À l'heure de la loi Pacte, l’économie sociale et solidaire a-t-elle encore une raison d’être ? Qui selon vous de Veja, fabricant de baskets écolos, ou du Crédit agricole fait partie de l’économie sociale et solidaire (ESS) ?
Il y a fort à parier qu’une majorité optera pour Veja qui connaît un succès fou. Et pourtant, le fabricant de chaussures est une entreprise "classique" (SARL) dont le business model est basé sur la transparence, le sourcing des matières premières, des conditions de travail et de rémunération dignes… En bref, une entreprise responsable, mais pas ESS. En revanche, Crédit agricole, pointé du doigt pour ses investissements dans les énergies fossiles, fait bel et bien partie de l’ESS du fait de son statut historique de banque coopérative.
"Il est évident que le statut ne fait pas la vertu et que certaines entreprises n’ont pas leur place au sein de l’ESS, estime Philippe Frémeaux, éditorialiste chez Alternatives économiques (1). À l'heure de la loi Pacte, l’économie sociale et solidaire a-t-elle encore une raison d’être ? Engagement sociétal : comment les marques peuvent innover en créant de la valeur partagée… A l’heure où l’on parle tant de « raison d’être » et d’engagement sociétal des entreprises, les initiatives les plus remarquables ne sont hélas pas toujours connues du grand public… Et pourtant, des actions concrètes et parfois spectaculaires, contribuant directement à la santé ou au bien-être de dizaines de milliers voire de millions d’individus, sont menées depuis des années par les plus grandes marques ainsi que par des PME dynamiques, qui n’ont pas attendu les derniers mois pour s’intéresser au « bien commun ».
En déployant des approches innovantes et des trésors de persévérance au service d’une cause bien identifiée et longuement étudiée, ces entreprises ont réussi à relever ce grand défi : répondre à un besoin sociétal… tout en dégageant du profit. Je vous propose d’en découvrir ci-dessous les principaux enseignements, en vous souhaitant bonne lecture ainsi qu’un excellent week-end prolongé ! Produire de vraies avancées sociales tout en générant des profits, c’est possible ! Deloitte entreprises a mission 2019. Responsible capitalism requires new standards. "La consommation doit contribuer à faire grandir les individus", Philippe Moati. Je m'abonne Quelles sont les principales évolutions de la consommation ces dernières années?
Nous observons une forme de démassification. Le modèle de consommation de masse des Trente Glorieuses est obsolète. Raison d'être : les entreprises doivent encore convaincre. L’engagement des entrepreneurs prend de l’ampleur. « En dix ans, on a su convaincre que le déchet est une ressource », affirme Jeanne Granger.
En 2008, la fondatrice de la Réserve des arts a fait le pari de mettre en relation les grandes entreprises et les artistes, afin de promouvoir la culture du réemploi. D’un petit entrepôt implanté dans le 20e arrondissement de Paris, l’association s’est étendue à deux sites parisiens et un troisième en cours d’ouverture à Marseille. Bois, cuir, verre, plastique, métal, textile : près de 122 tonnes de déchets ont ainsi été collectées et reemployées en un an. Comme Jeanne Granger et la cofondatrice de la Réserve, Sylvie Bétard, 42,5 % des moins de 30 ans ont envie de créer une entreprise pour faire « bouger le monde », indiquait une étude du réseau France active publiée en avril. 30 % envisageraient un modèle où tous les salariés seraient décisionnaires (type SCOP), 25 % privilégieraient un projet lié au développement durable ou à l’environnement. Www.maddyness.
6% de salariés engagés !
C’est le chiffre de l’enquête Gallup (2017) pour la France, ce qui nous place en queue de peloton en Europe, juste devant l’Italie. Pendant ce temps, 25% des salariés sont activement désengagés, c’est-à-dire que, non seulement ils ne sont pas contents, mais en plus, ils partagent leur ressentiment et minent les efforts du management pour mobiliser les troupes. L'étude sur les entreprises à mission - Prophil. L’entreprise à mission : voici une expression qui ne manque pas, au premier abord, de surprendre.
