Efficience et stéréotypes de genre : applications à l'allocation des ressources dans les ménages et aux choix éducatifs | Institut du Genre. Les modèles économiques peinent à expliquer pourquoi les femmes continuent d’effectuer la majorité des tâches domestiques, et pourquoi les filles choisissent plus souvent des filières éducatives moins prestigieuses et rémunératrices alors qu'elles réussissent aussi bien que les garçons à l'école. Cette thèse vise à confronter ces décisions à l'hypothèse d'efficience habituellement faite dans les modèles, et cherche à intégrer des contraintes sociales à l'analyse. Il s’agit notamment d’étudier l’impact sur les choix éducatifs d’un stéréotype selon lequel les filles seraient moins compétentes que les garçons en sciences.
De plus, les individus pourraient penser que les femmes sont plus productives pour les tâches domestiques, et les conséquences de cette croyance sur l’allocation du temps au sein des couples, sont également analysées. Nom de famille : Mère alors ! Dix ans maintenant que les Français ont le choix de donner à leurs enfants le nom du père, de la mère ou d’accoler les deux dans l’ordre qui leur sied. Dix ans que cette loi offre aux couples l’opportunité de jouer la carte de l’égalité et de la liberté. Et ? Eh bien, rien, nada, walou, ou quasi : dans une majorité des cas, c’est toujours papa qui gagne et transmet son fameux «patronyme», mot symbolique que le législateur avait justement tenté d’envoyer ad patres.
Les chiffres sont sans appel : 83 % des enfants nés en 2014 arborent le seul nom de leur père, selon une étude de l’Insee. Un sur dix seulement porte les deux accolés (massivement dans l’ordre père-mère). Et à l’arrivée, seulement 7 % reçoivent celui de leur mère. Des audacieux ? Désespérément rétro-macho-phallo ce tableau général de la France des noms de famille ? Le boulet de la tradition ? Tu préfères papa ou maman ? La France sent-elle le rance ? (1) Votée en 2002, puis transcrite dans l’article 311-22 du code civil en 2005. Politiques sociales et familiales n° 118. Les conditions de vie des enfants après le divorce. Carole Bonnet, Ined, Bertrand Garbinti, Insee-Crest et Anne Solaz, Ined Résumé En 2009, 160 000 enfants mineurs ont vécu le divorce de leurs parents (ou leur rupture de pacte civil de solidarité, Pacs).
Selon les déclarations fiscales, un an après l’évènement, 76 % d’entre eux sont gardés principalement par leur mère et 9 % principalement par leur père. La résidence alternée, dont le recours a progressé au cours des années 2000, concerne 15 % des enfants. Ce type d’arrangement est plus fréquent pour les ménages aisés et dans certains départements. La moitié des enfants demeurent dans le logement initial l’année après le divorce.
Sommaire Publication Deux tiers des divorces impliquent au moins un enfant mineur De plus en plus d’enfants mineurs sont concernés par le divorce de leurs parents. Retour au sommaire La résidence principale chez la mère reste la norme, mais la garde alternée devient plus fréquente Les choix de résidence sont parfois différents au sein d’une fratrie. Education : des parents sous haute pression. On peut moquer les longues suites de «fais pas ci, fais pas ça» ; boycotter les piles de bouquins sur le «métier» de parents ; contourner méthodiquement les magazines qui distillent leurs bons conseils pour devenir des perfections de la parentalité. On peut aussi décider de lever les yeux au ciel quand d’autres enquillent les rendez-vous chez le psy au moindre hic, quand ils ne s’inscrivent pas à un programme de soutien parental en cas de couac.
Ou simplement tenter de comprendre, d’analyser. C’est la voie choisie par Claude Martin, sociologue, directeur de recherche au CNRS, titulaire de la chaire Lien social et santé à l’Ecole des hautes études en santé publique et directeur du centre de recherche sur l’action politique en Europe. Avec une dizaine de contributeurs, il vient de publier un ouvrage intitulé Etre un bon parent, une injonction contemporaine, une somme sur un débat qui préoccupe tant les parents que l’Etat.
