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Focus manga et fanfiction : le problème du cadre légal

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Fanfiction. Une fanfiction reprend, en les développant différemment, les thèmes classiques du scénario d'origine, le « canon ».

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Elle peut continuer l'histoire (« suite »), en dévoiler l'origine (« prologue ») ou encore « combler les béances du scénario »[3]. Écrire une fanfiction permet au lecteur ou au spectateur de mettre en scène ce qu'il aurait souhaité trouver dans l'œuvre d'origine. Les fanfictions sont souvent centrées sur les personnages : elles explorent en profondeur leur psychologie, mettent en scène les relations qu'ils entretiennent entre eux, ajoutent ou approfondissent des romances, mettent en valeur des personnages secondaires, introduisent de nouveaux personnages dans la trame.

Elles peuvent aussi s'approprier l'univers inventé par un (ou des) auteur(s) en le développant ou en l'utilisant pour y faire jouer uniquement des personnages inédits ou eux-mêmes (self insert). Étymologie[modifier | modifier le code] Fanfic et culture populaire[modifier | modifier le code] L'arrêt Suntrust v. La « scantrad », une chance pour l’édition. La « scantrad » est le plus souvent présentée comme faisant partie du grand méchant web.

La « scantrad », une chance pour l’édition

On l’amalgame avec l’expression fourre-tout de « piratage », niant son origine généreuse pour la confondre avec celle du pillage et du profit à tout prix. Au-delà de cette vision caricaturale et orientée, on peut essayer de comprendre et de relativiser ce phénomène d’amateurs touchant principalement les mangas[], en l’analysant comme étant au centre ou à la superposition de deux axes historiques : celui de l’Internet et celui de la bande dessinée. Trois repères charnières se dégageraient du premier axe, nous permettant d’ébaucher le paysage de notre analyse : Tout d’abord la structure du réseau des réseaux qui décuple les pratiques collaboratives et de partage, en leur donnant une dimension planétaire quasi hors du temps et de l’espace géographique.

Les mangas prennent une importance croissante en occident en même temps que l’Internet. Certes, tout n’est pas rose dans le milieu de la « scantrad ». Scantrad : retour sur quelques idées reçues. Le précédent billet rapportant le dossier en cours rédigé par Mario Geles et ses petits camarades du site Actualitté a, dans les commentaires, une nouvelle fois permis de voir qu’encore de nombreux lecteurs de scantrad opèrent des amalgames surprenants et méconnaissent totalement le fonctionnement de l’édition de manga en France.

Scantrad : retour sur quelques idées reçues

Il me semble donc essentiel de revenir sur quelques idées reçues par le présent billet et, dans le prochain, d’aborder les VRAIES raisons qui poussent des internautes à visionner en ligne des manga ou des anime sous-titrés, gratuitement et en dehors du cadre légal et du respect des droits des auteurs : Manga Numérique : Problématique du scantrad en France. On a pu le constater précédemment, le piratage est le problème central en matière de manga numérique aux Etats-Unis et au Japon.

Manga Numérique : Problématique du scantrad en France

En France, les éditeurs sont plus discrets. Il n'est par exemple pas question d'alliance des éditeurs pour punir les pirates (uplodeurs ou downlodeurs). Le phénomène du scantrad a même été laissé très longtemps de côté. Pour ceux qui ne savent pas encore de quoi il s'agit, le scantrad est la traduction des planches de manga par des fans (regroupés en équipes ou team) et mise à disposition de celles-ci gratuitement et illégalement sur le net.

Il existe un équivalent pour les séries animées appelé fansub. Qui sont les pirates ? Alors que l'offre légale de manga imprimés est bien développée en France (1522 nouveautés manga et associés éditées en 2010), avec un marché qui s'approche de la saturation, qu'est-ce qui peut bien pousser les fans à se mettre dans l'illégalité en se réunissant en team ou en lisant des scantrad sur le net ? Le Scantrad, qu'est-ce que c'est ? Qu'est-ce que le scantrad ?

Le Scantrad, qu'est-ce que c'est ?

Voici une définition simple suivie d'un éclaircissement juridique : Scantrader, c'est-à-dire faire de la scantrad (aussi appelée scanlation), ça consiste à prendre des scans (pages scannées) d'un manga dans une certaine langue et à traduire ce manga en une autre langue, ceci par des non professionnels. En gros, les mangas que tu lis sur le net en scans ont été scantradés par des gens composant une team.Les mangas sont scantradés le plus souvent dans les langues suivantes : anglais, coréen, français, arabe, chinois, espagnol, italien, russe.

Bien entendu, le monde de la scanlation ne se limite pas à ces langues-ci...! De plus amples informations sont fournies par Wikipedia : faut savoir que le scantrad est illégal en France. Etapes d'un scantrad : 1. Termes techniques.