Plan de relance européen : quelles sont les prochaines étapes ? - Budget européen - Toute l'Europe. Le 21 juillet 2020, les chefs d'Etat et de gouvernement européens s'accordaient autour d'un plan de relance exceptionnel de 750 milliards d'euros destiné à surmonter la crise du Covid-19.
Plusieurs étapes politiques, législatives et administratives doivent encore être franchies avant que les Etats membres ne perçoivent ces fonds. Le Premier ministre portugais António Costa (à gauche) en compagnie des présidents de la Commission européenne Ursula von der Leyen (au centre) et du Parlement européen David Sassoli (à droite) lors de la cérémonie de signature de la facilité pour la reprise et la résilience - Crédits : Jennifer Jacquemart / Commission européenne Pour financer ce nouvel instrument d'un montant de 750 milliards d'euros intitulé "Next Generation EU", les 27 Etats membres ont décidé de s'endetter en commun.
Avant de lever un tel emprunt, la Commission européenne doit y être autorisée par l'ensemble des parlements nationaux. Plans de soutien en Europe : qui en fait le plus. Après avoir imposé des mesures de confinement plus ou moins strictes pour tenter d’endiguer la propagation du Covid-19, les gouvernements européens ont sorti le carnet de chèque pour soutenir leurs économies respectives. « Tout sera mis en œuvre pour protéger nos salariés et pour protéger nos entreprises quoi qu’il en coûte », a ainsi insisté Emmanuel Macron dès son allocution du 12 mars.
Tous les plans d’urgence nationaux en Europe ont ainsi tenté de répondre à une triple problématique : débloquer des moyens supplémentaires pour le système de santé, protéger les emplois et éviter les faillites d’entreprises. Pour ce faire, l’arsenal des mesures fiscales déployées comporte trois volets, tels qu’identifiés par les économistes de l’institut Bruegel qui ont tenté de compiler ces mesures. Des aides, des reports et des garanties Premièrement, des aides directes aux entreprises ou aux ménages qui ont été ou seront déboursées dans les prochaines semaines.
Déficit : pourquoi l’Italie est-elle rappelée à l’ordre mais pas la France ? Comment expliquer que l’une soit mise sous pression par les institutions européennes, alors que l’autre passe à travers les gouttes ?
C’est désormais officiel : pour la première fois dans l’histoire européenne, la Commission a rejeté la proposition de budget d’un des Etats membres : l’Italie. Les multiples promesses de campagne de la coalition populiste Ligue-Mouvement 5 étoiles qui figurent dans cette loi de finances entraîneront un dérapage « sans précédent » du déficit, selon Bruxelles. [Xerfi] Pacte de stabilité : un bilan calamiteux. Le pacte budgétaire ou l'indigestion de règles. Le Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance n'est pas la panacée pour régler les problèmes de la zone euro.
Ce n'est pas d'un carcan de règles, aussi sophistiquées soient-elles, dont l'économie européenne a besoin. Comprendre le MES en 3 minutes. L'élaboration du budget de l'Etat. Le budget de l'Union Européenne. Zone euro : « Augmenter les salaires là où les finances publiques le permettent » Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne (BCE), l'a encore rappelé lundi 22 septembre devant le Parlement européen : « Aucun stimulant monétaire ou budgétaire ne peut avoir le moindre effet notable s'il ne s'accompagne pas de réformes structurelles. » Façon polie d'appeler les Etats à agir enfin, eux aussi, pour soutenir la croissance… Depuis quelques mois, les voix critiquant le mauvais fonctionnement des politiques économiques dans la zone euro sont de plus en plus nombreuses à se faire entendre.
La note publiée mardi par Michel Aglietta, économiste au Centre d'études prospectives et d'informations internationales (Cepii), pour le think tank de centre gauche Terra Nova, fait polémique. En d'autres termes : au lieu de s'entendre sur un objecti... Le six-pack, paquet de six mesures législatives visant à renforcer la gouvernance économique, est entré en vigueur - Europaforum Luxembourg - 2011. Quatre ans après, la diète continue en Grèce. Les fonctionnaires grecs en ont assez.