De quoi s’agit-il ? L’entreprise à mission articule rentabilité économique et contribution au bien commun. Elle se perçoit comme une force de transformation de la société, capable d’apporter sa contribution à des enjeux économiques, sociaux, environnementaux voire culturels qui l’entourent. Elle ne se contente pas de créer une fondation à ses côtés, de faire des dons, ni de structurer une politique de responsabilité sociale (RSE) trop souvent discrétionnaire, sans véritable adhésion des dirigeants et des administrateurs, et dépourvue de toute forme d’opposabilité. Dans ses statuts, et au-delà de la production de biens ou des services, l’entreprise à mission définit un objet social élargi à des sujets sociétaux, et intègre ses différentes parties-prenantes au processus de création et de distribution de richesses.
Une telle entreprise n’est pas une vue de l’esprit : elle existe ! Les entreprises du 21ème siècle ne sont pas encore nées. L’année prochaine, 2020.
Nous aurons consommé 20% de notre siècle et 2% de notre millénaire. Et je pense que la croyance selon laquelle ce premier morceau de siècle a fait émerger les entreprises qui feront date lorsque nous serons en 2100 est fausse. Je pense aux GAFA bien sûr, qui ne sont pas dimensionnés pour affronter notre siècle : celui du climat et des enjeux sociétaux mondiaux. En 2100, il fera peut-être +7°C sur notre bonne vieille Terre et nous allons vivre des migrations forcées, des inégalités nouvelles, une dynamique démocratique que nous ne pouvons qu’imaginer à ce jour, car le défi climatique va nous ramener à notre premier statut, celui d’espèce du vivant. Communication responsable : quelle opinion publique derrière toute... Marques à mission, économie à impact, communication éthique et consommation responsable : la déferlante de termes tous plus verts les uns que les autres laisse dubitatif quant à la réalité des intentions de ces politiques et entreprises aux discours un poil ampoulés.
Selon Pascal Demurger que la rédaction interrogeait récemment sur l’économie à impact, « les urgences climatiques, sociales, économiques, la responsabilité assignée aux entreprises, les élans impulsés par la loi PACTE et par les débats sur les entreprises à missions, tout cela plaiderait en faveur de l'inéluctable avènement de la communication "for good", portée par des entreprises appelées à devenir citoyennes voire politiques ». Mais qu’en est-il vraiment ? En plein dans le mille d’un monde citoyen et politique en impératif de réactions sur la situation environnementale catastrophique, L’Observatoire du Goodvertising dévoile les résultats d’une nouvelle enquête Viavoice pour The Good Company et Goodeed.
Purpose - 8 conseils pour (bien) définir puis formuler sa raison d’être - Angie. Pour qui veut s’intéresser au purpose et se forger une opinion sur le sujet, il existe désormais un corpus théorique particulièrement riche.
Pas une semaine, pas un jour sans qu’un nouvel article ne revienne sur le sujet. Néanmoins, ces articles et débats d’experts traitent dans leur grande majorité du quoi et surtout du pourquoi du purpose. Impact positif ? Les entreprises vont-elles vraiment devoir changer ? Depuis quelques temps maintenant la notion d’impact positif (ou good impact, ou sustainable impact …) est devenu un topic.
De la finance à l’industrie, en passant par la publicité, tous les secteurs et les entreprises se sentent concernés. Il était temps serions-nous tenté de dire, même si évidemment de nombreux acteurs travaillent depuis des années sur ces enjeux. La question cruciale et de savoir si il s’agit avant tout d’un nouveau phénomène marketing, très opportuniste, ou si, au contraire, une lame de fond est en train de tout emporter. J’aime à penser que la deuxième option est la bonne, mais la vigilance est de mise. Un moment à la fois effrayant et plein d’opportunités Nous vivons évidemment un moment charnière, car nous sommes au carrefour de trois évolutions majeures. Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE/RSO), par ISO 26000 : Quels avantages pour le secteur associatif ?
Corporations with a Conscience? Jean-Philippe Robé : « Quand le big business réinvente la recette de l’eau chaude » Tribune. Des dirigeants d’entreprises membres de la Business Round Table (BRT), qui réunit près de 200 sociétés dont le chiffre d’affaires combiné atteint 7 000 milliards de dollars (6 317 milliards d’euros), ont signé le 19 août une « Déclaration sur les fins de l’entreprise » dans laquelle ils s’engagent à fournir de la « valeur à leurs clients », à « investir dans leurs salariés », à « traiter éthiquement et de façon juste leurs fournisseurs », à « soutenir les communautés dans lesquelles elles travaillent » et à « protéger l’environnement et générer de la valeur à long terme pour les actionnaires ».
