JR : mobiliser grâce à l'art. JR est un jeune photographe français, célèbre pour ses immenses portraits affichés dans les rues.
En dix ans, il est passé du graffiti aux grands projets comme « 28mm » (série de portraits des habitants de la cité des Bosquets) ou « Face2Face » (portraits d’Israéliens et de Palestiniens affichés sur le mur de séparation à Jérusalem), puis au film « Women are Heroes ». Aujourd’hui gratifié d’une reconnaissance internationale, il est néanmoins plus que jamais à la recherche de sens dans ses projets et du moyen de transmettre sa démarche de création, de liberté et d’engagement au plus grand nombre. Alors que le film sur son projet Inside Out vient de sortir dans les cinéma MK2, nous publions cette interview de mars 2012. Cyril Dion : Pourquoi fais-tu ce que tu fais ? La fête chez vous : se réapproprier la fête. Quelques idées de festivités réussies chez l’habitant.
À reproduire chez soi. Ils sont une douzaine réunis ce soir-là dans la maison de Lou et Pablo. Les Incroyables comestibles. Dans la cité royale de Versailles, comme dans plusieurs villes des Yvelines, des légumes poussent dans la rue.
De la nourriture à partager gratuitement ! Qui aurait pu imaginer que poireaux et carottes allaient fleurir les avenues de Versailles ? S’inspirant du mouvement des Incredible Edible, les cinquante jeunes du Rotaract de Versailles (traduisez « Rotary en actions ») ont pris l’initiative d’installer des « potagers solidaires » un peu partout dans la ville. Le principe est simple : chacun sème et plante des fruits et légumes qui seront récoltés par tous gratuitement. « Comme le disait Voltaire nous voulons cultiver notre jardin », déclare plein d’enthousiasme Thibaut Mathieu, étudiant en droit public et président du Rotaract. L’aventure commence en juin 2012.
Achetons mieux, achetons groupé. S’approvisionner collectivement auprès de producteurs locaux, sans contrainte et à un prix juste, tel est l’objectif des groupements d’achats.
Reportage au cœur des ces rassemblements de consommacteurs ! En 2010, le recensement agricole montre qu’un producteur sur cinq vend ses produits en circuit court , notamment grâce aux AMAP ou par le biais des plates-formes Internet. À ces systèmes d’approvisionnement s’ajoutent les groupements d’achats qui fleurissent un peu partout dans l’hexagone. Créés à l’échelle d’un quartier ou d’un village par quelques personnes désireuses de consommer local – ou équitable quand il s’agit de denrées provenant de l’étranger –, ils permettent de s’épanouir socialement et de se réapproprier sa consommation alimentaire, vestimentaire ou énergétique.
Ces systèmes de vente s’établissent autant en zones rurales, qu’urbaines. Et si vous installiez une ruche chez vous. Fabriquer son propre miel est désormais un rêve à la portée de tout citadin.
Voici nos conseils pour bien démarrer dans l’apiculture urbaine. Effet de mode ou réelle prise de conscience écologique, de plus de plus de ruchers essaiment dans les grandes villes[1]. Si l’engouement pour l’apiculture tient parfois lieu d’une opération de communication – certaines entreprises veulent aménager une ruche sur leur toit pour afficher une image écolo -, de nombreux particuliers et des entreprises réellement engagées veulent s’investir dans l’apiculture.
Un projet qui peut s’avérer salutaire : indispensables au maintien de la biodiversité, les abeilles sont aujourd’hui en danger. Trémargat, laboratoire d'alternatives et de démocratie participative à ciel ouvert. Un samedi matin gris de novembre.
Il pleut des cordes sur Trémargat, un village des Côtes d’Armor, perdu au cœur du Kreiz-Breizh (Centre Bretagne). Pourtant, sur la place centrale, une armée silencieuse a adopté le ciré pour uniforme et, bravant les gouttes, ratisse, bine et nettoie les parterres de fleurs. « On organise un chantier participatif pour terminer l’aménagement du bourg, explique Yvette Clément, la maire, une brouette à la main. Boîtes d'échange entre voisins. En Suisse : Des Boîtes d’échanges entre voisins font partie du décor urbain.