Et le font savoir. Mardi 23 septembre, le puissant syndicat de la fonction publique grecque, Adedy, a appelé à une grève de 24 heures pour lutter contre le nouveau système d'évaluation des fonctionnaires mis en place par le ministère de la réforme de la fonction publique et de l'e-gouvernance, l'Ydmed. La date n'a pas été choisie au hasard. C'est aussi ce mardi que devait se conclure, devant la Cour suprême, le long combat des 595 femmes de ménage du ministère de l'économie et des finances, placées en disponibilité le 17 septembre 2013. « Concrètement, la disponibilité, cela veut dire qu'après une période chômée de huit mois, payée à 75 % de mon salaire, on me vire, sans indemnités de licenciement, après plus de douze ans de service », explique Athanassia Théodoropoulos, 39 ans.
L'Europe desserre un peu l'austérité. La crise grecque à la lumière de la théorie des jeux. LE MONDE ECONOMIE | | Par Christian Schmidt (Professeur émérite, université Paris-Dauphine) Allers-retours, fausses sorties, menaces, déclarations fracassantes et aujourd’hui mauvaise anticipation du résultat du référendum… autant de signes qui, en entretenant le suspense grec, témoignent des difficultés des acteurs à cerner la réalité avec les boussoles classiques de la macroéconomie (ratios d’endettement, comptes budgétaires…) et de la politique (rapport de forces).
Il existe cependant une grille d’analyse qui peut éclairer les méandres de cette tortueuse négociation : la théorie des jeux. D’autant que l’un de ses protagonistes, le ministre des finances Yanis Varoufakis, qui vient de démissionner, lui a consacré un ouvrage important quand il enseignait l’économie en Australie (Rational Conflict, Blackwell, 1991). Le défi posé aux joueurs paraissait simple : trouver une solution à la dette grecque avant la date butoir du 30 juin. Les événements ont montré que c’était plus compliqué. Grèce : retour sur 7 années de crise. Le pacte budgétaire européen pour les nuls. PACTE BUDGÉTAIRE - Souvent évoqué lors de la campagne présidentielle, fruit de conflits dans la majorité et objet de manifestations dimanche 30 septembre, le pacte budgétaire européen suscite beaucoup de débats, sans forcément avoir été expliqué avec pédagogie.
Le texte, baptisé "traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance", souvent surnommé "pacte budgétaire", s’inscrit dans une suite logique. Il s’intéresse surtout à la zone euro, conditionnant la poursuite de l'aide aux pays en difficulté de la zone, et rend possible des avancées en matière d'union politique. Il vise à renforcer la discipline commune à la suite de la crise de la dette. Traduction: assainir les comportements de "pays-cigales", comme la Grèce, qui paient à crédit leurs dépenses publiques. Voilà pour les présentations générales. Le HuffPost dresse en quelques points stratégiques, les principaux axes qui le définissent. "Règle d'or" budgétaire. Pacte de stabilité : Jean-Claude Juncker prêt à plus de « flexibilité » Vie et mort du pacte budgétaire. Le « pacte budgétaire », officiellement appelé « Traité sur la stabilité, la gouvernance, la coopération » (TSCG), avait été la grande affaire de l'année 2012.
Ce pacte avait été imposé en décembre 2011 par Angela Merkel à un Nicolas Sarkozy alors dans sa période de germanophilie inconditionnelle. Adoptée le 2 mars 2012 par le Conseil européen, le TSCG a finalement été ratifié par 25 Etats membres de l'UE (seuls manquent à l'appel le Royaume-Uni, la Croatie et la République tchèque) et est entré en vigueur le 1er janvier 2013. Qu'est-ce que le pacte budgétaire ? En quoi consiste ce « pacte budgétaire » ? La nouvelle flexibilité budgétaire de Bruxelles.
LE MONDE ECONOMIE | | Par Cécile Ducourtieux (Bruxelles, bureau européen) Jean-Claude Juncker avait promis une Commission plus politique : le président de la Commission européenne et son collège de commissaires tiennent parole.
Au risque de relancer la polémique sur le manque de crédibilité du pacte de stabilité et de croissance (PSC), un des piliers de la monnaie unique. Mercredi 18 mai, l’institution communautaire a décidé de reporter au début du mois de juillet sa décision, très délicate, au sujet du lancement, ou non, d’une procédure de sanction contre l’Espagne et le Portugal pour non-respect de leurs engagements budgétaires. Soit après le résultat des législatives espagnoles, prévues le 26 juin, alors que le premier ministre conservateur, Mariano Rajoy, espère conserver son poste.
Rome également épargné L’Espagne et le Portugal étaient dans l’œil du cyclone depuis des semaines.