Taxe Robin des bois : taxer la finance pour sauver des vies et la planète ! Quel plan astucieux : aller chercher l’argent là où il est, et notamment dans la finance.
La taxe Robin des bois française était née, avec pour vocation de ponctionner un tout petit pourcentage sur les transactions financières et ainsi financer la solidarité internationale. 2,4 milliards d’euros pour changer des vies et sauver la planète Depuis 2013, première année de mise en application en France de la taxe (aussi connue comme TTF pour Taxe sur les transactions financières), ce sont près de 2,4 milliards d’euros qui ont été collectés pour aider des grandes causes à travers le monde.
Robin collecte aujourd’hui 0,3 % sur les flux financiers pour financer des enjeux planétaires fondamentaux comme la lutte contre les changements climatiques, la santé ou l’éducation. Aujourd’hui l’enjeu ce n’est plus seulement de « donner aux pauvres », mais de sauver des vies à travers le monde et de changer l’avenir de millions de jeunes filles et garçons. Robin manque de flèches. Appel pour l'instauration d'une taxe globale sur des multinationales.
Cette taxe consiste en une répartition équitable des bénéfices imposables des multinationales sur la base d’indicateurs objectifs de leur activité dans chaque pays : nombres de salarié·e·s, équipements (usines, points de vente...) et niveau de vente.
Concrètement, si une multinationale dispose de 10 % de ses salarié·e·s, de ses équipements et réalise 10 % de ses ventes dans un pays, alors 10 % de son bénéfice global sera imposé dans ce pays, au taux en vigueur. Cette taxe peut tout à fait être appliquée à l’échelle de la France. Mais elle sera d’autant plus efficace si elle est mise en œuvre collectivement, notamment via des coopérations renforcées entre plusieurs pays déterminés à mettre un terme à l’évasion fiscale des multinationales.
Le plan d'Emmanuel Macron pour enterrer la taxe européenne sur les transactions financières. Pour Dominique Plihon, porte-parole d’Attac, il s’agit d’une posture : « Cette semaine ont été présentés les textes budgétaires visant à alléger la taxe française sur les transactions financières [1].
Quant à la taxe européenne, au lendemain de son élection, Emmanuel Macron avait insisté pour repousser un accord pourtant proche à l’horizon lointain du Brexit [2]. Les apparences ne doivent tromper personne : Emmanuel Macron cherche à enterrer la TTF européenne tout en sauvant les apparences ». Pour Aurélie Trouvé, porte-parole d’Attac, « Emmanuel Macron prend pour exemple la taxe britannique (“stamp duty”) qui est en réalité un simple impôt de bourse qui ne s’attaque pas à la finance spéculative, très loin de l’ambition initiale de taxe européenne.
Il souhaite la généraliser à l’échelle de 27 pays, alors que certains sont très réticents à l’idée même de taxer la finance. Comment une impossible taxe sur les transaction financière chasse la vraie. M. Macron, engagez-vous clairement pour une taxe sur les transactions financières. L'abandon de la taxe financière européenne, un défi majeur pour Hulot. Signez l'appel : « M.Macron, pas de fausses promesses pour la taxe sur les transactions financières ! » La discussion sur l’adoption de la taxation des transactions financières (TTF) a été retirée de l’ordre du jour de la dernière réunion des ministres des finances de l’UE (ECOFIN) du 22 mai, à la demande de la France.
M. Macron, lors de la campagne présidentielle, vous refusiez l’étiquette d’ancien banquier et de candidat de la finance. A peine élu, vous offrez pourtant une nouvelle victoire aux grandes banques, vent debout contre une mesure dont l’objectif est de lutter contre la spéculation au cœur de leur activité. Nous déplorons vivement cette obstruction qui saborde le résultat de plus de trois années de négociations, alors que l’un de vos objectifs déclarés est de renforcer la coopération européenne. L’accord était en vue pour l’adoption du projet de directive sur la TTF, négocié dans le cadre d’une coopération renforcée entre dix pays européens, dont l‘Allemagne, l’Italie et l’Espagne. Signez l'appel : « M. Macron, vous ne devez pas saborder la taxe sur les transactions financières ! »
La discussion sur l’adoption de la taxation des transactions financières (TTF) a été retirée de l’ordre du jour de la dernière réunion des ministres de finance de l’UE (ECOFIN) du 22 mai, à la demande de la France.
