Le Louvre passe le cap des 10 millions de visiteurs et des 7 millions d'abonnés sur le web. 2018 a été un cru exceptionnel pour le Louvre.
Avec 10,2 millions de visiteurs, il devient le musée le plus visité du monde. "A ce jour, aucun musée au monde n'a atteint ce chiffre" se réjouit-on au Louvre. 10 millions dans les sites du CMN, 10 millions de visiteurs au Louvre : 2018, année record pour le tourisme culturel. Le musée du Louvre et le Centre des monuments nationaux (CMN) publient simultanément leurs chiffres de fréquentation pour l'année 2018.
Ces institutions franchissent toutes deux, pour la première fois, la barre symbolique des dix millions de visiteurs, signant ainsi un nouveau record. Ces résultats - en attendant les annonces d'autres institutions - illustrent une année 2018 exceptionnelle en matière de tourisme culturel. Musées nationaux : quelle stratégie de financement ? A l’occasion de l’examen pour avis du projet de budget 2019 du MinistèreMinistèreEnsemble des services de l’Etat (administration centrale et services déconcentrés) placés sous la responsabilité d’un ministre. de la culture, la députée Brigitte Kuster étudie les stratégies mises en oeuvre par les musées nationaux pour accroître leurs ressources propres.
Les musées nationaux sont les musées dont les collections appartiennent à l’État. Leur liste est fixée par décret et inscrite dans le code du patrimoine. Musées : combien coûte la gratuité ? La gratuité des musées permet peut-être d'augmenter leur fréquentation, y compris par des publics dits "éloignés de la culture", mais n'arrange pas la question financière de ces établissements largement dépendants des subventions publiques.
La députée LR Brigitte Kuster s'interroge sur certaines règles de gratuité. Elle étudie également les autres voies de financement pour abonder les ressources propres des musées : mécénat, valorisation des lieux (location, réception, tournages…), concessions (cafétérias, boutiques, parking…), prestation d'ingénierie culturelle, vente d'expositions... Le milieu de l’art en quête d’écoresponsabilité. La récente exposition au Palais de Tokyo à Paris de Tomas Saraceno, plasticien investi depuis toujours dans l’écologie, témoigne d’une préoccupation partagée par de nombreux artistes : que leur œuvre créatrice puisse s’inscrire dans une démarche respectueuse de la planète. La question n’est pas anecdotique : le contrôle de température nécessaire à la conservation des œuvres et le concept même d’exposition temporaire paraissent en effet difficilement conciliables avec la notion de durabilité, d’où l’accusation parfois assénée de « greenwashing » (écoblanchiment).
Lire la critique de l’exposition : Tomas Saraceno tricote le fil de l’univers Certaines associations sont malgré tout en pointe sur l’association de l’art et de l’environnement. C’est le cas d’Art of Change 21, portée par Alice Audouin, invitée fin novembre 2018 au Centre Pompidou pour un débat sur la transition écologique dans la culture. Les Enquêtes du Louvre. Les Enquêtes du Louvre : le podcast qui mêle art et crime au cœur du plus grand musée du monde.
Au Louvre, dans l’ombre de la Joconde et de la Vénus de Milo, s’accomplissent de terribles forfaits : assassinats, vols, enlèvements, empoisonnements… Le Louvre est un endroit dangereux. Revisitez les chefs-d’œuvre du musée à la manière d’une enquête policière pour en élucider tous les mystères. Vingt ans après son lancement, le récolement des dépôts d'oeuvres d'art est toujours en cours. La Commission de récolement des dépôts d'œuvres d'art (CRDOA) publie un rapport intitulé "Vingt ans de récolement de dépôts d'œuvres d'art de l'État".
