Uberisation de l’économie : « Le B2B est mort, vive le C2B ? » Guy Mamou-Mani, président du Syntec Numérique et Bruno Teboul, directeur innovation de Keyrus analysent le phénomène d'uberisation de l'économie, et en pointent les effets. Uber Pop, AirBnb : les consommateurs prennent le pouvoir. Le B2B et le B2C perdent-ils de leur force face à cette économie de l’ombre ? Jean de Chambure et François Sorel, qui ont mené cette interview lors d’un enregistrement de L’Atelier numérique, interrogent un passage d’un business d’abord B2B-B2C vers du C2B.
À savoir que c’est le consommateur qui passe « entrepreneur ». Les géants d’Internet surveillent de près le phénomène. Amazon songe à une uberisation de ses livraisons. Guy Mamou-Mani, président du Syntec Numérique et Bruno Teboul, directeur scientifique, R&D et innovation de Keyrus et co-auteur de Uberisation = économie déchirée ? Le B2B est mort ! Entretien. Guy Mamou-Mani, vous avez publié récemment une tribune enjoignant les entreprises à ne pas s’effrayer de l’uberisation de l’économie. "Uberisation" de l'économie : l'Etat a peur d'y perdre aussi. 18 Sept. 2015, 09h57 | MAJ : 18 Sept. 2015, 09h57 Blablacar, Airbnb, VizEat, Ornikar... De plus en plus de secteurs sont bousculés par le développement de sites d'échanges de biens ou de services entre particuliers. Un bouleversement pour les professionnels concernés, mais aussi pour l'administration, quelque peu démunie face à ce phénomène.
"On parle de révolution numérique, mais il faudrait aussi parler de révolution fiscale", estime Bernard Lalande, parlementaire PS et membre de la commission des Finances du Sénat. Car si en théorie, les revenus réalisés par des particuliers sur Internet sont soumis aux prélèvements sociaux et à l'impôt sur le revenu, rares sont dans la pratique ceux qui sont déclarés... et donc imposés. "C'est très facile avec ces sites de se faire des compléments de revenus qui échappent à l'impôt", déplore Vincent Drezet, secrétaire général de Solidaires Finances Publiques.
. - "Spirale mortifère" - - "Obsolète" - > Venez débattre et poser vos questions sur nos forums ! La start-up qui a révolutionné la location courte durée pose ses bagages en France. Entre l'hôtellerie et la chambre d'hôte, c'est un véritable marché qu'ont créé les fondateurs de AirBnb, dernier emblème de la Silicon valley. Le concept ? Airbnb est un site de mise en relation entre particuliers. D'un coté, ceux qui disposent d'une habitation et désirent la louer pour arrondir ses fins de mois ; de l'autre, des voyageurs qui souhaitent louer à moindre prix une chambre, un appartement, ou encore un bateau ou un chalet, AirBnb se rémunérant en prélevant une commission d'environ 12% sur chaque transaction.
L'émergence d'un marché alternatif à l'hôtel en quelque sorte. "Nous voulions résoudre un problème" Simple et redoutablement efficace, le service a déjà convaincu plus de 110.000 utilisateurs, dans 192 pays du globe (sur 194). Pourtant, "nous ne voulions pas créer une grosse boite, nous voulions juste résoudre un problème" s'excuse presque Brian Chesky, son fondateur, devant un parterre d'entrepreneurs parisiens.
Il faut dire qu'il vient de loin. L'économie de AirBnb. The sharing economy has created 17 billion-dollar companies (and 10 unicorns) | VentureBeat | Social | by John Koetsier. Sharing is big business. Big big business. There are now 17 billion-dollar companies with 60,000 employees and $15 billion in funding in the sharing or collaborative economy, according to Jeremiah Owyang and VB Profiles, a market intelligence firm partly owned by VB. That includes the venerable eBay, founded in the dim mists of technological antiquity, and relative newcomers Etsy, Chegg, WeWork, Airbnb, and — of course — Uber. Uber uber alles, right? While most of the startups are relatively recent — many became billion-dollar companies in less than four years — they have their roots in tough times, Owyang says. “Many of these startups birthed from the trough of the 2008 recession,” he told me via email.
Owyang classifies collaborative economy companies in a honeycomb rubric with 12 core verticals or categories, including transportation (where Uber and Lyft belong), space (where Airbnb sits), and goods (where he’s placed Etsy and eBay). From VentureBeat Image Credit: VBprofiles They include: New York City Taxi Medallion Prices Keep Falling, Now Down About 25 Percent. Taxi medallion prices continue to fall under pressure from new taxi competitors, including Uber. New York City individual taxi medallions, whose owners must drive a taxi for at least part of the year, fell to $805,000, down 23 percent from 2013’s peak of $1.05 million. Corporate medallions, which may be owned in fleets, traded on average at $950,000, down 28 percent from their peak. Many cities require the purchase of a license called a medallion to operate a taxicab. Restricted supply of medallions has caused them to rise in price for decades, though prices have declined in the last two years as car-service apps have increased the effective supply of vehicles for hire.
In New York City, sales of additional yellow cab medallions and the “green taxi” program for areas outside the busiest parts of Manhattan have also added competition. While prices have fallen in New York, medallions are barely selling at all in Chicago and Boston. Photo. 2015 ETUDE DELOITTE UBERISATION ECONOMIE ON-DEMAND vFinal.