On a 20 ans pour changer le monde, le documentaire plaidoyer de l’agroécologie. Il ne nous reste que 20 ans. 20 ans pour que plus aucun intrant chimique ne soit présent dans notre alimentation.
C'est à cet "état de faillite programmée" auquel s'attaque aujourd'hui la réalisatrice Hélène Médigue. L'ancienne actrice de "Plus belle la vie", très concernée par la question de l'agriculture, a décidé de suivre pendant un an l'ascension des Fermes d'Avenir.
Un réseau de fermes agroécologiques porté par Maxime de Rostolan. "J’avais envie de filmer des gens qui font", raconte-t-elle à Novethic. "Et même si parfois ils se trompent, ils essayent de changer les choses. La paille, une solution de construction qui progresse doucement. La construction de demain pourrait-elle passer par des réalisations en paille ?
Ce qui a longtemps prêté à sourire pourrait pourtant progressivement se développer. Ce n’est d’ailleurs pas une technique nouvelle. Avec la terre, elle était utilisée dans les constructions d’antan. Aujourd’hui, les procédés ont évolué, avec un double emploi : en isolation des immeubles et en matériau de construction adapté à l’élévation de murs porteurs. La paille fait ainsi partie des éléments biosourcés qui font peu à peu leurs preuves pour la création de bâtis résistants et performants. La paille en isolant performant La recherche de solutions environnementales pour le bâtiment a conduit à un retour en grâce des principes constructifs d’antan.
L’aquaponie, ou comment combiner sécurité alimentaire et production locale. Associer l’élevage de poissons à la culture de plantes fournit aux consommateurs transparence et produits locaux.
Après Berlin, plusieurs projets d’aquaponie se développent en Europe. « Les consommateurs veulent connaître l’origine et le mode de production de leur nourriture ». C’est en partant de ce constat que Nicholas Leschke, directeur de ECF, a développé sa société qui exploite des fermes aquaponiques. « Cela va dans le sens de la tendance du bio, c’est-à-dire produire de la nourriture sans utiliser d’hormones, de pesticides ou d’antibiotiques », ajoute-t-il. « Nous sommes adeptes de la transparence, nous organisons des visites où les gens peuvent tout voir et nous expliquons comment nous faisons nos produits. L’aquaponie est un système qui combine les poissons et les plantes dans un bassin. Selon le très renommé Permaculture Research Institute, basé en Australie, l’aquaponie est un espoir pour l’agriculture biologique durable et la pisciculture.
La bioéconomie au niveau régional. Nourrir l’humanité sans détruire de nouvelles forêts. Selon la FAO, il est possible de produire davantage de denrées sans conquérir de nouvelles terres.
L’organisation préconise plutôt d’améliorer les rendements avec des pratiques respectueuses des écosystèmes. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Laetitia Van Eeckhout L’agriculture est la principale cause de déforestation dans le monde ; pourtant il est possible de nourrir l’humanité sans détruire de nouvelles forêts, démontre l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), dans un rapport sur la situation des forêts du monde publié lundi 18 juillet. Entre 1990 et 2015, la superficie forestière mondiale a diminué de 129 millions d’hectares (3,1 %) et compte aujourd’hui un peu moins de 4 milliards d’hectares. Lire aussi : Déforestation : 18 millions d’hectares de forêts perdus en 2014 Maintenir un couvert forestier. Mode de production : L’agroécologie plébiscitée par « la Nation »
Mode de production Adopté à 154 voix pour, 2 contre et 26 abstentions… Malgré des critiques, le projet d’avis « La transition agroécologique : défis et enjeux » présenté par Cécile Claveirole, consultante et journaliste indépendante, a été adopté le 23 novembre par l’assemblée plénière du Conseil économique, social et environnemental (Cese).
De quoi sans doute réjouir Stéphane Le Foll, qui avait fait de l’agroécologie son cheval de bataille. L’étude, commandée par Manuel Valls, devait juger si ce mode de production pouvait être une réponse aux enjeux économiques et environnementaux des filières agricoles. Le texte plaide donc pour une reconquête et une création de la biodiversité et une réorientation des politiques en faveur l’agroécologie (agroforesterie, techniques simplifiées de travail du sol, rotations longues et diversification, élevage de plein air et pâturage en système herbagé, etc).
L’agriculture « contre » un texte « stigmatisant » Le village éthiopien qui ne craint plus ni la sécheresse ni l’exode. Ce matin, Gidey Kahsay n’a pas grand-chose à faire.
Il a passé les derniers jours à ensemencer son champ de blé, et attend désormais que la pluie tombe. Mais si elle n’est pas battante, ou si elle tarde à arroser son terrain, ce ne sera pas grave. Son champ de maïs, à quelques pas, est luxuriant. « Ici, nous n’avons plus besoin d’attendre que l’eau tombe du ciel. Nous faisons nos récoltes trois fois par an… », explique le quinquagénaire. A Abreha We Atsbeha, un village perché à 2 000 mètres d’altitude dans le nord de l’Ethiopie, connu pour abriter l’une des plus anciennes églises rupestres du pays, les 5 000 habitants, tous des fermiers, ne souffrent pas de la sécheresse qui frappe durement le pays depuis plus d’un an, et qui a plongé plus de 10 millions de personnes dans une situation d’insécurité alimentaire. « Nous aussi, nous avons connu la faim, raconte Gidey Kahsay en observant son fils griller des épis de maïs sur du charbon de bois.
Métamorphose Comme... La permaculture, une agriculture durable. La coopérative qui forme les agriculteurs écolos de demain. Se lancer dans l’agriculture biologique, paysanne et de proximité n’est pas toujours aisé.
Heureusement, il existe des lieux pour tester et construire son projet. C’est le cas à la ferme de Toussacq, en Seine-et-Marne, dans une région céréalière grignotée par l’étalement urbain. Ici, les porteurs de projets peuvent se confronter à la réalité tout en étant soutenu par des formateurs, grâce à la couveuse d’activités Les Champs des possibles. Reportage dans cette pépinière où grandissent les paysans de demain. Sur la ferme de Toussacq, à Villenauxe-la-Petite, dans le sud de la Seine-et-Marne, Murielle Le Bihan avance sur ses rangs de radis avant la prochaine livraison pour les adhérents d’une Association pour le maintien de l’agriculture paysanne (Amap). Un paysage et une production qui détonnent sur ce territoire. « Les paysages comestibles sont la clef de voûte de la production alimentaire de demain » Designers en permaculture, Hugo Carton et Pascal Depienne sont membres de l’association Terre Paille et Compagnie.
Tomates sans eau ni pesticide : cette méthode fascine les biologistes. Privilégier l'agroécologie à toute autre forme d'agriculture.