M. Macron, lors de la campagne présidentielle, vous refusiez l’étiquette d’ancien banquier et de candidat de la finance. A peine élu, vous offrez pourtant une nouvelle victoire aux grandes banques, vent debout contre une mesure dont l’objectif est de lutter contre la spéculation au cœur de leur activité. Nous déplorons vivement cette obstruction qui saborde le résultat de plus de trois années de négociations, alors que l’un de vos objectifs déclarés est de renforcer la coopération européenne. L’accord était en vue pour l’adoption du projet de directive sur la TTF, négocié dans le cadre d’une coopération renforcée entre dix pays européens, dont l‘Allemagne, l’Italie et l’Espagne. Dominique Plihon, porte-parole d’Attac France et Peter Wahl, cofondateur d’Attac Allemagne. Où en est la taxe sur les transactions financières ? La taxe sur les transactions financières, un outil pour la justice climatique.
C’est le 8 décembre, que la taxe européenne sur les transactions financières doit devenir une réalité.
Les ministres des finances des 11 pays européens qui ont donné leur accord de principe sur cette taxe doivent, le 8 décembre, en plein milieu de la COP21, faire un pas décisif pour en décider les contours précis. Trouver un accord sur la taxe sur les transactions financières (TTF) peut être une contribution significative au succès de l’accord climat. En effet, l’un des points de tensions les plus forts de la première semaine de négociation porte sur le financement, notamment de l’aide aux pays les plus vulnérables. Même le récent rapport de l’OCDE sur les financements climat le constate : les besoins d’adaptation des pays les plus pauvres, qui sont à la fois les premières victimes du dérèglement climatique et les moins responsables, sont largement sous financés. Taxe Tobin : La France trahit ses engagements internationaux. La taxe sur les transactions financières à la dérive. La taxe sur les transactions financières (TTF) risque de terminer au cimetière des bonnes intentions européennes.
Certes, officiellement, les onze pays de l’Union, dont l’Allemagne et la France, qui sont d’accord pour la créer via une « coopération renforcée », continuent à trouver que c’est une excellente idée, et ce, d’autant plus, qu’elle est populaire auprès des opinions publiques. Ainsi, mercredi, à l'issue du Conseil franco-allemand qui a eu lieu à Paris, François Hollande a affirmé que les deux pays avaient "la volonté d'aboutir avant les élections européennes", même si la TTF devait être "imparfaite". Pour Angela Merkel, il s'agirait d'un "signal important" qui "montrerait que les acteurs financiers ont une responsabilité".
Mais cela, c’est pour la galerie. En réalité, à l’unisson de leurs banques, les gouvernements ne veulent de la TTF qu’à condition qu’elle touche les produits financiers des voisins plutôt que les leurs. Les banques spéculent sur les devises, manipulent le marché des changes et la taxe Tobin est dans les limbes. Les banques sont les principaux acteurs sur le marché des devises.
Elles entretiennent une instabilité permanente des taux de change. Plus de 95 % des échanges de devises sont de type spéculatif. Une infime partie des transactions quotidiennes en devises concerne des investissements, du commerce de biens et de services liés à l’économie réelle, des envois de migrants,… Le volume quotidien des transactions sur le marché des devises tournait en 2013 autour de 5 300 milliards de dollars !
Les banques qui disposent, comme les fonds de placement mutuel, de très importantes liquidités en usent et en abusent en poussant des monnaies à la baisse ou à la hausse afin d’obtenir des gains sur les différentiels de taux de change. Envoyez la lettre ouverte européenne à François Hollande : ne cédez pas au lobby des banques. Le 19 février la France et l’Allemagne rendront publique leur position commune sur la taxe sur les transactions (TTF) ; Bercy et les banquiers sont à l’oeuvre pour en réduire la portée !
280 associations, ONGs et syndicats de 17 pays européens interpellent François Hollande et l’enjoignent à « ne pas céder à la pression du secteur financier » et à mettre en place dès 2015 « une TTF sur toutes les classes d’actifs, pour enrayer la spéculation et financer les enjeux de solidarité nationale, européenne et internationale ». Pour consulter les associations, ONGs et syndicats signataires, cliquez ici. Vous pouvez envoyer la lettre ouverte à François Hollande ci-dessous. ATTENTION : il arrive que le message de confirmation soit classé comme Spam/Indésirable par certaines messageries. Vérifiez bien qu’il ne se trouve pas dans le dossier correspondant afin de pouvoir confirmer votre signature.
Europe: la taxe «Tobin» est mise en lambeaux. La taxe « Robin des bois » complètement détournée de son objectif par les ministres européens des finances. Déclaration de Patrick Le Hyaric Député européen Directeur de l’Humanité Le premier ministre autrichien vient d’annoncer aujourd’hui au nom des 11 ministres des finances européens la mise en place d’une taxe sur les transactions financières « au plus tard le 1er janvier 2016 ».