Avons-nous un problème avec le rôle parental ? Il semble bien. Divorce : sept enfants sur dix confiés à la mère. Que deviennent les enfants après un divorce ? L’Insee a publié une étude en s’appuyant sur les déclarations fiscales des parents un an après la séparation. En 2009, 160 000 enfants ont vécu une dislocation familiale : si le rôle de chacun des parents tend à évoluer, faisant une plus grande place au père, plus de 7 enfants sur 10 habitent tout de même principalement chez leur mère (76%).
Et cette proportion augmente lorsque les enfants sont au collège ou au lycée. Norme. L’Insee observe que, depuis 2003, le nombre de demandes de garde alternée a doublé. Actuellement, 15% des enfants de parents divorcés habitent tantôt chez un parent, tantôt chez l’autre. Sur ce sujet, l’étude se réfère à des travaux réalisés par un collectif de onze sociologues. Dans cette situation, la majorité des parents se cantonnent à la norme : la garde exclusive par l’un d’entre eux, généralement la mère.
Pension. Oriane VERDIER. Enfance - Famille - Accueil des jeunes enfants : le nombre de places augmente, selon la CNAF. Divorce problématique, parent violent: quel est le sort réservé aux enfants? La réponse dans "Ma thèse en 2 minutes" JUSTICE - Vous divorcez, vous avez la garde provisoire de votre enfant, mais qu'en est-il de votre conjoint? Peut-il lui aussi demander à voir son enfant? Et s'il est violent? Les espaces de rencontre ont été créés à cet effet en France, pour permettre aux deux conjoints, même si des soupçons de violence pèsent sur l'un ou l'autre, de continuer à voir leur enfant.
Seulement, cela est-il réellement bénéfique à l'enfant? Yasmine Debarge, docteure en sciences sociales auprès de l'ENS Cachan depuis janvier 2014, a étudié de près ces espaces de rencontre. Ma thèse en 2 minutes - N°6 par LeHuffPost En savoir plus sur Yasmine Debarge. Démarches déclaration de la naissance : documents, délais et acte de naissance. Le bien-être des enfants dans les pays riches : vue d’ensemble comparative. Population et Sociétés. Les pays européens ont tous une politique familiale, mais elle varie sensiblement d'un pays à l'autre. S'appuyant sur la base de données de l'OCDE sur les dépenses sociales, Olivier Thévenon, Willem Adema et Nabil Ali nous décrivent les différents choix effectués en Europe afin de soutenir les familles avec enfants, leur importance en part du PIB, leurs modalités, et examinent leurs évolutions récentes sous l'effet de la crise.
Résumé (cliquez sur +) Les politiques familiales ont connu des évolutions importantes au cours des 15 dernières années dans une majorité de pays européens. Mais les disparités de structures des aides aux familles demeurent importantes, liées à des différences d'approche politique. Sommaire (cliquez sur +) L’Égalité femmes-hommes au cœur de la rénovation de la politique familiale. Femmes.gouv.fr | Publié le 6 juin 2013 La rénovation de la politique familiale présentée par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault , lundi 3 juin 2013, a non seulement pour objectif d’assurer la pérennité de l’un des fondements de notre cohésion sociale, mais elle porte aussi une grande ambition. Une ambition de Justice au service de tous les enfants et pour faire progresser l’égalité femmes-hommes. Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes et l’ensemble du Gouvernement ont tenu à mettre l’égalité femmes-hommes au cœur d’une politique familiale rénovée.
Les progrès vers l’égalité s’appuient d’abord sur une réforme du congé parental destinée à accroître le taux d’emploi des femmes et l’égalité professionnelle femmes-hommes. L’égalité passe aussi par un soutien accru aux mères isolées et aux familles monoparentales particulièrement concernées par le risque de pauvreté. Quatre fois sur cinq, ces familles sont dirigées par des femmes, vivant seules avec leurs enfants. La double résidence des enfants est-elle souhaitable à la suite du divorce ? La loi famille devrait faire son retour à l'Assemblée la semaine prochaine. La proposition de loi famille, dont l’examen à l’Assemblée nationale avait été interrompu au mois de mai, va être de nouveau inscrite au débat «dès la semaine prochaine», a indiqué mardi le secrétaire d’Etat aux relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen.
