Stravinsky, Le Sacre du Printemps (Nijinsky Version 1913 Ballett Mariinski Theater) Extrait : Augures printaniers, Le Sacre du printemps - Chorégraphie Nijinski, puis Sacha Waltz. Le Sacre du Printemps, chorégraphie de Pina Bausch (Augures vers 3'50) Le sacre du Printemps par la Compagnie HEDDY MAALEM (extrait sur le site de la cie) Stravinsky, Le sacre du printemps, direction de Pierre Boulez (orchestre, sans ballet) Documentaire dans lequel Stravinski évoque entre autre la création du Sacre du Printemps. Igor Stravinsky (Site France Musique) Igor Fiodorovitch Stravinsky est un compositeur, pianiste et chef d’orchestre russe (naturalisé français puis américain), du XXe siècle.
L’unité de son œuvre s’observe dans son audace, l’ensemble de ses compositions s’applique à oser franchir les barrières des conventions stylistiques. Véritable citoyen du monde, il nait en Russie, se réfugie en Suisse pendant la première guerre mondiale, s’épanche ensuite de la France où il obtient la nationalité. Il se lie d’amitié avec toute une partie de l’intelligentsia avant-gardiste. On peut citer son amitié sincère pour Picasso, ou sa liaison avec Coco Chanel. Il part ensuite pour les Etats-Unis, où il obtient là-bas aussi la nationalité. . Son père chanteur et sa mère pianiste, Stravinsky est affecté par le manque de tendresse reçue dans sa jeunesse, et l’insistance de ses parents pour qu’il ne fasse pas de la musique son métier.
Sa vie en 6 dates : Son œuvres en 6 dates : Le Sacre du Printemps, Igor Stravinsky (Site Ircam) L'idée de la composition du Sacre du Printemps suivit la composition de l'Oiseau de Feu mais sa réalisation dut attendre que Petrouchka soit achevé. « En finissant à Saint-Pétersbourg les dernières pages de l'Oiseau de Feu, j'entrevis un jour, de façon absolument inattendue, car mon esprit était alors occupé par des choses tout à fait différentes, j'entrevis dans mon imagination le spectacle d'un grand rite sacral païen : les vieux sages, assis en cercle et observant la danse à la mort d'une jeune fille qu'ils sacrifient pour leur rendre propice le dieu du printemps.
Ce fut le thème du Sacre du Printemps. Je dois dire que cette vision m'avait fortement impressionné et j'en parlai immédiatement à mon ami le peintre Nicolas Roerich, spécialiste de l'évocation du paganisme… À Paris, j'en parlai aussi à Diaghilev qui s'emballa d'emblée pour ce projet. » (I.S.) On sait le scandale que provoqua la création de cette œuvre « révolutionnaire ». Vaslav Fomitch Nijinski (Larousse) Danseur et chorégraphe russe d'origine polonaise (Kiev 1889-Londres 1950).
Bronislava Nijinska ou Nijinskaïa (Minsk 1891-Pacific Palisades, Los Angeles, 1972) est la sœur du précédent. Vaslav Nijinski Danseur étoile des Ballets russes de Serge de Diaghilev, Vaslav Nijinski fut, avec Michel Fokine, le brillant maître d'œuvre de la rénovation du ballet classique. La maladie mentale qui le frappa ajoute la dimension du drame à la destinée d'un artiste qui avait été sur scène l'incarnation même de l'élan vital.
Le nouveau dieu de la danse Descendant d'une lignée de danseurs d'origine polonaise, Vaslav Nijinski est le deuxième d'une famille de trois enfants, que le père abandonne alors qu'il est âgé d'à peine 7 ans. Création du Sacre du printemps le 29 mai 1913 (site Archives de France) 29 mai 1913 “ L'Élue ”, ballet Le Sacre du Printemps d’Igor Stravinsky lors des représentations au théâtre des Champs-Élysées à Paris en 1913 Photo par Charles Gerschel - ©Lebrecht/Rue des Archives Paris, début du XXe siècle.
La mode est aux Ballets russes de Diaghilev. Proust, dans La Recherche, parle de “ charmante invasion ”. On voit alors triompher, avec Schéhérazade (juin 1910), la nouveauté et l’audace. On peut voir un symbole dans le fait que le ballet est donné au théâtre des Champs-Élysées, bâtiment flambant neuf et contesté, œuvre d’Auguste Perret, le père de l’architecture moderne française. Outre que l’argument du ballet (le sacrifice d’une jeune vierge pour saluer le printemps) est sans portée morale, la musique et la chorégraphie sont déroutantes. Tout dans le Sacre heurte la conception traditionnelle de l’art, qui privilégie la symétrie, la régularité, la grâce et l’harmonie. Guillaume de Sardes historien de l’art et écrivain.
Les ballets russes à Paris. Théâtre du Châtelet, 18 mai 1909 Couverture de la revue Comoedia.
Première saison des Ballets russes à Paris par Léon Bakst, Lev Samoïlevitch Rosenberg, 1909 Paris, bibliothèque de l’Opéra © RMN/Agence Bulloz. Deux ouvrages à consulter ou emprunter au CDI. Comoedia, Jounal publié le 31 mai 2013 relatant la création du Sacre du Printemps (Site de Gallica Bnf) Aller au contenu.