Cela ne mange pas (trop) de pain, et on supposera généreusement qu’il fallait faire basique pour rassembler. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Sous le feu des critiques, les patrons américains remettent en avant leur responsabilité sociale Encore plus en loin en arrière dans le temps ! 181 Top CEOs Have Realized Companies Need a Purpose Beyond Profit. Pourquoi Unilever pourrait se séparer de ses glaces Magnum et de ses nouilles instantanées Noodle. Pourquoi Unilever pourrait se séparer de ses glaces Magnum et de ses nouilles instantanées Noodle. Getting Uncomfortable on Purpose. Why Do We Still Need Purpose? Solving the Tech Industry’s Purpose Problem. Drawing on examples of what has been successful at other companies, tech leaders have a variety of tactics at their disposal for activating purpose: Share your own purpose stories. Institutional Investors Discover the Power of Purpose.
Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE/RSO), par ISO 26000 : Quels avantages pour le secteur associatif ? Les sept piliers de la raison d'être d'une entreprise. Maif : « Devenir entreprise à mission est extrêmement engageant, pas cosmétique » [Article publié le 3 juin, mis à jour le 7 juin avec précisions sur le lancement du fonds Maif Transition, en partenariat avec Akuo Energy] La loi Pacte, promulguée le 23 mai dernier par Emmanuel Macron, crée le statut de « société à mission ». Celui-ci permet aux entreprises volontaires de faire entrer des objectifs sociaux et environnementaux dans leur objet social. Ils s’appellent les « Sustainable Natives » : ils vont bouleverser les entreprises. « Demain aucune politique ne pourra se décider sans prendre en compte les opinions d’une génération qui veut être certaine qu’elle laissera une planète viable à ses propres enfants. » L’ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve analyse devant les directeur des ressources humaines réunis par le Groupe IGS pour ses 11èmes journées Dirigeants en pays d’Avignon – consacrées cette année à « L’entreprise providence » – les grands défis auxquels vont être confrontés les politiques dans les années à venir.
Mais aussi les entreprises. Parce qu’elles vont bientôt commencer à recruter ceux qu’on appelle les « sustainable natives » – nés après 2000 et qui entrent aujourd’hui dans l’enseignement supérieur – pour lesquels le défi environnemental est crucial. « Ce qui va le plus impacter les entreprises dans les années à venir c’est la transition écologique. Des étudiants de l’université Lyon 3. Une raison d’être de l’entreprise, pour quoi faire ? La réputation des entreprises devient un facteur clef dans la valorisation boursière.
Les sept piliers de la raison d'être d'une entreprise. Marques, engagez-vous ! A quoi sert la "raison d'être" dans les entreprises. Chroniques d’experts Stratégie Le 08/07/2019. Impact positif ? Les entreprises vont-elles vraiment devoir changer ? Management bienveillant et RSE : ce que les jeunes générations attendent de l’entreprise. Les jeunes ont une image de l’entreprise globalement positive, c’est ce qui ressort de l’étude « NewGen for good : comment la nouvelle génération va transformer l’entreprise ? » que nous avons menée. Ainsi, les futurs diplômés sont respectivement 69 % et 18 % à déclarer avoir une vision du monde de l’entreprise « positive » et « très positive ».
Pour les quelque 2 700 étudiants en fin de deuxième année d’études supérieure que nous avons interrogés, l’entreprise est notamment un « cœur économique », avec « un rôle central dans le dynamisme du monde », car c’est elle qui « crée les emplois », « fait avancer les causes », et c’est donc « par elle que le changement arrive ». Les futurs diplômés estiment que « l’entreprise a le pouvoir de transformer l’humain » en offrant un espace de dépassement. L’entreprise, perçue comme « un lieu de rencontres, de réseaux et de socialisation », est le lieu d’une aventure collective.
Pas de naïveté. RSE : comment devenir une entreprise engagée ? Devenu incontournable en entreprise, le sujet de l’engagement reste délicat à concrétiser puisqu’il impose de dépasser certaines contradictions inhérentes aux modèles actuels. Écologie : les entreprises peuvent-elles se passer de RSE ? Gildas Bonnel est Président de l’agence Sidièse, mais aussi de la commission du développement durable de L’AACC. La RSE, il y croit fort : pour lui, c'est un levier d'action et de positionnement incontournable pour les entreprises.
