Réification. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La réification (du latin res, chose) consiste à transformer ou à transposer une abstraction en un objet concret, à appréhender un concept comme une chose concrète. Le terme est aussi employé à propos des personnes vivantes. Logique[modifier | modifier le code] Des raisonnements fallacieux fondés sur la réification peuvent être commis quand les manipulations qui sont seulement possibles sur des choses concrètes sont appliquées à un concept abstrait.
Pédagogie[modifier | modifier le code] Informatique[modifier | modifier le code] En informatique, la réification consiste à transformer un concept en un objet informatique. Littérature[modifier | modifier le code] On utilise aussi le terme en littérature pour désigner notamment la déshumanisation d'un personnage qui est « transformé » en objet par l'auteur par exemple. Le terme "Chosification" est également parfois utilisé. Gestion des connaissances[modifier | modifier le code] Biais cognitif. Perception sélective. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Voir également[modifier | modifier le code] Références[modifier | modifier le code] ↑ Robbins, S.
& Judge, T. Organizational Behavior. Illusion des séries. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'illusion des séries (en anglais clustering illusion) est la tendance à percevoir à tort des coïncidences dans des données au hasard. Cela est dû à la sous-estimation systématique par l'esprit humain de la variabilité des données[1]. Exemples[modifier | modifier le code] Thomas Gilovich a constaté que la plupart des gens pensent que la séquence suivante n'est pas aléatoire[2] : Or, cette séquence a plusieurs caractéristiques d'un échantillon aléatoire : il y a quasiment le même nombre de O et de Xdans la séquence, il y a autant de cas (10) où le caractère est identique au précédent que de cas où le caractère est différent du précédent.
Dans de telles séquences, l'esprit s'attend à trouver davantage de combinaisons différentes que ne le prévoit l'analyse statistique. En fait, sur de petits échantillons, on a la même probabilité de tirer une série qu'une séquence paraissant aléatoire. Explications[modifier | modifier le code] Gilovich, T. (1991). Effet rebond (psychologie sociale) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'effet rebond a été décrit initialement par Daniel Wegner et al.[1] et systématisé dans un article majeur en 1994[2] (« Ironic process theory »).
Dans une de ses expériences principales, il démontre que lorsqu'on demande aux sujets de supprimer volontairement un stéréotype ou une pensée (« thought suppression »), ce stéréotype ou cette pensée revient en force plus tard, lorsqu'on cesse de le supprimer. On présente la photo d'un skinhead et on demande à tous les sujets de décrire la vie quotidienne de cette personne.
À la moitié des sujets (G1), on demande de faire attention à ne pas donner de réponses stéréotypées, tandis que l'autre moitié (G2) ne reçoit pas cette consigne de suppression. Dans un deuxième temps, on montre aux sujets la photo d'un autre skinhead. Cette fois, on demande simplement à tous les sujets de décrire la vie quotidienne de cette personne (pas de consigne d'inhibition).
Portail de la psychologie. Dissonance cognitive. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En psychologie sociale, la dissonance cognitive ou distorsion cognitive au Québec[1] est la simultanéité de cognitions qui entraînent un inconfort mental en raison de leur caractère inconciliable ; ou l'expérience d'une contradiction entre une cognition et une action.
Dans sa théorie de la dissonance cognitive, Leon Festinger étudie les stratégies de réduction de la tension psychologique induite et de maintien de leur cohérence personnelle, y compris des stratégies d'évitement des circonstances identifiées comme source de dissonance. Relations entre les cognitions[modifier | modifier le code] Trois sortes de relations sont possibles entre deux cognitions ou entre une cognition et un comportement[1] : Ampleur de la dissonance[modifier | modifier le code] L'ampleur de la dissonance cognitive ou de la tension subie dépend de deux facteurs : L'effort pour réduire la dissonance est proportionnel à son ampleur[1].
Exemples[modifier | modifier le code] Cadrage (décision) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Cadrage. En psychologie du raisonnement et de la décision ainsi qu'en psychologie sociale, le cadrage est l'action de présenter un « cadre cognitif » comme approprié pour réfléchir sur un sujet. Ce cadrage peut avoir un effet sur le raisonnement et conduire à des choix différents en fonction de la façon dont le problème a été formulé.
