Oui, je suis un pervers et un idolâtre - Les Sermons du Lundi. Mon cher Daech, J'ai bien lu ton communiqué de presse victorieux.
Comme on l'imagine, tu dois être heureux du succès de tes attaques menées vendredi soir à Paris. Massacrer des civils innocents qui ne demandaient qu'à jouir d'un bon match de foot, d'un concert de rock ou tout simplement d'un petit restau entre potes, ça défoule, pas vrai ? Alors certes, ça ne te change pas beaucoup des milliers d'exactions commises quotidiennement, depuis des années, en Irak et en Syrie. Mais en bonne multinationale des lâches et des peine-à-jouir que tu es, il te fallait t'imposer sur le marché occidental. Donc, tu as tué. L'eussiez-vous connue, que vous l'auriez détestée immédiatement.
Oui, chers soeurs et frères, n'en doutons pas : l'abomination et la perversion n'est pas à chercher dans le massacre d'innocents par des fanatiques surarmés, qui travestissent le Coran en un manuel du parfait petit terroriste, mais dans cette vie païenne, faite de plaisirs et de joie. Message de notre jeunesse aux terroristes. Ils ont frappé.
Ils avaient crié « On a tué Charlie ! ». Mais nous étions tous Charlie. Alors ils ont essayé de nous tuer, nous tous. Ils n’ont fait aucune distinction, ils nous ont tous désignés comme leurs ennemis. Ils n’ont pas tiré « n’importe où ». En visant nos terrasses de restaurant, ils ont voulu tuer notre sociabilité, notre art de vivre tous ensemble et mélangés. Attentats du 13 novembre : le beau texte du « New York Times » était en fait un… commentaire.
Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Les Décodeurs Il circule sur les réseaux sociaux depuis le samedi 14 novembre au matin et célèbre la France et son mode de vie faite de « flirts, de bouteilles de vin » ou de « se moquer des religieux comme des hommes politiques ».
On s’embrassera en abominables pervertis. On va pleurer nos morts.
On va prendre le temps nécessaire pour réaliser ce que vous avez osé nous faire. Et puis on va recommencer comme avant, meurtris, entamés, mais convaincus que vous ne pouvez pas nous prendre ce qui nous constitue. On retournera écouter de la musique au Bataclan. On retournera dîner au restaurant le Petit Cambodge. On se prendra à nouveau pour les rois du monde, rue de la Fontaine-au-Roi. Bien sur, on se surprendra souvent à regarder par-dessus l’épaule pour guetter une ombre suspecte, à sursauter au bruit d’un pétard idiot, à chercher bêtement des poux dans la tonsure des barbus, mais on n’abjurera rien de notre mode de vie, de notre goût de vivre.
Attentats de Paris : comment parler d'une actualité violente à un enfant ? Après les attentats meurtriers perpétrés vendredi 13 novembre 2015 à Paris et à Saint-Denis, trois journées de deuil national ont été instaurées en France entre samedi 14 novembre et lundi 16 novembre 2015.
Les drapeaux ont été mis en berne jusqu'au 16 novembre. Partout, l’émotion est forte. Dans les écoles comme ailleurs, une minute de silence sera observée ce 16 novembre à midi. Une question majeure se pose alors aux parents et aux enseignants : comment expliquer le drame aux plus jeunes ? Le Dr Alain Broca, neuropédiatre et spécialiste du développement de l'enfant, fournit quelques conseils. Sciences et Avenir : Faut-il systématiquement parler de ce genre de drame aux enfants, quelque soit leur âge ? Dr Alain de Broca : Il faut toujours en parler et répondre à leurs questions, même s'il y a bien sûr la difficulté de parler aux plus jeunes qui n'ont pas la même compréhension du monde que les adultes. La bonne gouvernance du chaos, par Roberto Boulant. La manipulation du "religieux" par l'Occident et sa médiatisation calculée, selon Georges...
Un pays blessé peut être intelligent.... - Grand Corps Malade Officiel. Zineb El Rhazoui sur RMC: "Il faudrait arrêter d'accepter que ces pleurnichards de la stigmatisation nous imposent leur standard" Climat, le nerf de la paix. Au-delà de la tenue – nécessaire – de la Cop21 dans la ville de Paris frappée par les attentats, quels liens peut-on faire entre le climat et le terrorisme ?
Il n’y a évidemment aucun lien mécanique entre le fait qu’une région soit frappée par les conséquences du dérèglement climatique et le fait qu’elle devienne, soit victime du terrorisme, soit source du terrorisme. Mais le ministère de la Défense américain a désigné depuis quelques années le changement climatique comme un « multiplicateur de menaces ». Le cas de la Syrie est éloquent : 1 million de déplacés internes liés à une sécheresse historique entre 2006 et 2010 ont contribué à la dislocation du pays. Un million de déplacés dans un pays de 20 millions d’habitants comme la Syrie reviendrait à 3 millions de personnes fuyant en France des régions frappées par quatre ans de sécheresse. Imagine-t-on que cela n’aurait pas d’impact sur la stabilité politique du pays ? Le deuxième exemple qui frappe les esprits est celui de Boko Haram.