antiquité ? - Ép. 2/4 - Soigner les corps, des médecines antiques aux rituels magiques. Aujourd'hui, pour le plaisir, nous allons nous perdre à Pergame, une ville de l'antique Éolide, région d'Asie mineure sur la côte occidentale de l'actuelle Turquie. Nous allons nous y perdre au deuxième siècle après Jésus-Christ.
Antiquité : les premiers traités de plantes médicinales et de galénique. L'Antiquité voit naître les grandes civilisations et l'écriture. Hildegarde de Bingen, religieuse mystique, musicienne, médecin et femme de lettres, considérée comme la première naturaliste. La Mandragore, Hildegarde de Bingen. Médecins, médecine et maladie dans le théâtre de Molière. Réflexions sur la mort de M. de Molière en habit de médecin imaginaire. Pourceaugnac mélancolique.
Curieusement intruse, la médecine vient faire son tour dans les mésaventures survenant à M. de Pourceaugnac venu prendre femme à Paris.