Charente : exemple de deux entreprises financées grâce à la NEF, une coopérative financière. Qu'ont en commun la Biocoop et la librairie associative "Au texte libre" de Cognac : leur mode de financement.
Les deux enseignes se sont tournées vers la NEF, la nouvelle économie fraternelle, pour financer leur développement. La NEF est une coopérative financière qui offre des solutions d’épargne et de crédit orientées vers des projets ayant une utilité sociale, écologique ou culturelle. Forte de 39.000 sociétaires, elle accorde des prêts de trésorerie et parfois un suivi du projet en s'investissant aux côtés des entreprises qu'elle accompagne. C'est le cas à Cognac avec la librairie associative, "Au texte libre", qui s'est redressée grâce au prêt accordé par la coopérative financière mais aussi grâce à l'aide logistique qu'elle a fournie.
Le magasin Biocoop de Cognac s'est lui aussi monté tourné vers un mode de financement alternatif. En 2018, la NEF, dont l'activité est contrôlée par la banque de france, a accordé 416 prêts pour un montant de 58 millions d'euros. Olivier Faure à Niort : "L'économie sociale, c'est ça le nouveau monde" Des fonds solidaires pour votre épargne salariale. Principaux collecteurs d’épargne pour la finance solidaire, les fonds communs de placement d’entreprise (FCPE) « 90/10 » consacrent jusqu’à 10 % de leurs actifs au financement de projets solidaires, c’est-à-dire favorisant l’emploi ou le logement de personnes en difficulté, ou des activités écologiques et d’aide au développement.
Ces FCPE solidaires profitent d’une croissance bien plus rapide que les FCPE classiques. « L’encours des FCPE solidaires est passé de 2,8 milliards d’euros en 2010 à 7,9 milliards en 2018, quand l’encours d’épargne salariale passait de 88,6 milliards d’euros à 125,5 milliards sur la même période », note Christian Borsoni, responsable de BNP Paribas Epargne et Retraite Entreprises. « Les acteurs engagés mettent la promotion de l’épargne solidaire au cœur de leurs offres », poursuit Christian Borsoni. Huit nouveaux FCPE solidaires ont ainsi reçu le label Finansol l’an dernier, sept étant gérés par Humanis Gestion d’actifs et un par BNP Paribas Asset Management. Face au French Impact, quelle conception de l’économie sociale et solidaire ?. Il est plus que jamais nécessaire que les entreprises de l’ESS reprennent la main. À l'heure de la loi Pacte, l’économie sociale et solidaire a-t-elle encore une raison d’être ?
Qui selon vous de Veja, fabricant de baskets écolos, ou du Crédit agricole fait partie de l’économie sociale et solidaire (ESS) ?
Il y a fort à parier qu’une majorité optera pour Veja qui connaît un succès fou. Et pourtant, le fabricant de chaussures est une entreprise "classique" (SARL) dont le business model est basé sur la transparence, le sourcing des matières premières, des conditions de travail et de rémunération dignes… En bref, une entreprise responsable, mais pas ESS. En revanche, Crédit agricole, pointé du doigt pour ses investissements dans les énergies fossiles, fait bel et bien partie de l’ESS du fait de son statut historique de banque coopérative. "Il est évident que le statut ne fait pas la vertu et que certaines entreprises n’ont pas leur place au sein de l’ESS, estime Philippe Frémeaux, éditorialiste chez Alternatives économiques (1).
L’économie sociale offre des opportunités pour les cadres… mais gare aux désillusions. Article réservé aux abonnés Aux yeux de nombreux actifs lassés de leur bullshit job, travailler pour une entreprise de l’économie sociale et solidaire (ESS) répondrait à leur quête de sens au travail.
Mais est-il possible de faire carrière dans un secteur davantage porté par l’intérêt général que par la recherche du profit ? A l’occasion du mois de l’économie sociale et solidaire qui débute ce 1er novembre, l’observatoire de l’emploi cadre de l’Association pour l’emploi des cadres (APEC) a tenté de répondre à cette question. L’ESS recouvre un champ très large d’organisations : des associations, des mutuelles, des coopératives ou encore des fondations. Elles ont pour point commun de mener un projet économique qualifié de « socialement utile » et de fonctionner selon des valeurs propres, dont la gouvernance démocratique. Article réservé à nos abonnés Lire aussi « Entrepreneurs et travailleurs sociaux, rencontrez-vous ! L’économie sociale et solidaire cherche ses cadres. Dans une société où la question des valeurs est de plus en plus présente, être cadre ne signifie pas forcément vendre son âme à une multinationale qui serait en contradiction avec ses convictions.
L’Apec, Association pour l’emploi des cadres, s’est penchée sur l’économie sociale et solidaire (ESS), qui a proposé 16 800 postes de cadres en 2018. L’ESS représente une niche, Il reste 80% de l'article à lire. La suite de l'article est réservée aux abonnés La Croix.Déjà abonné(e) ? Connectez-vous La Croix,Cultivez votre différence Inclus dans l'abonnement :Tous les articles en illimité sur le webet les applicationsLe journal quotidien en version numériqueL'accès aux archives et dossiers thématiquesNos newsletters d'actualité et thématiques.