«Je vais demander à l’Assemblée nationale de l’inscrire en débat dès la semaine prochaine»,a déclaré Jean-Marie Le Guen mardi sur Europe 1. Le secrétaire d’Etat a ensuite annoncé que le débat aurait lieu lundi prochain 16 juin, l’après-midi et le soir. Il s’exprimait lors de la conférence des présidents de l’Assemblée, qui réunit notamment les chefs de groupes politiques. «Cette loi a été bloquée par des ultras mais elle est très utile aux familles françaises, (aux) familles recomposées, elle parle de l’autorité parentale dans des couples séparés, du statut beau parent, de choses concrètes», a développé Jean-Marie Le Guen. A lire aussi Loi famille : «si la droite pense avoir gagné, elle se trompe» Rupture conjugale et conditions de vie des enfants. Par ailleurs, les conditions de vie des familles monoparentales sont moins favorables que celles des couples. Selon une exploitation des données de l'enquête ELFE : Seules 28 % des familles monoparentales avec un enfant né en 2011 sont propriétaires de leur logement, contre 63 % des parents vivant en couple.
Plus de 22 % des familles monoparentales déclarent d'avoir des difficultés à payer leurs factures, contre 9 % des parents vivant en couple. La pauvreté des enfants est très liée à la situation de leur(s) parent(s) sur le marché du travail, d'autant plus s'ils ont un seul parent, donc un seul « apporteur » potentiel de ressources, ou s'ils ont de nombreux frères et sœurs, augmentant d'autant les besoins de consommation relativement aux ressources disponibles. En 2010 : Les spécificités régionales des modes de garde déclarés des enfants de moins de. En janvier 2011, 2,3 millions d’enfants de moins de 3 ans vivent en France métropolitaine. Dans toutes les régions, à l’exception des Pays de la Loire, les parents déclarent le plus souvent garder eux-mêmes leur enfant en semaine dans la journée, en dehors de l’école s’il y va. Les assistantes maternelles et les crèches (collectives, familiales…) sont les deux autres modes de garde les plus souvent adoptés.
Dans les Pays de la Loire, c’est même près d’un enfant sur deux qui est gardé par une assistante maternelle. La part des enfants gardés en crèches varie du simple au double entre la Picardie et la région Provence - Alpes - Côte d’Azur. Dans les autres cas, l’enfant est confié habituellement à un grand-parent ou à un membre de la famille, ou encore à un autre mode d’accueil (garde à domicile, baby-sitter…). Référence : M. Mots-clefs : Mode de garde d’enfant, petite enfance, assistantes maternelles. Les placements d’enfants, historique et enjeux. Mis à jour le mercredi 15 mars 2006. L’auteur : historienne et démographe, Catherine Rollet est professeur à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines (U.F.R. des sciences sociales et des humanités) A travers les siècles, la misère reste la principale cause de l’abandon des enfants...
L’accueil des enfants des familles en difficulté est certainement, avec l’hébergement des malades, l’une des plus anciennes fonctions des Etats naissants. D’abord confiée aux congrégations religieuses qui géraient les hôpitaux (l’Ordre du Saint-Esprit, au XIIème siècle, s’était vu confier à Montpellier la mission d’accueillir les enfants abandonnés), cette tâche est dévolue aux hospices (l’Hospice des Enfants Trouvés de Paris, à partir du XVIIème siècle), puis au service de l’Assistance publique. Pour la majorité des familles, il s’agit d’un abandon définitif : l’enfant ne sera jamais réclamé.
