Impact des pratiques agricoles sur la biodiversité. Les pratiques agricoles actuelles occasionnent de multiples dommages à la biodiversité, alors que des solutions alternatives plus écologiques sont disponibles.
Il s'agit notamment de l'utilisation de pesticides, de la fertilisation, de l'arrosage des cultures, du labour... Les pratiques agricoles actuelles occasionnent de multiples dommages à la biodiversité, alors que des solutions alternatives plus écologiques sont disponibles. L’espace agricole français représente 53% du territoire métropolitain et abrite une part importante de la diversité biologique. L’évolution des pratiques agricoles actuelles est donc déterminante pour maintenir voire restaurer la biodiversité à l’échelle nationale. Comment préserver la biodiversité sur les terres agricoles ? Et si la préservation de la biodiversité passait par la voie contractuelle ?
C'est l'une des pistes prévue par le projet de loi "biodiversité". Des mesures plus contraignantes sont toutefois envisagées. Parmi les dispositions prévues par le projet de loi sur la biodiversité présenté le 26 mars dernier en Conseil des ministres figurent des mesures visant à maintenir ou reconquérir la biodiversité en milieu agricole.
"Le texte modernise également nos moyens de protection des espaces naturels et des espèces sauvages (…) en déployant de nouveaux outils gradués permettant des mesures pérennes de protection et de gestion de la biodiversité, en particulier en milieu agricole, sans nécessiter une acquisition", avait annoncé Philippe Martin. Que visait par là le ministre de l'Ecologie ? Des contrats créant des obligations réelles Cet outil reposera sur la liberté contractuelle. Par ces contrats seraient mises en place des obligations "réelles", c'est-à-dire attachées à la propriété elle-même. CNRS/sagascience - Modes de gestion agricole et influences sur la biodiversité du sol. Pêche et développement durable. Les ressources halieutiques (ressources de la pêche) sont limitées en quantité.
Elles sont renouvelables, mais il s’agit pour permettre leur renouvellement, de doser les prélèvements effectués sur les stocks existants de poissons et de fruits de mer. Éviter la surexploitation de ces ressources permet d'éviter l’extinction définitive des ressources. Cela dit, les méthodes de pêche intensive pratiquées ne sont pas durables, "la course aux poissons" épuise très rapidement les ressources de la mer.
Les pêcheurs prélèvent toujours plus de poissons dont le nombre est pourtant limité, afin d’augmenter leur production et leur rémunération. D’après un communiqué de l’IFREMER, "ce comportement est individuellement rationnel dans la mesure où tout pêcheur qui n'améliorerait pas ses capacités de pêche verrait sa production et ses rémunérations réduites du fait des comportements des autres pêcheurs. Comment préserver la biodiversité marine ? De nombreuses espèces marines sont menacées d'extinction à cause des pratiques humaines (et notamment la sur pêche).
Il convient donc de mettre en place des mesures afin de limiter notre atteinte sur le milieu marin, et de préserver les ressources marines. La consommation de produits halieutiques a considérablement augmenté au cours du vingtième siècle, passant ainsi d’1,5 million de tonnes en 1850 à 60 millions de tonnes dans les années 1980. Cette surexploitation des ressources marines pour nourrir une population humaine croissante n’est pas sans conséquence sur la biodiversité marine. La biodiversité dans les filets de la pêche. Une source de protéines Dans l’alimentation humaine, le poisson est d’ores et déjà la première source de protéines au monde, devant les viandes de volaille et de porc.
Il permet déjà à près de 17 % des êtres humains de couvrir l’essentiel de leurs besoins en protéines : dans 10 à 15 ans, la demande aura plus que doublé. «Sans élevages de poissons, impossible de répondre aux besoins protéiniques d’une population en pleine croissance », affirme Ulfert Focken, expert en élevage et alimentation aquacoles au Thünen-Institut d’Ahrensburg en Allemagne.
L’aquaculture est en effet bien plus avantageuse que l’élevage porcin ou bovin, car les poissons et autres organismes marins s’alimentent moins que les animaux terrestres. Pour produire un kilo de viande de bœuf par exemple, il faut 15 fois plus de nourriture que pour produire un kilo de carpe. Un poisson sur deux provient de l’élevage. La ville-nature - Ville et biodiversité - CNRS sagascience. La biodiversité : un écosystème à préserver. CNRS/sagascience - Dossier Biodiversité. La biodiversité : un concept récent. Destruction de la biodiversité. La biodiversité est l'ensemble de toutes les espèces animales et végétales qui constituent tous les écosystèmes terrestres, quelque soit leur taille (de la petite flaque d'eau à l'océan).
Les plantes, les animaux, les organismes microscopiques, les forêts, les mers... sont constitués d'une infinité d'écosystèmes de tailles variables. Les êtres vivants qui peuplent les écosystèmes interagissent sur ceux-ci. Les êtres vivants ont des relations multiples : ils se chassent, se mangent entre eux ou mangent les mêmes espèces, s'entraident... Actuellement, la diversité de la faune et la flore terrestre et marine subit une érosion sans précédent. Selon la Fondation Nicolas Hulot, les espèces disparaissent à un rythme mille fois supérieur au taux d'extinction naturel et cette crise d'extinction sans précédent est due à l'activité directe ou indirecte des hommes. Selon le dernier rapport de l'IUCN 2007, 16306 espèces sont menacées, 765 sont amenées à disparaître, et 85 sont déjà disparues.