Frédéric Bruly Bouabré : un homme-lumière à Paris. Frédéric Bruly Bouabré (1923-2014) a été l’un des artistes majeurs du XXe siècle, non seulement en Côte d’Ivoire, son pays, mais encore dans toute l’Afrique de l’Ouest et au-delà.
Plus de dix ans après le livre admirable de Philippe Bordas, L’invention de l’écriture (Fayard, 2010), dont on ne saurait trop recommander la lecture à qui voudra en savoir davantage sur cet artiste hors du commun, les éditions Syndicat-Empire et Faro publient un texte de Bruly, Paris la consciencieuse, Paris la guideuse du monde, qui est la relation de son voyage dans la capitale française, en mai 1989. L’artiste est alors invité à l’inauguration de l’exposition « Magiciens de la Terre », organisée par le Centre Pompidou, et qui présentait certaines de ses œuvres.
Frédéric Bruly Bouabré, Paris la consciencieuse, Paris la guideuse du monde. Disparition d'Emmanuel Hocquard - Villa Medici. Refusant toute mélancolie, l’écrivain, poète et traducteur né d’excellente humeur en avril 1940 s’est éteint dimanche à l’âge de 78 ans.
Il fut pensionnaire de l’Académie de France à Rome-Villa Médicis de 1986 à 1988. En guise d’hommage, nous publions quelques extraits de l' »Annuaire des pensionnaires 86/87″ et du livre » Le modèle et son peintre », un ensemble de textes tiré d’une conversation avec le peintre Alexandre Delay, également pensionnaire à l’époque. ••• « Évidemment, pour de la critique d’art, ce n’est sans doute pas ce qu’on pourrait appeler de la critique-critique. (E.H. in Le modèle et son peintre.) » Emmanuel Hocquard. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Raquel Lévy et Emmanuel Hocquard à l'atelier de Malakoff 1975-1980 Emmanuel Hocquard, né le 11 avril 1940 à Cannes[1] ou à Tanger[2] suivant les sources et mort le 27 janvier 2019 à Mérilheu (Hautes-Pyrénées)[3], est un poète et traducteur français. Biographie[modifier | modifier le code] Emmanuel Hocquard grandit à Tanger au Maroc[1].
Il peut être défini comme un tenant d'une « modernité négative »[4]. Albert Camus, tout en équilibre. Le 26 avril 1955, Albert Camus arrive à Athènes, un peu déprimé par quelques déboires personnels.
Deux jours plus tard, après une balade à l’Acropole, il participe à une grande « conférence controverse » organisée par l’Union culturelle gréco-française et consacrée à l’avenir de la civilisation européenne. Devant un public nombreux, qui le presse de définir cette civilisation, l’écrivain, alors âgé de 42 ans, commence par affirmer qu’il en est incapable. « Je voudrais d’abord parler de mon empêchement à dire des choses définitives sur ce sujet », prévient-il. Il y aurait tant à évoquer, des aspects tellement divers, parfois contradictoires ! Raymond Aron, modéré avec excès. En 1933, un jeune Français traverse la ville de Berlin, hérissée de bras tendus.
Raymond Aron, 28 ans, est un fils de bonne famille qui a vu son père ruiné par la Grande Dépression. Hannah Arendt, le génie de l’amitié. Georges Bernanos, une foudroyante lucidité. Prenez une œuvre aimée, un tableau que vous êtes retourné voir dix fois, cent fois, et que vous pensiez connaître sur le bout des doigts.
Jusqu’au jour où l’on vous montre une carte postale en la présentant comme un détail dudit tableau. D’abord vous n’y croyez pas. Puis vous y regardez de plus près. Quand vous admettez enfin le lien entre la carte et cette peinture si familière, c’est soudain le tableau lui-même qui se trouve éclairé d’une lumière inédite. Quand Voltaire menait les répétitions dans les combles. En 1734, Voltaire (1694-1778) publie ses Lettres philosophiques, qui lui valent une lettre de cachet.
Pour le mettre à l’abri, sa maîtresse, Emilie du Châtelet (1706-1749), lui propose de se réfugier à Cirey-sur-Blaise (Haute-Marne), en Champagne, où son mari possède un château, loin de Paris et près du duché de Lorraine, alors indépendant de la France. Voltaire prend la route, il découvre une campagne boisée, où coule la Blaise, et un château en triste état. Joyce Carol Oates : « Je n’abandonne jamais une histoire, je la poursuis » John Updike comparait sa productivité surhumaine à celle d’un Dickens ou d’un Balzac.
Elle est née « avec cent ans de retard », plaisantait-il. Ce n’est pas faux. Joyce Carol Oates a beau avoir glané tous les lauriers imaginables – hormis le Nobel, mais qui sait… –, jamais l’écrivaine américaine n’a envisagé de ralentir son rythme. Plus de cinquante romans, une trentaine d’essais, des pièces de théâtre, des nouvelles… Au total, combien de livres en une vie d’écriture ? Pierre Michon : « Celui qui écrit ne doit pas être le même bonhomme que celui qui vous parle » Il souffre d’une extinction de voix mais se montre délicieusement disert.