Plus possible de faire du bullshit ! Storyline - Angie. Qui sont les « philentrepreneurs », ces nouveaux philanthropes qui ont le cœur sur la main et le nez dans leurs comptes ? RSE en open source : les entreprises se mettent à nu. Google’s Latest Message: We’re Just Here to Help. Emery Jacquillat : « Le capitalisme responsable, c’est le capitalisme qui a tout compris » La Camif, vendeuse en ligne de meubles et de linge de maison, fait partie des premières « entreprises à mission ». Défini par la loi Pacte, ce statut consacre la notion d’intérêt social et ouvre la voie à une nouvelle vision de l’entreprise. Son PDG, Emery Jacquillat, a devancé tout le monde en faisant modifier les statuts de son entreprise dès novembre 2017. Comment la tendance aux produits sains va révolutionner le capitalisme - Maddyness - Le Magazine des Startups Françaises.
RSE en France : quels sont les problèmes du système ? La RSE, sur le papier, c'est formidable. RSE des entreprises : des citoyens en forte attente, RSE. Bain Social Impact Report. Conseils de CMO : Engagement, fidélisation et marketing éthique. "Comment je suis passée de Blablacar à l’entrepreneuriat à impact" Une raison d’être de l’entreprise, pour quoi faire ? Charlotte Husson - Mister-K. Attentes étudiantes et engagement dans les organisations : l’importance des thèmes relatifs à la RSE - CGE. Société à mission : prétexte ou avancée ?
The False Choice Between Business and Ethics. Vice-Chancellor’s Social Impact Awards: 2019 Nomination Form. Les entreprises dans l'agora. L'engagement, nouvel eldorado des marques. WWF, IKEA back new sustainable feed innovation challenge. WWF, IKEA back new sustainable feed innovation challenge. Deauville Green Awards : dernier jour pour vous inscrire ! Groupe > Actualités > Le Conseil d'Administration de Carrefour propose de doter le Groupe d'une « raison d'être » Les entreprises sont-elles éternelles ? Sustainable native : pourquoi les jeunes doivent s'intéresser à l'écologie. Comment Tencent façonne l’avenir du système de santé chinois - FrenchWeb.fr. Intelligence artificielle : interview de Raja Chatila sur l'éthique. Interview Emmanuel Faber, CEO de Danone : marque engagée. Les étudiants des grandes écoles sont sensibles à l'éthique (mais encore plus au salaire) Silicon Valley Came to Kansas Schools. That Started a Rebellion. Fondation GEM, School for Business and for Society.
LinkedIn. « Une perte de sens totale » : le blues des jeunes ingénieurs face au climat. Notre Dame: How social media impacted legacy media–and vice versa. Emploi : Moralscore classe les entreprises selon leurs valeurs morales. A New School For Sustainable Fashion That's Free. Muhammad Yunus, le capitaltruiste. 15 Months of Fresh Hell Inside Facebook. Face à l’incertain, pourquoi faut-il connaître son but et sa raison d’être ? - HEROIC PEOPLE. Finalité supérieure et subsidiarité : deux leviers puissants pour un engagement pérenne des collaborateurs… Prise de position des marques : illustrer son engagement. Finalité supérieure et subsidiarité : deux leviers puissants pour un engagement pérenne des collaborateurs…
Quand les étudiants des grandes écoles sélectionnent leurs employeurs en fonction de leur politique climatique. FutureBrand. Le Medef se dote d'une «raison d'être» La mission d'entreprise. Pourquoi est-il aussi important pour une entreprise d’avoir une raison d’être. Raison d’être : réconciliation ou « fake com » ? Donner du sens : le défi des marques CPG. Facebook's mission: why building community is so important. How to donate and fundraise on Facebook. Meaningful Brands : Michelin en tête du classement. La « raison d'être », une chance pour l'entreprise. Écologie : qui sont les meilleurs directeurs RSE en France ? Définir la raison d'être de son entreprise. RSE : qui sont les plus responsables ? Interview Caroline Renoux, Birdeo. A Stockholm, H&M s'active à réduire son empreinte environnementale - Actualité : Distribution (#1086919)
L'entreprise, un responsable politique comme les autres. Paula Forteza, députée LREM : "Mes réponses à Mark Zuckerberg" LinkedIn. La vertu, un leitmotiv marketing ? The store is no longer a store, the store is a story ! Les marques peuvent-elles communiquer sur leurs bonnes actions ? Les marques peuvent-elles communiquer sur leurs bonnes actions ?