Le long combat contre l’impunité des criminels du régime de Bachar Al-Assad. Dix ans après le début de la guerre civile, c’est le premier verdict visant un membre du régime syrien.
Eyad Al-Gharib, 44 ans, a été reconnu coupable de « complicité de crimes contre l’humanité » pour meurtres et torture, le 24 février, et condamné à quatre ans et six mois de prison par la Haute Cour régionale de Rhénanie-Palatinat, à Coblence, en Allemagne, où il avait tenté de se réfugier en 2018. Tout au long de ce procès, ouvert en avril 2020, l’ex-sergent des services de renseignements affecté à la « branche 251 » – le centre de détention Al-Khatib, de sinistre réputation, situé au cœur de Damas – n’aura cessé de dissimuler son visage. L’homme « n’est qu’un petit rouage dans l’énorme machine de torture du régime syrien », a commenté le musicien Wassim Mukdad, réfugié et partie civile du procès, peu après la sentence. Ce combat a débuté avec les premiers carnages émaillant les manifestations pacifiques de mars 2011. Carte. Les Etats-Unis de Donald Trump au Moyen-Orient: rupture ou continuité ? Durant son mandat (janvier 2017- janvier 2021), le Président américain Donald Trump a adopté une politique étrangère au Moyen-Orient qui apparait singulière dans les faits, et relativement différente de celle de son prédécesseur, B.
Obama. Néanmoins, à bien y regarder, une certaine continuité semble lier ici les actions des deux hommes politiques. Dans quelle mesure la politique étrangère de D. Trump s’inscrit-elle, malgré ses ambivalences, dans le temps long de la gestion américaine des dynamiques du Moyen-Orient ? Carte. L’Égypte et les fondements de l’Organisation de l’Unité africaine : Gamal Abdel Nasser, acteur du panafricanisme ? Partie 2/3 : Gamal Abdel Nasser, Kwame Nkrumah et Patrice Lumumba, entre amitiés personnelles, sauvetages diplomatiques et vision panafricai.
Lire la partie 1 : L’Égypte et les fondements de l’Organisation de l’Unité africaine : Gamal Abdel Nasser, acteur du panafricanisme ?
Partie 1/3 : Gamal Abdel Nasser, une figure atypique pour l’unité africaine Kwame Nkrumah et Gamal Abdel-Nasser : une amitié et un combat commun pour l’Afrique A la fin des années 1950, alors que les discussions pour la mise en place d’une organisation de coopération interétatique à l’échelle du continent accompagnent les luttes politiques pour l’indépendance à travers l’Afrique, Kwame Nkrumah organise deux conférences panafricaines à Accra, capitale du Ghana, en 1958. La première est nommée « Conférence des Etats Africains Indépendants » en avril, et la seconde, « Conférence de tous les Peuples Africains » en décembre [2]. Il cherche à ces deux occasions à poser les bases d’une forte union entre États africains nouvellement indépendants. L'Unesco souhaite "faire revivre l'esprit de Mossoul"
Entretien avec Daniel Meier - Les négociations entre Israël et le Liban pour délimiter la frontière maritime. Le Liban et Israël ont débuté des pourparlers à la mi-octobre pour le tracé de leurs frontières maritimes.
Hormis les contacts mensuels entre officiers des deux côtés, (arrangés par la Finul), c’est la première fois que des représentants des deux pays se retrouvent face à face depuis 1983. Quels sont les enjeux de ces discussions ? Les enjeux sont principalement économiques. Le Liban a accepté d’entrer dans ces discussions pour pouvoir exploiter les ressources en hydrocarbures présentes dans les fonds marins de la région sud (d’importantes réserves ont été identifiées dans les eaux libanaises et dans les eaux disputées avec Israël).
