Pourquoi mode et écologie sont si mal assorties. La consommation effrénée de vêtements, chaussures et accessoires comporte un coût.
Selon notre enquête, une entreprise comme Zalando génère, durant une année d’activité en Suisse, autant de gaz carbonique que celle des Transports publics lausannois pendant la même période. Le confort apporté par le commerce en ligne, sa politique de bas coûts et sa culture du service (les renvois ne sont pas facturés) ont déjà causé des dommages irréversibles au commerce de détail.
Désormais, la prise de conscience s’étend aussi à l’impact écologique que peuvent avoir ces sociétés. Tout le secteur est concerné, pas seulement les distributeurs. Selon les indicateurs utilisés pour le classement des industries les plus polluantes, la mode vient juste après l’énergie et l’alimentation.
Lire aussi: Le coût écologique caché de l'e-commerce Avec les propositions commerciales des boutiques d’e-commerce, c’est l’offre qui tire le marché. La nature n’a pas d’agents taxateurs. Acheter autant de vêtements pollue plus que le trafic aérien et maritime mondial réunis. En l'espace de 15 ans, la consommation occidentale de vêtements a doublé, alors que nous les conservons deux fois moins longtemps.
L'industrie du textile est devenue un pollueur majeur tout en exploitant la misère sociale. Alors que les premiers textiles sont apparus il y a plus de 33 000 ans, en quelques décennies, la mode est devenue un désastre environnemental et social.Chaque année, c'est plus de 100 milliards de vêtements et accessoires qui sont vendus à travers le monde : une consommation qui a doublé en seulement 15 ans et qui illustre le nouveau phénomène de la « mode jetable » ou « fast fashion ».
La mode, l'une des industries les plus polluantes au monde A titre d'exemple, du champ (de coton) à la boutique, un jean peut parcourir jusqu'à 1,5 fois le tour de la Terre (65 000 km) et nécessitera 2 000 litres d'eau pour être fabriqué. Quel est l'impact de la consommation de textiles en Europe ? "L'industrie de la mode telle qu'on la connait n'est pas tenable" Tous droits réservés.
L’éveil écologique de l’industrie de la mode. Sweat Claudie Pierlot en coton bio, denim Pepe Jeans délavé sans substance chimique, coupe-vent Stella McCartney en éco-Nylon… Jusqu’au 10 octobre, les Galeries Lafayette déploient Go for Good, une opération où plus de 400 marques (Carven, Patagonia, Louis Vuitton, Le Coq sportif…) proposent des produits qui « ne se prétendent pas exemplaires sous tous les aspects, mais qui constituent des avancées significatives pour rendre la mode plus responsable, explique Guillaume Houzé. Ce projet est une façon de sensibiliser nos clients, directeur de la communication du groupe. Car le grand magasin est ce lieu où l’on vient acheter, mais aussi humer l’air du temps et quelquefois s’éduquer ».
Aujourd’hui, le temple de la consommation s’affiche écolo. « L’industrie a pris conscience de l’état de la planète, du coût des matières premières, du gâchis écologique. » Lire aussi « Révolte dans la mode » : manifeste pour une industrie textile responsable Les foudres des réseaux sociaux. Les nouvelles fibres textiles écologiques. Rédigé par Jean-Marie, le 23 Apr 2014, à 10 h 18 min Suite de notre dossier sur les textiles naturels et écologiques avec une revue d’effectifs des fibres et des textiles écologiques.
En la matière, on innove beaucoup soit en faisant recours à la tradition soit en utilisant la technologie moderne. Les fibres naturelles sont-elles forcément écologiques ? Bien sûr les fibres naturelles ne sont pas issues de la chimie des hydrocarbures. Cependant leur impact n’est pas nul et dépend du traitement qu’on leur fait subir et du type de culture. Un T-shirt en coton représenterait environ 150 grammes de pesticides et engrais. ON A PARLÉ AIR MAX, TECHNOLOGIE ET FUTUR AVEC 2 DESIGNERS DE CHEZ NIKE ! ADIDAS 100% ÉCOLOGIQUE EN 2050 ? ♻️ Face aux défis écologiques, la mode ne se défile plus - Madame Figaro. Il y a des signes qui ne trompent pas.
Mardi 24 septembre, début de Fashion Week parisienne. Dior plante le décor de sa collection printemps-été 2020 dans une forêt. Une scénographie conçue avec l’atelier engagé Coloco, qui prévoit que chaque arbre soit replanté dans des projets de végétalisations pérennes en Île-de-France. Mardi 1er octobre, fin de Fashion Week. Louis Vuitton présente son défilé dans un décor épuré, fait de bois issu de forêts gérées durablement en France. La révolution est-elle en marche ? Halte à la surconsommation et au gaspillage Il faut dire que les chiffres sont inquiétants. La durabilité, facteur de désirabilité Comment les ONG ont-elles réussi à provoquer ce choc salutaire ? Et elles ont raison, les 18-34 ans étant particulièrement radicaux : 72 % d’entre eux n’hésitent pas à changer de marque si elle ne correspond pas à leurs valeurs (3). Invitée du talk «Quel avenir pour la planète ?» Une exemplarité devenue incontournable.