L‘empressement soudain pour boucler, avant les élections européennes, un dossier qui traîne depuis la première proposition de la Commission en 2011, mérite qu’on regarde de plus près cette grande annonce. Car que reste-t-il de la fameuse taxe « Robin des bois » qui devait arrêter net la spéculation et donner aux Etats les moyens budgétaires qu’ils avaient perdus à cause de l’évasion et de la concurrence fiscale ?
Rien. Après un premier rejet en septembre 2011, la Commission, soutenue par le Parlement, propose aux 11 Etats volontaires une ponction ridicule de 0,1% sur les actions et 0,01% sur les dérivés d’actions (des produits financiers complexes qui se basent sur la cotation des actions). Couronnant deux ans de renoncements, François Hollande torpille la taxe Tobin. European leaders could make banks pay for the crisis. The Robin Hood tax is a way to make bankers pay their fair share and benefit some of the poorest in the world. The tax is a small levy on financial transactions that could raise enough money to pay for vital public services, fight poverty and climate change across Europe and beyond -- it could reverse the disastrous consequences of the financial crisis.
European leaders are meeting soon to decide whether or not to support the Robin Hood tax but they are under pressure from global finance to stop the tax. If we make our voices heard now, we can make sure the tax passes and refuseniks like the US and the UK follow suit. Add your voice to ask European leaders pass the Robin Hood tax and make history! The Robin Hood tax or the Financial Transaction tax is a 0.05% tax on financial transactions worth billions or more Euros; it could raise €37 billion Euros to pay for public services and fight poverty and climate change.
24h pour sauver la taxe sur les transactions financières en Europe. Le 19 février prochain, la France et l’Allemagne doivent annoncer leur position commune sur le projet européen de taxe sur les transactions financières (TTF) proposé par la Commission. Ce projet, sous la forme d’une coopération renforcée entre 11 États membres de l’Union européenne, représenterait une avancée importante pour réduire la spéculation financière et dégager des ressources publiques non négligeables. D’après les chiffres fournis par la Commission, avec un taux de 0,1 % sur les actions et obligations et de 0,01 % sur l’ensemble des produits dérivés, cette taxe pourrait rapporter 36 milliards d’euros par an. La proposition de TTF européenne est soutenue par l’Allemagne, mais plusieurs signaux indiquent que le gouvernement français, sous la pression des banques et lobbies financiers, cherche à affaiblir la portée de cette proposition. Des fuites ont révélé que les négociateurs français s’opposent ainsi à l’inclusion de l’ensemble des dérivés dans l’assiette de la taxe.
Ils ont dit… Un million de signatures pour la Taxe Robin des Bois - Oxfam. Lettre ouverte européenne à François Hollande : ne cédez pas au lobby des banques. (Vous pouvez envoyer cette lettre ouverte à François Hollande en cliquant ici) Monsieur le Président, Nous vous écrivons pour vous faire part de notre inquiétude concernant l’attitude de la France à propos du projet de taxe européenne sur les transactions financières (TTF). Lors du Conseil européen de juin 2012, la France, par votre voix, a joué un rôle moteur pour le lancement d’une coopération renforcée avec dix autres membres de l’Union pour la mise en place d’une taxe européenne sur les transactions financières. Une taxe à l’assiette large, en incluant les actions, les obligations et les produits dérivés, et en touchant les opérations les plus spéculatives (trading à haute fréquence), réduirait le volume de la spéculation financière, tout en dégageant des revenus importants, 34 milliards d’euros selon la Commission.
Mais, depuis quelques mois, le lobby financier a lancé une offensive contre ce projet de TTF. Cinq ans de combat des écologistes européens pour la régulation financière ! Sandrine Bélier, José Bové, Karima Delli, Yvette Duchemann, Pascal Durand, Clarisse Heusquin, Yannick Jadot et Michèle Rivasi, têtes de listes EELV aux élections européennes à venir, répondent à l'interpellation d'Attac leur demandant de prendre position « pour une véritable taxe sur les transactions financières et non pour une taxe au rabais ». Cher(e)s ami(e)s d'Attac, La France doit cesser de saper le projet de taxe sur les transactions financières. La TTF européenne doit être à la hauteur des engagements de François Hollande dans ses discours. Dans nombre de ses allocutions, le Président de la République François Hollande s’est engagé à mettre en place une TTF ambitieuse et solidaire.
Pour être ambitieuse, cette taxe doit être large et prendre en compte les dérivés et les obligations ; elle servira donc à générer des fonds pour la solidarité nationale, européenne et internationale, dont la lutte contre le sida et le dérèglement climatique. La société civile craint un désengagement de la France Faisant écho au secteur financier selon lequel l’adoption d’une TTF européenne serait un « tsunami pour la place financière », le ministre des Finances Pierre Moscovici déclarait hier sur France Info : « si on fait en sorte qu’il n’y ait plus de marchés financiers en Europe, qu’il n’y ait plus de bourses en Europe, les ressources financières iront à Londres ».
