Paiement Electronique. Economie. Une bible pour comprendre l'économie collaborative. Riche et approfondi, le rapport « Synthetic Overview of the Collaborative Economy » décrit pourquoi et comment une économie construite autour des communs a toute les chances de s’épanouir au fur et à mesure que les réseaux numériques prolifèrent.
Lecture hautement recommandée. Pour tous ceux qui s’arrachent les cheveux à décrypter les dynamiques économiques et sociales à l’œuvre dans les réseaux en ligne, Michel Bauwens a publié un rapport de haute qualité intitulé « Synthetic Overview of the Collaborative Economy ». Michel, qui dirige la P2P Foundation, est à la fois un penseur et un promoteur des développements de l’économie en pair à pair. Je travaille avec lui au sein du groupe Commons Strategies Group. Rédigé à la demande d’Orange Labs, une division de l’opérateur de télécommunications français, ce rapport fournit à la fois une vue d’ensemble et une analyse des nouvelles formes de production collaborative sur Internet. Deux extraits de l’introduction en fournissent un bon aperçu :
Crise : «Le Japon prend le contre-pied total de l'Europe» A contre-courant d’une Europe qui cherche son salut dans l’austérité, le nouveau gouvernement japonais mise sur la relance et l’assouplissement monétaire.
Une réunion de la Banque centrale du Japon, ouverte ce lundi pour deux jours, devrait déboucher sur une hausse de l'objectif d'inflation. Il y a quelques jours, c'est un gigantesque plan de relance de 20 trillions de yens (175 milliards d'euros) qui a été annoncé. Le gouvernement du conservateur Shinzo Abe compte également sur la dépréciation du yen pour rendre les produits japonais plus compétitifs à l'exportation. Pour Bruno Ducoudré (photo DR), économiste spécialiste du Japon à l'OFCE, le pays «préfère sortir de la récession par la relance, puis consolider sa dette, plutôt que l’inverse». Mais sa situation serait «trop différente» de celle de l'Europe pour que ses recettes inspirent le Vieux Continent. Que se passe-t-il en ce moment entre le gouvernement japonais et la Banque centrale du pays ? Dominique Albertini. Des sous-traitants de Nike accusés de ne pas payer le salaire minimum. Free : révolution sur toute la ligne. Un an déjà !
Un an que Free Mobile, lancé le 10 janvier 2012 , a déboulé dans les pattes du trio Bouygues-Orange-SFR, chamboulant l’écosystème du secteur des télécoms au-delà de toutes les prévisions. Pour le bénéfice apparent des consommateurs, mais au prix de dégâts collatéraux qu’il reste encore à évaluer. Combien de pouvoir d’achat en plus pour les ménages ? Facialement, le bénéfice est évident.
Le forfait mobile tout illimité (voix, SMS, MMS et un ou deux gigaoctets d’Internet mobile), était proposé aux alentours de 90 euros en 2010. Parallèlement, le trafic mobile explose. L’UFC-Que choisir doute toutefois de l’intérêt de cette surconsommation. Quel impact sur l’emploi ? Dès mars 2012, le président de l’Arcep, Jean-Ludovic Silicani, se lance et prédit que 5000 à 10000 emplois risquent de disparaître en un ou deux ans, évoquant des travaux d’analystes.
Low-cost : Air France s’aligne. Michael O’Leary, le provocateur patron de Ryanair, peut jubiler.
Le modèle low-cost, qu’il a importé en Europe il y a vingt ans, a mis les compagnies traditionnelles à genoux. Résultat : de Lufthansa à Air France, les majors sont obligées de se convertir, dans la douleur, au nouveau modèle dominant, pour tenter de sauver leurs vols européens. Air France a franchi, hier, une étape symbolique, en lançant pour la première fois une offre directement copiée sur celle des compagnies à bas coûts.
Baptisée «Mini», la formule offre un produit simplifié (billet non remboursable, pas de choix du siège, bagage en soute payant) et des prix d’appel écrasés : 49,69 ou 139 euros l’aller simple, soit 20 euros de moins que l’offre classique. Ces tarifs «mini» sont proposés sur 58 lignes (Paris-province et province-Europe), en quantité limitée. Pari. Après avoir longtemps nié la menace, les majors ont compris la leçon : hors du low-cost, point de salut. Conso collaborative, don, échange, troc. Les magasins Virgin bientôt en cessation de paiement. La chaîne de magasins de produits culturels et multimédia Virgin Megastore, qui emploie 1 000 salariés en France, va déposer le bilan, après des années de difficultés financières dans un secteur bouleversé par la concurrence sur internet et le numérique.
La direction de Virgin a convoqué lundi 7 janvier un comité d’entreprise extraordinaire «dont l’objet va porter sur le projet de déclaration de cessation de paiement de l’entreprise», a annoncé une porte-parole de cette société, contrôlée depuis 2008 par Butler Capital Partners. Quinze ans après l’installation de l’emblématique Megastore des Champs-Elysées, présenté comme «le plus grand magasin de musique du monde», Virgin n’est plus en mesure de payer ses créanciers.
Economie collaborative / P2P economy. Définir l'identité numérique. Monnaies complémentaires & alternatives - Future of money. Gauche libérale. Economie.