Miriam Makeba, qui était la femme derrière le tube planétaire Pata Pata ? De son vrai nom Zenzile Makeba, cette chanteuse sud-africaine est souvent résumée à son tube planétaire Pata Pata.
La jeune femme, exilée pendant 31 ans, a pourtant passé sa vie à promouvoir la lutte panafricaine, à dénoncer l'apartheid et à chanter dans différentes langues pour les promouvoir. Née le 4 mars 1932 à Johannesburg, Miriam Mabeka est une personnalité que l’on résume trop souvent à un tube planétaire : Pata Pata. Elle compose et écrit cette chanson à la fin des années 50 et en 1967, Pata Pata fait le tour du monde. Thomas Chatterton Williams : « Il faut défendre le droit d'offenser, de dire des choses qui ne sont pas à l'unisson du nouveau consensus.
L'essayiste américain Thomas Chatterton Williams publie Autoportrait en noir et blanc.
Désapprendre l'idée de race (éd. Grasset, sortie le 17 février), dans lequel il raconte comment il a mis à distance l'idée de « race », si présente aux États-Unis. La « condition noire » dans la France métropolitaine du XVIIIe siècle – Echos des Lumières. Mardi soir, les propos racistes tenus par le quatrième arbitre du match PSG-Basksehir Istanbul à l’encontre de Pierre Achille Webo, entraîneur-adjoint du club turc, ont suscité l’émoi, au-delà même du monde du football.
Quelques semaines auparavant, la France découvrait, médusée, les images de la violente agression par des policiers de Michel Zecler, producteur de musique, dans un contexte plus général d’exacerbation des violences policières. La pluie de coups qu’il reçut et les injures racistes proférées à son encontre ont de nouveau mis en avant la difficile « condition noire », pour reprendre l’expression forgée par l’historien Pap Ndiaye, et désignant par là non une classe, une caste ou une communauté, mais une minorité et des personnes « ayant en partage, nolens volens, l’expérience sociale d’être généralement considérées comme noires ».
Noirs et gens de couleur dans le royaume. La race, une fragilité républicaine. Les débats autour du concept de race ont occupé une place médiatique importante ces derniers mois jusqu’à atteindre un niveau jamais égalé auparavant.
Pourtant, certains critiquent la persistance d’un tabou autour de cette question en France. Pourquoi ? Olivier Le Cour Grandmaison et Omar Slaouti expliquent en introduction du présent ouvrage que si cette question raciale est de plus en plus souvent abordée dans les débats publics, elle reste bien souvent mal formulée, lorsqu’elle n’est pas simplement balayée de la main sous l’argument d’un républicanisme aveugle aux différences.
Les vingt-six contributeurs de l’ouvrage veulent donc se positionner dans une controverse non seulement académique, mais surtout publique afin de donner des arguments en faveur d’une utilisation plus récurrente des outils issus des racial studies et des cultural studies. De la difficulté de parler de la race en France Un État raciste ou un racisme d’État ? D’un antiracisme moral à un antiracisme structurel. L’idéologie républicaine et les limites de la neutralité scientifique. La Vie des idées : Comment l’idéologie républicaine française influence-t-elle notre façon de penser la « question raciale » ?
Se voit-elle mise à l’épreuve par cette dernière ? Ary Gordien : Qu’on utilise le terme de « race » avec ou sans guillemets ou qu’on lui préfère celui d’ethnicité, parfois jugé plus acceptable, il existe une réticence en France à aborder ces thématiques au nom de l’universalisme des valeurs républicaines. Comme l’ont souligné les sociologues Alec Hargreaves et Didier Fassin, le débat a été longtemps posé en des termes biaisés, sous l’angle du défaut d’intégration/assimilation des immigrés [1]. La reconnaissance, dans les années 1990, des discriminations raciales vécues par des Français perçus comme étrangers ou d’origine étrangère a considérablement modifié la manière de considérer cette question.
Rachida Brahim : L’idéologie républicaine française nous a surtout poussés à faire de la question raciale un impensé. Rachida Brahim : J’en doute. La race sans les racistes : grosse polémique mais boîte à outils ancienne. Le mot “race” est tellement inflammable que beaucoup le croient surgi récemment, comme un boomerang inquiétant dont la trajectoire serait trop mal maîtrisée pour ne pas être dangereuse.
Il est aussi trop polysémique pour ne pas charrier son lot d’écume, de la polémique à la va-vite au débat de fond. Peut-on mesurer le racisme en France ? Authentication CAS nécessaire ! Le naturaliste suédois Carl von Linné fut l’un des premiers, au XVIIIe siècle, à établir une classification de l’ensemble des êtres vivants.
Le savant identifiait quatre catégories d’hommes – le blanc, le rouge, le jaune et le noir –, auxquelles il attribuait des qualités psychologiques et morales précises. Race. Radiographie de la mouvance décoloniale : entre influence culturelle et tentations politiques. Le baiser qui choqua l'Amérique à la télévision. Vendredi 22 novembre 1968.
Des dizaines de millions d’Américain.es sont devant leur télévision pour regarder la série Star Trek, diffusée par NBC. Nous sommes au 10e épisode de la 3e saison intitulé "Platon's Stepchildren" (littéralement, "Les beaux enfants de Platon" et en version française, "Les descendants"). « Islamophobie », un mot, un mal plus que centenaires. Nous et les Autres. Éduquer contre le racisme et l’antisémitisme. Les notions suivantes permettent de faire le point sur le champ lexical du racisme et de l’antiracisme. Elles sont conçues dans un format court et privilégient une approche historique et critique du vocabulaire usuel. La littérature existante concernant ces notions est abondante. LE RACISME EN THÉORIES - Clio Prépas. « Le racisme est la valorisation, généralisée et définitive, de différences réelles ou imaginaires, au profit de l’accusateur et au détriment de sa victime, afin de justifier ses privilèges ou son agression » [1] La définition du grand sociologue Albert Memmi, souvent reprise, fait autorité.
Elle recouvre bien l’ensemble de la pensée et des comportements racistes. Elle souligne en particulier leur caractère instrumental et leur dimension fantasmatique, souvent inextricablement mêlés. Le problème est qu’elle est trop large. Memmi n’assure-t-il pas, dans le même article, que « c’est le racisme qui est naturel et l’anti-racisme qui ne l’est pas » ? L’antisémitisme sans fin. Esprit vous offre encore : 3 visites Le 16 mai 1896, Émile Zola publiait dans Le Figaro un article courageux, solitaire et retentissant, « Pour les Juifs ». Se dressant contre les violences antijuives en France qui niaient les valeurs démocratiques de la République, le futur auteur du « J’accuse… ! » du 13 janvier 1898 proclamait sa pleine solidarité avec les Juifs.
L’article lui valut les foudres d’Édouard Drumont et de son journal, La Libre Parole, le moniteur de l’antisémitisme depuis 1892. Mais l’objectif de l’écrivain fut atteint : révéler une haine extrême dirigée contre des Français et contre le genre humain, et, par là même, réveiller la conscience civique nationale. Petit guide prejuges. Les personnes qui fuient leur pays cherchent le plus souvent asile dans un pays voisin : les Syriens en Turquie et au Liban, les Afghans au Pakistan et en Iran, etc.
EN 2015, L’UNION EUROPÉENNE a reçu 1,2 millions de nouvelles demandes d’asile. Un “chiffre record”, le double de l’année précédente. ÇA FAIT PEUR ? En fait, cela représente seulement 0,2% des 508 millions d’habitants de l’Union européenne.