Bassin mine cyanuration. Après la catastrophe écologique au Brésil, l’heure est venue de rendre des comptes. Sao Paulo (Brésil), correspondance Pour la population riveraine du Rio Doce et les habitants du village de Bento Rodrigues, dévasté à jamais par la coulée de boue survenue le 5 novembre 2015, la rupture du barrage de l’entreprise Samarco à Mariana n’était pas un accident.
L’enquête est toujours en cours. Elle a, d’ores et déjà, rejeté l’hypothèse de la secousse terrestre. La région est en effet sujette à une activité sismique faible [1]. En revanche, plusieurs témoignages révèlent que les bassins de rétention, dans lesquels sont stockés les résidus de l’activité extractive, étaient arrivés à la limite de leur capacité. Manque cruel d’inspecteurs environnementaux L’entreprise Samarco fut d’abord critiquée pour ne pas avoir installé un système d’alarme pour prévenir la population, comme cela aurait dû être fait, ni de digue afin de limiter une éventuelle fuite. Depuis le drame, la sécurité des sites indutsriels est mise en cause de toutes parts. Une « tragédie annoncée » Photos : . Lama no Rio Doce: desastre faz 7 meses no Dia do Meio Ambiente - notícias em Desastre ambiental no Rio Doce. Pescador mostra lama na foz do Rio Doce, em novembro de 2015 (Foto: Leonardo Merçon/ Instituto Últimos Refúgios) A data que marca os sete meses do rompimento da barragem de Fundão, em Mariana, Minas Gerais, é a mesma em que se celebra o Dia Mundial do Meio Ambiente: 5 de junho, este domingo.
Para ambientalistas, a coincidência serve de alerta: a natureza tem pagado caro pelos crimes humanos. Infográfico: entenda como foi o rompimento da barragem em MG - notícias em Minas Gerais. Quand l'industrie minière anéantit le Rio Doce, l'un des plus grands fleuves du Brési. Que s’est-il passé le 5 novembre 2015 à proximité de la ville de Mariana au Brésil et les jours suivants?
Le 5 novembre 2015, aux environs de 156 heures, un barrage de rétention de déchets miniers de l'entreprise brésilienne Samarco s’est rompu. Situé à quelques kilomètres de la ville historique de Mariana, le site était utilisé pour stocker un mélange d’eau, de sable et de minerais divers en provenance des mines de fer de la société. Cette boue, potentiellement contaminée, s’est d’abord déversée dans la vallée où se trouvaient plusieurs villages et hameaux.
Bento Rodrigues, alors peuplé d’environ 600 habitants a été la commune la plus touchée: elle a été submergée par la boue du barrage, située à six kilomètres en amont, en seulement une demi-heure. La population a pu fuir sur les hauteurs pour éviter la vague dévastatrice, mais de nombreuses personnes sont alors portées disparues. Pour quelle raison le barrage s’est-il rompu? Quelles sont les conséquences pour les écosystèmes? Rio Doce : le Brésil face à une double responsabilité environnementale à la COP21. Rio Doce: le Brésil réclame 43 milliards aux coupables. Catastrophe écologique au Brésil à la suite de la coulée de boue toxique. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Claire Gatinois (Sao Paulo, correspondante) Démunis et sans abri, les habitants de Mariana, petite ville de l’Etat du Minas Gerais, dans le sud-est du Brésil, vivent encore la peur au ventre.
Après que deux barrages de la ville eurent cédé le 5 novembre, provoquant une avalanche de boue faisant au moins sept morts et 12 disparus, deux autres barrages menacent. Encore une fois, l’entreprise minière Samarco, détenue par le groupe minier brésilien Vale et l’anglo-australien BHP Billiton, est en cause. Après avoir nié, l’entreprise a reconnu le danger, mardi 17 novembre. En cas de fortes pluies, les infrastructures pourraient céder. Coupables ? Lire aussi : Au Brésil, une course contre la montre pour trouver des survivants après une coulée de boues toxiques Catastrophe écologique.
Le Brésil frappé par la pire catastrophe écologique de son histoire. Sao Paulo, correspondance Près de deux semaines après l’accident survenu près de Mariana, dans l’État du Minas Gerais, le 5 novembre, le littoral brésilien est maintenant lui aussi touché par la pollution engendrée par la fuite de déchets issus de l’extraction minière.
La catastrophe a d’abord provoqué la mort de sept personnes et la disparition de quinze autres. Une localité a été rayée de la carte (Bento Rodrigues) en plus des villages inondés. Après la catastrophe écologique au Brésil, l’heure est venue de rendre des comptes. Rio Doce. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Le Rio Doce est un fleuve des États brésiliens du Minas Gerais et d'Espírito Santo. Géographie[modifier | modifier le code] Le Rio Doce est un des fleuves principaux du sud-est brésilien. Son bassin versant a une superficie de plus ou moins 83 400 km2, soit une surface un peu supérieure à celle du Benelux et équivalente à celle de l'Autriche. Affluents[modifier | modifier le code] Hydrométrie - Les débits mensuels à Colatina[modifier | modifier le code] Le débit du fleuve a été observé pendant 4 ans (1938-1941) à Colatina, ville importante de l'État d'Espírito Santo, située à 110 kilomètres de son débouché dans l'océan Atlantique[1].
La lame d'eau écoulée dans l'ensemble du bassin du Rio Doce atteint ainsi le chiffre de 330 millimètres par an, ce qui peut être considéré comme modéré. Débit moyen mensuel (en m3/s) Station hydrologique : Colatina[1] (Données collectées durant 4 ans) Catastrophe écologique[modifier | modifier le code]