Courrier International. Communication interne: la dictature de l'e-mail. Comment google vampirise nos vies. Comment le Net révolutionne notre cerveau. Chiffres Internet - 2015. Les chiffres liés à Internet donnent le tournis.
Et pourtant, aujourd’hui, seul 42% de la population mondiale est connectée à Internet. La création de données numériques n’a jamais été aussi féconde et l’augmentation est exponentielle. Les mails échangés sont toujours aussi nombreux, même si la plupart d’entre eux sont des spams. Régulièrement, nous mettons à jour cette page rassemblant les principales statistiques à connaître sur Internet. Et si vous vous intéressez aux médias sociaux, je vous conseille de consulter notre page dédiée aux statistiques sur les réseaux sociaux. Statistiques d’usage d’Internet 3,025 milliards d’internautes, soit 42% de la population.2,060 milliards d’inscrits sur les réseaux sociaux, soit 68% des internautes.Taux de pénétration d’Internet dans le Monde :81% en Amérique du Nord (86% au Canada, 80% aux USA)78% en Europe de l’Ouest (83% en France)18% en Afrique12% en Asie du Sud. Hebdo n° 1095 du 27 octobre 2011.
Dimanche dernier, le chroniqueur du New York Times Thomas Friedman notait que se déroulaient deux révolutions en ce moment aux Etats-Unis, l’une à Wall Street, l’autre dans la Silicon Valley.
La première, c’est le mouvement Occupy Wall Street, qui conteste la suprématie de la finance. La seconde, c’est la nouvelle génération d’Internet, marquée notamment par la convergence des médias sociaux, par les avancées de la technologie sans fil et par le cloud computing, c’est-à-dire la faculté de stocker ses données sur un “nuage” de serveurs à distance… Entre ces deux révolutions existe-t-il un lien ? C’est à cette pertinente question, posée notamment par Emi Kolawole, la responsable innovation du Washington Post, que nous répondons en partie dans notre dossier cette semaine.
Sans Internet, il serait plus difficile aux militants de toutes obédiences de s’attaquer aux pouvoirs. Sans les réseaux sociaux, pas de mobilisation pour aider les opposants syriens.
Utilisation d'Internet et relations sociales. 1Comme le point de départ de cette recherche est la polarisation des discours sur l'Internet, nous avons d'abord essayé de dégager, des multiples opinions émises, de quelques résultats d'enquêtes les principaux enjeux de l'effet du réseau des réseaux sur le social.
Le discours pessimiste 2Le discours pessimiste insiste sur le fait que les technologies de la communication sont à la source d'une idéologie centrale qui conduit à la désinformation des citoyens et qui est, de surcroît, « probablement devenue la grande superstition de notre temps » (Ramonet, 1997 : 7). Ce discours parle aussi d'un antihumanisme de la révolution technologique : on s'interroge sur l'avenir de la vie humaine dans un environnement où le progrès technologique tend vers le développement des machines « intelligentes » (Breton, 2000 ; Joy, 2000 ; Jonas, 1990). 3Les auteurs critiques dénoncent vigoureusement les effets négatifs des technologies de l'information et de la communication (TIC) sur le lien social.
L'internet de plus en plus prisé, l'internaute de plus en plus mobile. Imprimer la page Vincent Gombault, division Conditions de vie des ménages, Insee Résumé En 2012, trois personnes sur quatre résidant en France métropolitaine ont utilisé Internet au cours des trois derniers mois, contre seulement 56 % en 2007.
La fracture numérique se réduit entre catégories sociales : Internet touche la quasi-totalité des cadres depuis 2007 ; quatre ouvriers sur cinq l’utilisent en 2012, contre un sur deux cinq ans auparavant. Des différences de pratique selon l’âge demeurent, mais l’usage de l’internet se banalise. Le développement accéléré de l’internet mobile accompagne ces évolutions : en 2012, 40 % des personnes résidant en France ont déjà surfé sur Internet, en dehors de chez elles, via un ordinateur portable, un téléphone portable ou un appareil de poche, elles n'étaient que 10 % cinq ans auparavant. Sommaire Encadré. Comment le Net révolutionne notre cerveau. En quinze ans, la révolution Internet nous a transformés.
Notre mémoire profonde s’est affaiblie, tout comme notre capacité à lire de longs documents, et notre concentration a chuté. L’« Homo internetus » est définitivement dispersé, mais rapide dans ses décisions et plus créatif. « L’Internet rend-il bête », comme le soutient l’essayiste américain Nicholas Carr, dont le livre sera traduit en français à l’automne ? Quinze ans après la révolution digitale, de récents travaux scientifiques viennent nourrir le débat. Des milliers d’enfants américains qui suivaient un cursus spécial, valorisant les nouvelles technologies, ont vu leurs résultats scolaires stagner selon une étude publiée ce week-end par le New York Times. Les Cassandre redoutent qu’en confiant une part de notre cerveau à des machines l’Homo internetus perde sa capacité de penser vraiment.
Génération « multitâche » À long terme, il est possible que l’homme évolue avec son nouvel environnement.