Discours d'un arbre sur la fragilité des hommes - Olivier Bleys. Le magnifique roman chinois d’Olivier Bleys. Le Rhus Verniciflua est vulgairement appelé « l’arbre à laque » ou « sumac au vernis » ou encore « sumac d’Extrême Orient ».
C’est à partir de sa sève, mainte fois travaillée que se fait la plus belle laque dont se servent les artisans chinois pour embellir leurs meubles, certains ustensiles, etc. Un de ces arbres, depuis des temps immémoriaux, se trouve sur la parcelle de terre autour d’une maison dans la banlieue de Sheyang où vit, survit, la famille Zhang.
Tout autour ce ne sont que des ruines d’usines, d‘entrepôts désaffectés, restes de cette Chine maoïste devenue obsolète, car ne remplissant plus les conditions de rentabilité financière actuelle. Whei, le père de famille, est au chômage, ne fait vivre sa famille (son épouse, sa fille, ses beaux-parents, le grand oncle) que grâce aux allocations chômage et aux petites rapines qu’il fait. Ce qui lui importe est de trouver du charbon pour pouvoir entretenir le poêle tout au long des hivers très rigoureux de la province. Emile Cougut. Olivier Bleys: arbres en pleurs dans la Chine d'aujourd'hui. La valeur des choses est une notion parfois très subjective.
Ainsi, pour les Zhang, leur trésor n'est autre qu'un vieux sumac - dit "arbre qui pleure" - qui trône dans le jardin. Il faut dire que sous celui-ci reposent les dépouilles de Bao et Fang, les parents de Wei, désormais chef de famille. Cet ouvrier au chômage tente de survivre dans sa modeste maison de Shenyang, ville en plein essor du Nord-Est de la Chine. Il a promis à ceux qui vivent sous son toit - sa femme, Yun, leur fille, Meitin, et le vieil oncle Hou-Chi - qu'ils seraient un jour propriétaires de cette petite bâtisse, que le bailleur actuel - un parrain local - est censé leur céder. >> Retrouvez tous nos articles et critiques sur la rentrée littéraire Après bien des tracas, Wei réussit enfin à obtenir son titre de propriété. Discours d’un arbre sur la fragilité des hommes d’Olivier Bleys (Albin Michel) « Littérature sans Frontières » est une chronique de Pierre Guelff.
Formidable titre avec « Discours d’un arbre sur la fragilité des hommes », un extraordinaire roman en forme de contes d’Olivier Bleys (Albin Michel). C’est l’histoire d’une famille chinoise composée de cinq personnes, qui vit dans la précarité au milieu d’usines désaffectées et d’entrepôts à l’abandon. Le père, Wei, ancien ouvrier jeté au chômage, poursuit un rêve : celui de devenir propriétaire de la masure, afin d’honorer un serment fait à ses parents qui reposent pour l’éternité sous un arbre à laque planté il y a de nombreuses décennies. Avec des économies réalisées sur de maigres revenus, il réunit l’argent nécessaire pour réaliser son rêve, mais un immense projet minier menace Wei et les siens d’expulsion. L’arbre sacré serait également sacrifié dans cette Chine capitaliste qui ne transige pas sur la question. Olivier Bleys : "Discours d'un arbre sur la fragilité des hommes"
Volubilis : le blog d'Olivier Bleys. L'écrivain Olivier Bleys a participé, en 2014, à la résidence "Des écrivains en impesanteur" Olivier Bleys, résident en octobre 2014 Dans le cadre de la résidence Des auteurs en impesanteur proposée par l'Observatoire de l'Espace du CNES, l'écrivain Olivier Bleys a participé à un vol à bord de l'airbus Zéro-G le 7 octobre 2014.
Depuis vingt ans et la publication de son premier livre, il nourrit le projet de « devenir le premier ou l’un des tout premiers écrivains de l’Espace ». Ce vol en Zéro-G constituait donc pour lui la première étape de cette longue entreprise. Il nous livre ici son premier texte littéraire issu de cette expérience. Comment travaille… Olivier Bleys ? Après une petite pause, voici un nouvel entretien : cette fois je m’intéresse à Olivier Bleys, qui le temps d’un passage à Paris (l’auteur vit à Bordeaux) a bien voulu me rencontrer pour répondre à mes questions.
Cet écrivain a signé de nombreux livres : romans bien sûr, mais également essais, bandes dessinées, récits de voyages, pièces radiophoniques, et a déjà une quinzaine d’années d’expériences diverses dans l’écriture. Mais on peut y déceler quelques traits communs : l’attrait pour les petites histoires de la grande Histoire, l’amour de la langue et des mots justes, et une grande envie de voyager. Mais pour l’heure, retour à Olivier Bleys : comment travaille-t-il ? Pour trouver une idée de roman, qu’est-ce qui vous inspire ? Je pense que cela dépend beaucoup du genre de roman que l’on écrit, jusqu’ici les miens s’inscrivaient plus dans l’Histoire.