Cette commission a en effet été installée en 1997, après un rapport sévère de la Cour des comptes sur "Les musées nationaux et les collections nationales d'œuvres d'art", qui pointait notamment le manque de traçabilité des dépôts d'œuvre d'art depuis le XIXe siècle. La CRDOA a donc reçu mission d'assurer la traçabilité d'environ 180.000 œuvres d'art appartenant à l'État et confiées à des dépositaires - ministères, préfectures, ambassades, musées de collectivités, communes, églises (avant 1905)... - par différents organismes : Mobilier national, Fonds national d'art contemporain, Centre des monuments nationaux, musées nationaux, Centre national des arts plastiques, Musée national d'art moderne (centre Georges-Pompidou)...
Initialement, cette mission devait durer deux ans. Vingt ans après, elle est toujours en cours... Synthèses du récolement des dépôts d'œuvres d'art par départements. Paris Musées : 100 000 images en accès libre et en haute définition. Courbet, Delacroix, Atget, Bonnard, Cézanne... et tant d'autres !
Paris Musées met à disposition des internautes plus de 100 000 reproductions numériques des oeuvres issues des musées de la ville de Paris. Ces images, accessibles gratuitement depuis le portail des collections de Paris Musées, représentent des oeuvres appartenant au domaine public sous licence Creative Commons Zero. Elles sont téléchargeables en haute définition (300 DPI - 3 000 pixels) à l'exception des oeuvres encore soumises à des droits : celles-ci ne sont disponibles qu'en basse définition. "Cette ouverture des données garantit le libre accès et la réutilisation par tous de fichiers numériques, sans restriction technique, juridique ou financière, pour un usage commercial ou non" précise Maris Musées. Partenariat avec Wikimédia Commons Au-delà du fichier image, l'internaute télécharge une notice de l'oeuvre et une charte des bonnes pratiques qui l'invite à citer la source et les informations sur l'oeuvre. Les musées de Paris numérisent plus de 100 000 œuvres de leurs collections.
Paris Musées regroupe depuis 2013 l’ensemble des musées de la ville de Paris et œuvre pour la gestion d’une politique culturelle globale.
Il a annoncé la mise à disposition en libre accès de plus de 100 000 reproductions numériques des œuvres conservées dans les collections de ses différents musées. Paris Musées franchit ainsi une étape de plus dans le développement de sa politique numérique et renforce son action en faveur de l’accès à l’art et à la culture envers le plus grand nombre. L’ensemble des productions proposées est mise à disposition sur le portail de collections de Paris Musées ou via des applications dédiées en Open Content, c'est-à-dire disponibles gratuitement et sans restriction. Toutes bénéficiant de la licence reconnue internationalement Créative Commons Zero (CCØ), il est ainsi possible de les réutiliser sans restriction technique, juridique ou financière, que ce soit pour un usage commercial ou non.
Portrait d’Ambroise Vollard. Restitution des œuvres : les musées se rebiffent. Le 19 février, la commission de la culture, de l'éducation et de la communication du Sénat auditionnait, dans le cadre de l'engagement de ses travaux sur les restitutions d'œuvres d'art, Stéphane Martin, qui a présidé durant 20 ans, jusqu'au 4 janvier, le musée du Quai Branly-Jacques Chirac.
Le même jour, la commission a d'ailleurs mis en place un groupe spécifique sur cette question. L’ex-patron du Quai Branly dénonce un rapport prônant des restitutions massives d’œuvres à l’Afrique. L’ancien président du Musée du quai Branly-Jacques Chirac, Stéphane Martin, a regretté mercredi 19 février que le rapport Savoy-Sarr sur les restitutions à l’Afrique soit un « cri de haine contre le concept même de musée », alors que les musées français devraient soutenir les musées africains.
Interrogé par la commission de la culture du Sénat, M. Martin, durant vingt et un ans à la tête de ce musée abritant la plus grande collection française d’arts premiers, a estimé qu’il vaut mieux parler de « circulation » des œuvres et de « partage », « passant par des prêts, des dépôts et un certain nombre de transferts de propriétés », plutôt que de restitutions massives que semblait prôner ce rapport remis fin 2018 au président Macron.
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