La notion de cadrage a été explorée notamment par Tversky et Kahneman[1]. Ils présentent ainsi une expérience durant laquelle des étudiants doivent imaginer qu'une épidémie s'est déclenchée dans leur pays et indiquer quelle politique leur semble la plus raisonnable. Bien que l'espérance mathématique soit la même dans les quatre cas et que les deux solutions soient équivalentes, la décision diffère selon la formulation.
Portail de la psychologie. Biais d'appariement. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le biais d'appariement consiste à se focaliser sur les items cités dans l'énoncé. Cette tendance systématique est très souvent utile, puisque la plupart du temps, ce qui est cité est aussi ce qui est pertinent. Cependant, dans certaines situations, les items cités amènent justement à faire une erreur. Cette situation-piège est clairement illustrée dans la célèbre Tâche de sélection de Wason, ainsi que dans la tâche d'Evans ce qui a appuyé l'idée d'un biais d'appariement perceptif. Depuis ces études princeps, et bien que les résultats obtenus à l'époque aient été largement répliqués, des analyses statistiques plus poussées ont remis en cause ce biais, ce qui a amené des chercheurs à expliquer les résultats obtenus à ces tâches en termes de compréhension de consigne plutôt qu'en termes de biais d'appariement.
Portail de la psychologie. Heuristique de disponibilité. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'accessibilité cognitive des représentations mentales peut être liée à différents facteurs et donner lieu à différents types de biais cognitifs : Des informations nouvellement acquises sur un événement passé sont plus disponibles que des informations plus anciennes ou concernant des scénarios alternatifs n'aboutissant pas à cet événement.
C'est l'une des bases supposées du biais rétrospectif.Des situations rencontrées fréquemment par le passé sont plus facilement représentées mentalement. Dans ce cas, l'heuristique de disponibilité peut se traduire par une forme de conservatisme.Des informations répétées par plusieurs sources ou à plusieurs reprises acquièrent plus facilement une représentation mentale. L'heuristique de disponibilité ne mène fort heureusement pas qu'à des conclusions erronées. Portail de la psychologie. Biais de représentativité. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Ce biais consiste à baser son jugement sur des informations personnalisantes plutôt que statistiques. Le biais de représentativité est une forme de biais cognitif. Exemple[modifier | modifier le code] L'illustration la plus flagrante a été faite par Tversky et Kahneman (1982)[1].
Une version en français se présenterait ainsi : Linda a 31 ans, elle est célibataire, franche et très brillante. Elle possède une maîtrise de philosophie. Selon vous, Linda a-t-elle plus de chance d'être : Enseignante dans une école primaire.Libraire et inscrite à des leçons de yoga.Active dans le mouvement féministe.Travailleuse sociale en milieu psychiatrique.Membre de la ligue des électrices.Guichetière dans une banque.Vendeuse d'assurances.Guichetière dans une banque et active dans le mouvement féministe. Bibliographie[modifier | modifier le code] Kahneman, D., Slovic, P. & Tversky, A. Liens externes[modifier | modifier le code] Références[modifier | modifier le code] Biais de confirmation.
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le biais de confirmation, également dénommé biais de confirmation d'hypothèse, est l'un des nombreux biais cognitifs décrits. Il désigne la tendance naturelle qu'ont les personnes à privilégier les informations qui confirment leurs idées préconçues ou leurs hypothèses (sans considération pour la véracité de ces informations) et/ou d'accorder moins de poids aux hypothèses jouant en défaveur de leurs conceptions. En conséquence, les personnes rassemblent des éléments ou se rappellent les informations mémorisées, de manière sélective, et les interprètent d'une manière biaisée.
On dit aussi que les personnes « tirent la réalité » à elles. Les biais de confirmation apparaissent notamment autour de questions de nature affective et concernant des croyances établies. Une série d'expériences dans les années 1960 suggère que les individus sont biaisés en faveur de la confirmation de leurs actuelles croyances. Types[modifier | modifier le code]