Le souhait de rétablir la peine de mort gagne du terrain dans l’opinion franç... C’était il y a 35 ans, Robert Badinter montait à la tribune de l’Assemblée nationale pour demander solennellement aux députés de mettre fin à « une justice qui tue ».
En cette journée internationale contre la peine de mort, Délits d’Opinion s’interroge sur le rapport des Français à la peine capitale. Alors que la demande d’autorité et de fermeté fait un retour en force dans les esprits, le discours de Robert Badinter trouve-t-il encore un écho dans l’opinion française ? Les attentats modifient-t-ils les attitudes des Français à cet égard ? Qu’en est-il aux États-Unis confrontés à un contexte similaire de menace terroriste et de montée du populisme ? L’adhésion à la peine capitale fait un retour en force depuis quelques années Alors que l’adhésion à la peine de mort avait fortement décliné en France au cours des années 90 et au début des années 2000, le mouvement s’est inversé depuis maintenant quelques années et les opinions pro-peine de mort ne cessent de progresser depuis 2010.
52 % des Français sont favorables au retour de la peine de mort. Parmi de nombreuses données sur l’état d’esprit des Français, l’étude annuelle sur les « fractures françaises » a fait état, mercredi 6 mai, d’une progression significative de l’opinion favorable au retour de la peine de mort.
D’après cette enquête – réalisée par Ipsos et Sopra Steria avec la Fondation Jean-Jaurès et Science Po –, 52 % des Français, toutes sensibilités politiques confondues, s’y disent favorables : c’est 7 points de plus que l’année précédente. En particulier, les sympathisants socialistes sont 36 % à souhaiter ce rétablissement, soit une hausse spectaculaire de 15 points par rapport à 2014. La proportion augmente aussi nettement chez les cadres et les professions intermédiaires (à 37 et 39 %, contre 26 % en 2014) et les retraités (à 53 % contre 45 % en 2014). « C’est une question dans l’absolu »
12 raisons d'être contre la peine de mort. Peine de mort. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Application de la peine de mort dans le monde. Abolie pour tous les crimes Abolie pour tous les crimes sauf circonstances exceptionnelles (ex : crimes commis en temps de guerre) Légale mais non appliquée depuis au moins dix ans (ou moratoire officiel) Légale et appliquée Elle est prévue dans les textes de loi de 100 pays, mais seuls 22 des 198 pays du globe ont procédé à des exécutions en 2013[1]. Elle est une sanction reconnue bien que répprouvée par les institutions internationales comme l'Organisation des Nations unies (ONU)[Note 1]. Les États abolitionnistes sont aujourd'hui majoritaires, mais ils ne représentent encore qu'une minorité de la population mondiale[2].
Au niveau mondial, le 18 décembre 2007, l’Assemblée générale de l'ONU a adopté la résolution 62/149[3] appelant à un moratoire sur les exécutions dans le monde. Histoire[modifier | modifier le code] M.ina. Contre la peine de mort. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Peine de mort. Le 18 septembre 1981, par 363 voix contre 117, l'Assemblée nationale adopte, après deux jours de débats, le projet de loi portant abolition de la peine de mort présenté, au nom du Gouvernement, par Robert Badinter, garde des Sceaux, ministre de la justice.
Douze jours plus tard, le texte est voté dans les mêmes termes par le Sénat, par 160 voix contre 126. C'est l'aboutissement du long combat mené depuis deux siècles par la cohorte de ceux qui, dans les enceintes parlementaires, dans les prétoires ou dans leurs écrits, ont défendu la cause de l'abolition devant une opinion réticente, voire résolument hostile. Le 18 septembre 1981, l'abolition de la peine de mort est votée à l'Assemblée nationale Vidéo (Internet Explorer 6 : rafraîchir la page)
Peine de mort : le long chemin vers l’abolition. Le 18 septembre 1981, la France abolit la peine de mort.
Le président socialiste François Mitterrand, qui avait promis lors de la campagne présidentielle d’abolir la peine de mort, charge le garde des Sceaux Robert Badinter, dont il est proche, de mener à bien cette mission. Quatre mois après sa victoire, il obtient une large majorité à l’Assemblée nationale : le vote est acquis. C’est l’aboutissement de près de 200 ans d’efforts des abolitionnistes, après de nombreuses tentatives. 1er juin 1791 Au cours du débat sur l’élaboration d’un projet de code pénal est soutenu le premier projet d’abolition de la peine de mort en France. En outre, l’Assemblée uniformise les peines : “Tout condamné à mort aura la tête tranchée” ; cette disposition célèbre au style lapidaire demeurera dans le Code pénal français jusqu’en 1981. Déjà en 1838, on observe des discussions et des pétitions abolitionnistes.