Parfois très vite, en effet, l’enfant est demandé. Des “ frères de lait ” Des familles pathogènes. Notes : La loi pour l’égalité entre les femmes et les hommes : une garantie contre les pensions alimentaires impayées ? Par Noémie Houchet-Tran, Avocat. Des sondages récents indiquent un pourcentage alarmant de 40% des pensions alimentaires non honorées en France. Selon un autre sondage, cité dans le communiqué de presse de notre ministre des Droits des femmes en date du 5 décembre 2013, les pensions alimentaires représenteraient près d’1/5ème du revenu des familles monoparentales les plus pauvres.
Il n’est pas précisé ce que l’on doit entendre par « les plus pauvres »… Le projet de loi pour l’égalité entre les femmes et les hommes a été adopté en première lecture le 28 janvier 2014. Un de ses objectifs est donc d’assurer un meilleur recouvrement des pensions alimentaires par les parents qui élèvent seuls leurs enfants. Le simulateur est disponible à l’adresse suivante : Jusqu’ici « rien de nouveau sous le soleil » puisque la table de référence annuelle existe déjà depuis de nombreuses années. Ce qui va changer Dans la pratique, les poursuites ne sont quasiment jamais engagées. Séparation parentale et mode de garde : droit à l’enfant ou droit de l’enfant ? Autorité parentale et « intérêt de l’enfant » : la proposition de loi qui donne envie de vomir.
Proposition de loi sur l'autorité parentale: une régression pour les droits des femmes. Hallucinant, on croit rêver ! Après la reculade en rase campagne du gouvernement sur son projet de loi famille, après l'enterrement de la PMA, on assiste à une résurgence de la famille sous la forme d'une proposition de loi portée par Erwan Binet ( PS) et Barbara Pompili (EELV). C'est visiblement une urgence puisque le texte passe en commission des lois de l'Assemblée mardi 6 mai et en première lecture le 19 mai.
Que prévoit ce texte qui comprend quatre chapitres ? Le premier retient notre attention. Il explicite, dans un premier temps, ce que signifie l'exercice conjoint de l'autorité parentale : s'informer réciproquement, prendre ensemble les décisions, usuelles comme importantes. Dans un second temps, il fixe la résidence de l'enfant. Selon un rapport du Ministère de la Justice 1 , en termes de résidence des enfants, 96% des demandes des mères sont satisfaites et 93% des demandes des pères. Le troisième chapitre de la proposition de loi prévoit d'encourager la médiation familiale. PPL autorité parentale : Mobilisation massive des association de défense des femmes. Les associations et collectifs de défense des droits des femmes mettent en garde contre la proposition de loi relative à l'autorité parentale à l'intérêt de l'enfant.
Manifeste signé par la Fédération Nationale Solidarité Femmes l'Association SOS les Mamans, le Collectif Abandon de Famille – Tolérance Zéro, le Collectif National pour les Droits des Femmes, les associations Femmes Solidaires, Libres Mariannes, Osez le Féminisme, l'Association Internationale des Victimes de l’Inceste (AIVI), la Voix de l’Enfant (974) et La Coordination Française pour le Lobby Européen des Femmes (CLEF) - avec le soutien du Centre National d' Information sur les Droits des Femmes et des Familles (CNIDFF) Est-ce une méconnaissance de la situation des victimes de violences conjugales ou les enfants victimes de violences intra familiales?
Nous ne savons plus quoi penser des propositions législatives qui se penchent sur le sort des familles séparées. Rappelons que : Rappelons que - (Edouard Durand magistrat) Loi famille : la fronde des professionnels de l'enfance. «Loi famille» : n'oubliez pas les violences conjugales. Loi famille : les féministes s'inquiètent pour les victimes de violences. Famille: inquiétudes du Haut conseil à l’égalité pour les femmes victimes de violences.
Loi famille ou guerre économique? | Stephanie Lamy. Loi sur la famille : vers l'égalité entre père et mère ? Texte adopté n° 371 - Proposition de loi relative à l'autorité parentale et à l'intérêt de l'enfant. La loi famille provoquera-t-elle l’émergence de nouvelles "Mères en lutte" ? | Le blog d'Alex Vigne.