Communiqué de presse commun Aides – Coalition Plus, Attac, Oxfam France. "Il faut renoncer à la croissance économique", la nouvelle doctrine d'Attac. Née en 1998, l’Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne (Attac) a fêté son quinzième anniversaire. L’occasion de remonter l’histoire trépidante du début du XXIe siècle, et de s’interroger sur la situation présente : la force des alternatives s’imposera-t-elle à un système figé, ou la seule issue est-elle l’explosion ? On en discute, avec Thomas Coutrot, économiste et porte-parole d’Attac.
Reporterre - Quelle est l’histoire d’Attac ? Thomas Coutrot - Attac est né en même temps que le mouvement altermondialiste, dont la première grande date marquante a été 1999, avec le sommet de l’OMC (Organisation mondiale du commerce) à Seattle : de grandes manifestations s’y sont déroulées, manifestant l’émergence du mouvement. Attac en France est rapidement devenue une association de masse. . - A Porto Alegre, le 25 janvier 2001 - Taxe Tobin : l’Allemagne double la France par la gauche. Des manifestants favorables à une taxe Tobin déguisés en François Hollande et Angela Merkel à Berlin, le 7 mai 2012 (ZINKEN/DAPD/SIPA) Coucou, la revoilà, s’extirpant de l’ornière où elle s’était embourbée.
Taxe sur les transactions financières: pourquoi la finance n'en veut pas. Il y a un an, onze Etats européens ont « décidé de taxer les transactions financières », rappellent dix eurodéputés, parmi lesquels, pour la France, Pervenche Berès, présidente de la commission Emploi et Affaires sociales, et Liêm Hoang Ngoc, membre de la commission des affaires économiques et monétaires. «Il faut un impôt mondial sur le capital» Depuis quinze ans, Thomas Piketty, directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) et professeur à l’Ecole d’économie de Paris, travaille sur les inégalités. Comment les lobbies détricotent la taxe sur les transactions financières. La France enterre la taxe sur les transactions financières - Page 1.
Alerte, Bercy sabote la taxation des transactions financières ! Pour son amie la finance, la France s’obstine à saborder la taxe Tobin européenne. Christian Noyer sombre dans la caricature s’agissant de la taxation des transactions financières. Taxe sur les transactions financières : Bruxelles donne son accord à onze pays. Londres lance un recours contre la taxe Tobin. Le gouvernement britannique a lancé un recours auprès de la Cour de justice européenne contre le projet de taxe sur les transactions financières que comptent mettre en place onze Etats de l’Union, a annoncé vendredi soir le ministre des Finances George Osborne.
Hollande plaide pour une taxe sur les transactions financières à l'échelle mondiale. NEW YORK (Sipa) — François Hollande a plaidé mardi pour une taxe sur les transactions financières "à l'échelle du monde", lors de son discours devant l'Assemblée générale des Nations unies. "Faisons en sorte qu'une taxe à l'échelle du monde puisse être mise en place sur ces transactions financières, et que son produit puisse être affecté au développement et à la lutte contre les pandémies", a souhaité le chef de l'Etat. "La France s'est dotée de cette taxe", et a pris l'engagement "de reverser une partie de cette taxe, au moins 10%, pour le développement, et pour la lutte contre les fléaux sanitaires et les pandémies", a-t-il souligné, ajoutant que "plusieurs pays européens ont donné leur accord" pour instaurer ce dispositif. pyr/AP-sc.
La taxe, l’aéroport, les requins : Attac ne lâche rien ! (Illustration - Soulcié - Iconovox) Et pourtant, une fois de plus, le gouvernement de François Hollande a réussi à nous décevoir. La taxe sur les transactions financières traîne. M. Valls, vous pouvez débloquer la taxe sur les transactions financières ! Les entreprises versant des dividendes aux actionnaires taxées dès cet été. Taxe sur les dividendes : "le 'timing' n'est pas anodin" Taxe sur les transactions financières : le Parlement européen soutient le projet de la Commission. France: Taxez les banques. G20 - People in, corporate sponsors out. Faites pression sur l'Elysée !! La Taxe Robin des Bois. MediaPorte: «Yes he can !» Taxe Tobin: de l'art du mensonge en politique. Le roman-photo entre la droite et la taxe Tobin - M Magazine#xtor=EPR-32280513-[NL_M_le_magazine_du_monde]-20120120-[titres_bas] Après Tobin, par Serge Halimi.
Pacte pour une taxe européenne sur les transactions financières ambitieuse et solidaire.