La France a perdu sa place de cinquième puissance économique mondiale. INFO LE FIGARO - Notre pays a été dépassé en 2014 par le Royaume-Uni, dont le PIB est supérieur au nôtre.
Voilà une bien triste nouvelle pour François Hollande et l'orgueil national: «La France, c'est un grand pays ; elle est la cinquième puissance économique du monde», avait affirmé le président de la République le soir de la Saint-Sylvestre lors de ses vœux aux Français. Le propos se voulait roboratif, «un message de confiance et de volonté», avait-il lui-même annoncé. Hélas, trois fois hélas, au moment même où le chef de l'État rappelait ce fameux classement - une habitude bien ancrée de sa part -, il n'était déjà plus valable.
Le déficit commercial français se réduit, petit à petit. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Claire Guélaud Le déficit commercial français s’est réduit en 2014, pour la troisième année consécutive.
Après avoir battu des records historiques en 2011 (- 74,5 milliards d’euros), le solde a été ramené à - 53,8 milliards d’euros fin décembre, soit une baisse de 7 milliards d’euros (11,5 %) par rapport à 2013, selon les statistiques des douanes, rendues publiques vendredi 6 février. Il y a donc du mieux, même si, en valeur absolue, le montant du déficit commercial français fait pâle figure comparé à l’excédent allemand : en 2013, celui-ci avait crevé tous les plafonds et frisé les 200 milliards, son plus haut niveau depuis 1950. Le dernier excédent commercial annuel français remonte à… 2002. Les parts de marché mondiales de la France se sont stabilisées à 3,1 % des échanges mondiaux, grâce notamment à l'augmentation des exportations vers la Chine et la Corée du Sud et malgré un repli des ventes vers le Brésil, l'Inde, la Russie et la Turquie.
Le déclin français, jusqu'où? La déclinologie appliquée à notre pays, ou le déclinisme pour parler comme M de Villepin, est un genre ancien.
Certains historiens font remonter notre déclin à la perte de notre premier empire colonial, le Canada et l'Inde, au profit de l'Angleterre, devenue la maîtresse des mers. Depuis le traité de Paris (1763) la France n'occupe plus la première place et les Français ne s'en seraient jamais remis. J'ai même eu un professeur d'histoire pour qui le « grand siècle » était le treizième siècle, celui des cathédrales gothiques, lorsque Saint Louis était le médiateur des grands conflits européens. Avec la « crise » et le « malaise français », la déclinologie prospère. La littérature d'anticipation est également un genre ancien d'une grande diversité, qui revêt souvent une forme romanesque. Un croisement entre anticipation et déclinisme Un essai apocalyptique. Le déclin ? Non, la décadence… et ça, il est plus difficile d’en sortir : quand Valéry Giscard d’Estaing met le doigt là où la France a mal. Atlantico : Comment ce processus de "décadence" tel qu'exprimé par l'ancien Chef de l'Etat se manifeste-t-il selon vous ?
Maxime Tandonnet : Cette question renvoie à la célèbre citation de Valéry: "Nous autres civilisations savons que nous sommes mortelles". Il y a deux manières de voir les choses me semble-t-il. La France au XXIe siècle : déclin ou transition. Par Patrick Aulnas déclin-julien leroy-(CC BY-NC-ND 2.0) Les indicateurs quantitatifs concernant la France ne conduisent pas à l’optimisme.
La question du déclin français est donc posée depuis de nombreuses années. Mais la démarche prospective étant complexe et hasardeuse, il est toujours possible d’avoir plusieurs lectures des évolutions qui configurent l’avenir. Les chiffres sont inquiétants, mais pour certains analystes ils traduisent une mutation vers une autre société alors que pour d’autres ils représentent la mesure objective du recul français. De la faible croissance à la stagnation La croissance économique ralentit, surtout en volume, avec une quasi-stagnation depuis 2012. Le recul de l’industrie Le solde de la balance commerciale était redevenu positif dans les années 1990 après d’importants déficits dans les années 1980.
Cette évolution est le symptôme d’un manque de compétitivité de l’industrie française qui peine à exporter ses produits. Une dette publique inquiétante. Le déclin économique de la France s’accentue. Je reprends le rythme habituel de ce blog après quelques semaines de silence dues à un emploi du temps surchargé.
Les dernières semaines m'ont permis de regarder la France, mais aussi d'y être présent, et mon inquiétude, qui n'est pas nouvelle, sur le déclin économique de la France, s'accroit. Ce qui me frappe le plus, ce ne sont pas les conditions géopolitiques qui influencent le pays, mais des problèmes internes qui méritent une attention prioritaire. L’endettement continue à croitre dangereusement avec des taux d’intérêts croissants.
La France devrait bientôt atteindre le seuil symbolique des 100% du PIB. A 97,2% à la fin juin, la croissance tant en chiffres absolus qu’en chiffre relatifs, ne semble pas diminuer. A cela s'ajoute une augmentation des taux d'intérêt de 0,4 a 1% en six mois qui rend cet endettement plus onéreux, et accroit le déficit budgétaire. Déclin économique français : mythe ou réalité. Par Claude Robert.
Il n’est pas question de notion de « décadence » dans cette analyse, notion bien plus profonde, diffuse et durable que l’idée d’un simple « recul économique » éventuellement cyclique et passager.