Je suis prof - Okapi 100% ADO – Le blog des années collège. Ce crime affreux, qui bouleverse le pays, repose la question de la liberté d'expression.
Un sujet que nous abordons souvent dans les pages d'Okapi pour vous, les collégiens qui nous lisent. Mais aussi vos enseignants dont nous sommes solidaires ! Vendredi 16 octobre, vers 17 heures, des policiers municipaux de Conflans-Sainte-Honorine, dans les Yvelines, ont découvert le corps sans vie d'un homme mutilé, près du collège du Bois d'Aulne. À ses côtés se trouvait l'auteur du meurtre, pris en chasse par une patrouille de la brigade anti-criminalité.
Avant de tomber sous les tirs des forces de l'ordre, l'individu les aurait menacées en lançant le cri de "Allahou Akbar" ("Dieu est grand " en arabe). Samuel Paty, 47 ans, enseignait l'histoire-géographie au collège du Bois d'Aulne. À la suite de ce cours, de nombreux troubles se sont produits dans le collège. L'auteur de l'attentat avait 18 ans !
Des gerbes de fleurs devant les portes du collège. Mistinguette 2.00 25 oct. 2020 à 12h23 Amandine. Pourquoi tuer un professeur ? Dessins qui se moquent Samuel Paty, 47 ans, était professeur d’histoire-géographie au collège du Bois-d’Aulne, à Conflans-Sainte-Honorine, à une heure au nord de Paris.
Début octobre, il organise dans l’une de ses classes une discussion autour de la liberté d’expression. Pour expliquer qu’en France, on a le droit de se moquer de beaucoup de choses, dont la religion, il montre des caricatures, des dessins faits pour exagérer et se moquer. Elles représentent le guide des musulmans, le prophète Mahomet. Plusieurs attaques Ces dessins ont déjà été à l’origine de plusieurs attentats en France, comme l’attaque contre le journal Charlie Hebdo en janvier 2015. Hommages. « Mieux réguler les réseaux sociaux » après l’assassinat de Samuel Paty ? Après l’atroce assassinat de notre collègue Samuel Paty, le temps des hommages a rapidement cédé la place aux contre-offensives politiques.
Pour le porte-parole du Gouvernement, les responsables étaient tout trouvés : « les choses ont démarré sur les réseaux sociaux avec des vidéos notamment de ce parent d’élève et se sont terminées sur les réseaux sociaux avec cette photo abjecte qui a été postée par le terroriste« . Il ajoutait que « oui, ils ont une responsabilité, oui, on doit arriver à mieux les encadrer« . La majorité parlementaire avait cherché à réformer la question cette année. Le fait que ce texte ait été censuré en quasi-totalité par le Conseil constitutionnel n’a pas poussé le Premier ministre à l’humilité, comme on aurait pu s’y attendre.
Cette tentative avortée, tout à coup relatée comme un fait d’armes, a été abondamment applaudie dans l’Hémicycle, sous le regard gourmand de son architecte Laetitia Avia. Malheureusement, aucune de ces affirmations ne nous paraît exacte. Samuel Paty : et la folie fermenta sur les réseaux sociaux - Par La rédaction. Comment, d’un incident dans une classe de 4e d’un collège des Yvelines, en arrive-t-on à la décapitation d’un professeur, et à une vague de sidération et d’indignation équivalent à celle qui avait suivi les attentats de Charlie et de l’Hypercasher ?
Dans une prise de parole, vendredi soir, devant le collège du Bois d’Aulne, Emmanuel Macron a évoqué des "pressions" sur la principale. L'enquête menée par le Parquet National Antiterroriste, qui s'est immédiatement saisi -la police a rapporté avoir entendu des cris "Allahou Akhbar"-, devrait faire la lumière sur les dix jours qui séparent le cours, de l'assassinat.
AVEC LES ELEVES // Les petits citoyens Hebdo_26_10_2020.pdf. Lynchage de Samuel Paty sur les réseaux sociaux : comment réguler les algorithmes de la haine ? L’enquête sur l’assassinat du professeur Samuel Paty, perpétré ce vendredi 16 octobre à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), indique que la polémique survenue après l’un de ses cours sur la liberté d’expression a été intentionnellement faussée, puis relayée sur les réseaux sociaux, devenus de véritables tribunaux virtuels.
Un hommage national lui sera rendu ce mercredi 21 octobre. Reste cette question : le régulateur a-t-il les moyens d’agir face aux réseaux sociaux ? Un lynchage public Abdouallakh Anzorov, auteur de l’attaque de Conflans abattu par les forces de l’ordre peu après le meurtre, n’était pas un élève du professeur Paty ; sur le réseau Twitter, il communiquait sous le profil @Tchétchène_270. Son message de revendication publié sur ce réseau social, accompagné d’une photo de Samuel Paty décapité, a été supprimé puis son compte désactivé. Assassinat de Samuel Paty : une semaine après, où en est l'enquête ? Une semaine après l'assassinat barbare de Samuel Paty, près de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), des interrogations perdurent.
Les enquêteurs commencent à avoir une idée précise de l'enchaînement des faits ayant conduit à la décapitation de ce professeur d'histoire-géographie de 47 ans, mais des zones d'ombre subsistent sur la radicalisation de l'assaillant. La justice va devoir également déterminer le degré de responsabilité des sept personnes mises en examen. Franceinfo fait le point sur l'enquête. Le déroulement des faits Tout commence avec un cours d'enseignement moral et civique sur la liberté d'expression, lors duquel Samuel Paty montre à ses élèves des caricatures de Mahomet. AVEC LES ELEVES // Mon Quotidien, du 20 octobre 2020. AVEC LES ELEVES // L'Actu, du 20 octobre 2020. AVEC LES ELEVES // Salut l’info ! # 23 octobre 2020 - Podcast d'Astrapi.
Qu'est-ce qu'un attentat?