A 8 h 30 du matin, Pierre Michon vient nous chercher à la gare de Saint-Sulpice-Laurière (Haute-Vienne). Voici plus de quatre heures qu’il est debout, levé bien avant le soleil pour travailler – l’après-midi, la lecture alterne avec la sieste. Michael Connelly : « Je m’inspire d’histoires vraies et de personnes existantes » L’œuvre de Michael Connelly résulte de la rencontre rêvée d’un homme et d’une ville : Los Angeles. « J’ai essayé d’écrire sur la Floride, où j’ai grandi et commencé ma carrière de journaliste.
Cela ne marchait pas, explique-t-il par visioconférence au “Monde des livres”. A l’âge de 30 ans, j’ai estimé qu’il était temps d’opérer un grand changement. J’ai précisément choisi d’emménager là où mon inspiration en matière de livres et de films était la plus féconde. » C’est que l’imaginaire du romancier américain, né en 1956, a été précocement façonné par les auteurs de polars ayant dépeint la « cité des anges » : Raymond Chandler (1888-1959), auquel Connelly a rendu hommage dans Sur un mauvais adieu (Calmann-Lévy, 2018), Ross MacDonald (1915-1983), Joseph Wambaugh et James Ellroy. Autant d’écrivains souvent adaptés par Hollywood, berceau du film noir.
Habiter dans la mégapole multiculturelle de la Californie du Sud a délivré le futur écrivain. Est-ce bien lui ? Marcel Proust découvert dans un film de mariage de 1904. Itinéraires intellectuels entre la France et les rives sud de la Méditerranée - Chaulet-Achour Christiane. / Revue Roland Barthes. Quelle relation Roland Barthes a-t-il entretenue avec le monde et la langue arabes ? R. Boulaâbi et alii (dir.), Roland Barthes au Maroc.
Roland Barthes au Maroc Sous la direction de Ridha Boulaâbi, Claude Coste & Mohamed Lehdahda Meknès : Publications de l'Université Moulay Ismaïl., 2013. Présentation de l'éditeur :
Littérature et Société. Amparo Dávila, maga de la fantasía y el terror. Bakhtine, le roman et l’intertexte - Sens public. I Le Roman "Romancier des romanciers" ! Voilà le titre que le savant russe aurait peut-être accepté de la part des romanciers du monde entier. En effet, sa théorie du roman, considérée à ce jour comme inégalée par les plus grands spécialistes du sujet, se lit "comme un roman", selon la formule consacrée. Le corps et le lieu : nouveaux terrains : actes d'un colloque du département d'anthropologie ; Montréal, Canada, 2016. Le chronotope de Mikhaïl Bakhtine (1978). Notes essentielles. Cette rubrique se propose de constituer l'essentiel d'un thème développé dans un ouvrage. Pour l'instant, les élements jugés essentiels le sont par rapport à notre projet de recherche; ils pourront être enrichis par la suite. Dans le document ci-après, les éléments en gras ont été soulignés par nous.
Le chronotope de Mikhaïl Bakhtine dans Esthétique et théorie du roman(1978) Notes essentielles Troisième étude. Chronotope romanesque et perception du monde. Mort de Philip Roth : les cinq livres incontournables du romancier. Cinq romans de l’auteur américain né en 1933 pour entrer dans un monde où cohabitent ironie féroce et puissant sens du tragique. Gérard Genette, le théoricien de la littérature est mort. Ebooks libres et gratuits.
L’écrivain Claude Simon, Prix Nobel en 1985, serait-il publié en 2017 ? Deux écrivains ont voulu le savoir en envoyant certaines de ses pages à des éditeurs. Les générations passent et les goûts changent, en littérature comme dans tout le reste. Mais un écrivain ayant reçu ce que beaucoup considèrent comme la récompense suprême dans son domaine — le prix Nobel — peut-il transcender les fluctuations du public, et surtout les choix éditoriaux ?
France Inter racontait, lundi 11 décembre au matin, une expérience qui a tenté de répondre à cette double question. Le cobaye était : Claude Simon, écrivain français majeur et Prix Nobel de littérature en 1985, une récompense qui fut « accueillie dans son pays avec indifférence, voire hostilité ». La question était : « Serait-il publié aujourd’hui s’il envoyait ses épreuves à une maison d’édition ? Les auteurs étaient : C’est l’ami écrivain connu qui affirme qu’aucun éditeur aujourd’hui « n’accepterait de publier Claude Simon ». Sur les dix-neuf éditeurs, sept n’ont pas répondu et douze ont refusé.