La liberté de la presse, d'expression et d'internet. En parler aux enfants. Attentats à Paris: «Le rassemblement de dimanche fut une psychothérapie de groupe pour faire face à la mort» INTERVIEW Le psychiatre Christian Navarre explique pourquoi de nombreux Français ressentent de l’angoisse ou le besoin de se rassembler après les attentats… Propos recueillis par Audrey Chauvet On ne se lève pas chaque matin en se demandant si on va rentrer vivant chez soi le soir.
Heureusement. Mais quand des attentats, comme ceux qui se sont produits la semaine dernière à Paris, remettent la mort imprévisible sur le devant de la scène, l’angoisse apparaît. Et les Français se ruent chez leurs médecins et en pharmacie: entre vendredi 9 et mardi 13 janvier, la vente d’anxiolytiques en France a bondi de 18,2% selon les chiffres de la société Celtipharm publiés par Le Figaro. Pourquoi beaucoup de Français semblent profondément affectés par les attentats et se sont identifiés aux victimes, au point de dire «Je suis Charlie»? Les ventes d’anxiolytiques sont en hausse depuis les attentats. >> Le CSA convoque télés et radios pour les rappeler à l'ordre Le reste de l'actualité Société en vidéo.
Comment en sommes-nous arrivés là ? Histoire d'une République fragile 1/5. Comment en sommes-nous arrivés là ? Histoire d'une République fragile 2/5. 2.
De la décolonisation au rêve d’une France métissée – 1905-1985. Comment en sommes-nous arrivés là ? Histoire d'une République fragile 3/5. Emmanuel Laurentin, Perrine Kervran et Françoise Camar Toute la semaine, la Fabrique de l'Histoire propose une série spéciale d'émissions "Comment en est-on arrivés là ?
Histoire d'une République fragile". En cinq volets nous tentons de comprendre avec une quinzaine d'historiennes, d'historiens et de sociologues comment les attentats récents s'inscrivent dans une histoire longue de la République, de ses promesses et de ses impasses. Ces cinq émissions sont différentes du format habituel: trois universitaires se succèdent au micro et interviennent chacun pendant quinze minutes sur un des aspects de la question du jour. Nous nous demandons ce matin pourquoi les forces sociales et politiques se sont montrées aussi surprises de voir revenir, dans les années 1980-90, des religions dont on pensait que la modernisation et la laïcisation allait les faire disparaître de l'espace public.
Nous parlerons donc de droit au blasphème, d'affaire de voile et de présence des religions dans l'espace public. Comment en sommes-nous arrivés là ? Histoire d'une République fragile 4/5. Comment en sommes-nous arrivés là ? Histoire d'une République fragile 5/5. Je ne sais pas… Je ne sais plus — En Français. Je ne sais pas… Je ne sais plus 7 janvier 2015… Prête-moi ta plume, pour écrire un mot “Je ne sais pas… Je ne sais plus.
Je n’ai plus de mots.” C’est ainsi que j’ai résumé quelque part sur le Web, peu importe où, mes pensées le 7 janvier 2015 vers midi. Penser, c’est prendre la plume Volontairement, couper du direct : ne pas regarder les chaînes TV d’information en continu, lire un peu en ligne mais surtout réfléchir, se plonger hors du moment, tenter de dépasser l’émotion qui submerge et chercher à réécrire le fil d’une mémoire commune, ensemble… Parce que c’est en pensant qu’on bâtit l’avenir. Comme une mélodie qui vous saisit “Prête-moi ta plumePour écrire un mot.Ma chandelle est morte,Je n’ai plus de feu ;Ouvre-moi ta porte” La presse à la une. Suite à la vague d’attentats, les maires de banlieues veulent se faire entendre. Après avoir « vécu sous tension, l’horreur puis l’espoir » la semaine écoulée, les élus locaux membres de l’association « Ville & Banlieue » veulent se faire entendre.
Dans un communiqué intitulé « Banlieues : les jours d’après diffusé le 13 janvier, les maires de banlieues ne dissimulent pas leurs craintes et demandent à participer à la réflexion nationale. « Notre République sait désormais qu’elle est vulnérable. Forte autant que vulnérable. Et qu’elle peut basculer, dangereusement et peut-être irrémédiablement », disent-ils. « Pour que les enfants et les jeunes de banlieue puissent être aux avant-postes de la génération Charlie, nous élus des villes de banlieue, demandons à participer officiellement et de plein droit, aux discussions et aux politiques nouvelles qui doivent s’élaborer, sinon dans l’unanimisme imposé, dans le plus large consensus démocratique possible ».
Traité sur la tolérance/Édition Garnier 1879. Nous osons croire, à l’honneur du siècle où nous vivons, qu’il n’y a point dans toute l’Europe un seul homme éclairé qui ne regarde la tolérance comme un droit de justice, un devoir prescrit par l’humanité, la conscience, la religion ; une loi nécessaire à la paix et à la prospérité des États.
Si, dans cette classe d'hommes qui déshonorent les lettres par leur vie comme par leurs ouvrages, quelques-uns osent encore s’élever contre cette opinion, on peut leur opposer avec trop d'avantage les maximes et la conduite des États-Unis de l'Amérique septentrionale, des deux parlements de la Grande-Bretagne[2], des États-Généraux, de l’empereur des Romains, de l’impératrice des Russes, du roi de Prusse, du roi de Suède, de la république de Pologne.
Du cercle polaire au 50e degré de latitude, du Kamtschatka aux rives du Mississipi, la tolérance s’est établie sans trouble. Comment se croira-t-il donc assez sûr de sa croyance pour traiter comme ennemis de Dieu ceux qui pensent autrement que lui ?