L’aspect économique est d’autant plus important que le Liban traverse une crise financière majeure : Beyrouth espère que les découvertes effectuées par les majors [1] sauveront l’économie libanaise. Enfin, un autre enjeu, de taille, est lié à l’agenda sécuritaire de l’administration américaine. La Cour pénale internationale ouvre la voie à une enquête sur les crimes de guerre commis dans les Territoires palestiniens. Quelles sont les conséquences juridiques et politiques ? Une longue procédure La décision a eu l’effet d’une bombe en Israël et dans les Territoires palestiniens.
Le 5 février 2021, la Cour pénale internationale (CPI) s’est déclarée compétente pour enquêter sur des faits survenus depuis 2014 en Cisjordanie incluant Jérusalem-Est, et à Gaza. A deux voix contre une, les juges de la CPI ont conclu que « la juridiction territoriale de la Cour pour la situation en Palestine s’étendait aux Territoires occupés par Israël depuis 1967 » [1]. Attendue depuis plusieurs mois avec inquiétude par les dirigeants israéliens, cette décision marque une victoire pour la diplomatie palestinienne, très active ces dernières années.
L’annonce du 5 février dernier met un terme à une longue procédure. Sur l’opération « bordure protectrice » en 2014 à Gaza : sur de possibles « crimes de guerre » perpétrés par les forces israéliennes et par des groupes armés palestiniens [5]. Replacer le droit au centre du conflit. Crise de Suez de 1956. Prémices de la crise de Suez La crise de Suez est née de la rencontre de plusieurs facteurs.
Elle est déclenchée dans le contexte de la guerre froide et du rapprochement de l’Egypte avec l’Union Soviétique. Ce rapprochement est lié à la conclusion du Pacte de Bagdad en février 1955 et qui pousse l’Égypte à se tourner vers l’URSS. Les manifestations en sont les ventes d’armes effectuées par la Tchécoslovaquie. L’Égypte renforce son dispositif par la signature d’un pacte militaire en octobre 1955 entre cette dernière, la Syrie, l’Arabie Saoudite rejoints en avril 1956 par le Yémen.
Le massacre de 76 paysans au Nigeria revendiqué par Boko Haram, un « nouveau message » qui rappelle que la guerre est loin d’être terminée. « Un nouveau message. » Tel est le titre de la vidéo rendue publique mardi 1er décembre.
Un film où la faction du groupe djihadiste nigérian de Boko Haram (Jamaat Ahl Al-Sunnah Lil Dawa Wal Jihad) dirigée par Abubakar Shekau, revendique le massacre d’au moins 76 paysans. La tuerie a été perpétrée trois jours plus tôt, le 28 novembre, dans une rizière près du village de Zabarmari, à une quinzaine de kilomètres de Maiduguri, la capitale de l’Etat de Borno (Nord-Est). Dans le document d’un peu plus de trois minutes trente, un homme au visage enturbanné explique avoir agi par vengeance ; les paysans auraient dénoncé et remis aux forces de sécurité un membre du groupe djihadiste. Le combattant promet le même sort à « ceux qui (…) attrapent nos frères et les livrent aux militaires ou leur donnent un indice sur nous ». Lire aussi Au Nigeria, retour en masse des déplacés de Boko Haram malgré la tuerie du week-end.
Accords d'Abraham. Ces accords témoignent d'une évolution stratégique des États du Golfe accentuant, dans le contexte géopolitique global du Moyen-Orient, la césure entre les États sunnites et l'Iran chiite, et traduisant la faiblesse des Palestiniens pour obtenir que se concrétise la solution à deux États — un État israélien et un État palestinien comprenant une partie de la Cisjordanie, la bande de Gaza et Jérusalem-Est — pourtant soutenue par la plus grande partie de la communauté internationale.
Contexte et chronologie[modifier | modifier le code] Annonce de l'accord entre Israël et les EAU par D. Trump le 13 août 2020. Le 13 août 2020, le président américain, Donald Trump, annonce qu'Israël et les Émirats arabes unis normaliseront pleinement leurs relations diplomatiques et commenceront une coopération dans un large éventail de domaines, notamment le tourisme, l'éducation, la santé, le commerce et la sécurité.