Illusion monétaire. Aversion à la dépossession. Illusion de savoir. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
L'illusion de savoir est un biais cognitif (biais de jugement) faisant qu'un individu confronté à une situation en apparence identique à une situation commune, pour lui, réagit de façon habituelle, sans éprouver le besoin de rechercher les informations complémentaires qui auraient mis en évidence une différence par rapport à la situation habituelle. Il peut ainsi faire état d'une mauvaise croyance face à la réalité. Biais cognitif Portail de la psychologie. Effet Dunning-Kruger. Effet de simple exposition. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Décrit par Robert Zajonc (1968)[1], l’effet de simple exposition est un type de biais cognitif qui se caractérise par une augmentation de la probabilité d'avoir un sentiment positif envers quelqu'un ou quelque chose par la simple exposition répétée à cette personne ou cet objet. En d'autres termes plus nous sommes exposés à un stimulus (personne, produit de consommation, lieu, discours) et plus il est probable que nous l'aimions. Expérience[modifier | modifier le code] Dans une expérience menée par Zajonc, des sujets sont exposés à des mots de sept lettres sans signification (iktitaf, kadirga, etc.) qu'on leur dit d'origine turque.
La fréquence d'exposition des sujets aux mots varie de 0 à 25 fois, à la suite de quoi on leur demande si selon eux le mot désigne quelque chose de négatif, neutre ou positif. Effet de halo. Biais rétrospectif. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Données expérimentales[modifier | modifier le code] Le biais rétrospectif consiste en une erreur de jugement métacognitif qui a été décrite par le psychologue Baruch Fischhoff à la suite d'une série d'expériences au cours desquelles on demande à des sujets leur avis sur un événement historique peu connu comme la guerre anglo-népalaise au XIXe siècle[1]. Si on donne à certains participants l'information selon laquelle les Gurkhas du Népal ont remporté la victoire, alors ceux-ci estiment avec confiance qu'ils auraient été capables de prévoir l'issue du conflit, et ce plus que des personnes interrogées sans avoir été informées de l'issue réelle. Or, dans cet exemple, ce sont les Britanniques qui ont en réalité gagné cette guerre. Biais égocentrique. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Le biais égocentrique a lieu lorsque les gens s'attribuent plus de responsabilité par rapport aux résultats d'une action conjointe que ne l'aurait fait un observateur extérieur. En dehors du simple fait de s'octroyer le crédit des résultats positifs, qui pourrait n'être qu'un simple biais d'autocomplaisance, les gens faisant preuve d'un biais égocentrique se présentent également comme exagérément responsables des résultats "négatifs" du comportement du groupe (cependant, ce dernier attribut semble manquer dans la mégalomanie). Cela pourrait être dû au fait que nos propres actions nous sont plus "disponibles" que les actions des autres.
Voir heuristique de disponibilité. Statu quo. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Statu quo est une locution francisée[1] qui vient de la locution latine in statu quo ante signifiant littéralement : « en l'état où (cela était) auparavant » (ou statu quo ante). Cette locution est principalement utilisée pour désigner une situation figée, que l'on trouve dans des expressions typiques comme : « maintenir le statu quo », « revenir au statu quo ». Biais de statu quo[modifier | modifier le code] Au niveau du comportement, on appelle biais de statu quo la résistance au changement, une attitude mentale qui fait apparaître quelque nouveauté comme apportant plus de risques que d'avantages possibles. Biais d'autocomplaisance.
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La notion de biais d'auto-complaisance désigne la tendance des gens à attribuer la causalité de leur réussite à leurs qualités propres (causes internes) et leurs échecs à des facteurs ne dépendant pas d'eux (causes externes), afin de maintenir positive leur image de soi. Cette notion a été créée par Dale T. Attribution causale. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
En psychologie sociale, le concept d'attribution causale désigne un processus par lequel les personnes expliquent et jugent autrui et l'environnement dans lequel elles évoluent en inférant les causes des comportements et des évènements. Le psychologue américain Fritz Heider en est le fondateur. Il considérait notamment que la démarche de l’homme de la rue, dans sa recherche de causes, s’apparente à la démarche scientifique.
Ancrage. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
En psychologie, l’ancrage désigne la difficulté à se départir d'une première impression. Dans le domaine de la décision, Tversky et Kahneman ont décrit l'heuristique ancrage-ajustement et expliquent certaines erreurs comme étant le résultat d'un ajustement insuffisant. En programmation neuro-linguistique[modifier | modifier le code] En dentisterie[modifier | modifier le code] Ancrage dentaire Références[modifier | modifier le code] Bibliographie[modifier | modifier le code] Richard Bandler et John Grinder, Les secrets de la communication, LeJour, 1982 (ISBN 2-89044102-4) Alain Cayrol et Josiane de St Paul, Derrière la magie, InterEditions, 2010 (ISBN 987-2-7296-1066-1) (en) Richard Bandler et John Grinder, The Structure of Magic II: A Book About Communication and Change, Palo Alto, Science & Behavior Books., 1975, poche (ISBN 978-0-8314-0049-1, LCCN 75012452)