Covid-19 : vers une réorganisation du travail ? Publié le 19/10/2020 Une grande étude menée auprès d’un panel d’employés de 7 pays, publiée aujourd'hui par Barco, le leader mondial des solutions de visualisation et de collaboration, révèle l’évolution des attentes des employés à l'égard de l’organisation du travail au lendemain de la pandémie COVID-19.
L’étude – dont l’échantillon comprend 1 750 employés dans sept pays différents (250 pour chacun des pays suivants : États-Unis, Royaume-Uni, France, Allemagne, Australie, Inde et Émirats-arabes unis) en partenariat avec Dynata – révèle que seuls 15 % des employés souhaitent continuer à travailler à domicile à temps plein après la levée des restrictions liées à la Covid-19.
Les employés souhaitent plutôt un mode de travail hybride, où ils passent la plupart de leur temps au bureau mais où ils ont la possibilité et la liberté de travailler à domicile lorsque cela leur convient le mieux ou lorsque le type de travail qu'ils doivent effectuer leur convient. Connaissez-vous le portail de veille des conditions de travail de l’Anact ? Mode d'emploi. Le télétravail devient facile à mettre en place pour les entreprises et facile à demander pour les salariés61% des français aspirent au télétravail, pourtant, il n’est une réalité que pour 17% d’entre eux.
C’est pourquoi, le Gouvernement a créé un droit au télétravail pour les salariés français dans la loi pour le renforcement du dialogue social. Le télétravail répond à une demande à la fois sociale, économique et environnementale. Plus encore, le télétravail permet une meilleure conciliation entre vie personnelle et professionnelle.Si de nombreuses entreprises ont déjà engagé cette démarche, il faut aller encore plus loin, dès lors que les fonctions exercées par le salarié le permettent : • en offrant la possibilité aux entreprises de s’organiser en interne ;• en donnant un droit au télétravail aux salariés. La loi sur le renforcement du dialogue social apporte des simplifications majeures pour mettre en place le télétravail. par un accord collectif ; Questions/réponses Je suis salarié. Le télétravail de plus en plus dans l'air du temps. Le concept de télétravail est intimement lié à l’évolution des nouvelles technologies.
Le code du travail définit d’ailleurs les contours du dispositif en se référant aux NTIC : « Le télétravail est une forme d’organisation et/ou de réalisation du travail utilisant les technologies de l’information… ». En même temps, le télétravail permet de résoudre des problèmes de transport, d’espace de travail et de contraintes familiales. Selon le Think Thank Fondation Concorde, près de 25% des actifs français seraient éligibles au télétravail soit près de 6,7 millions de travailleurs. Rappelons que le télétravail repose sur deux grands principes : le bi-volontariat et la réversibilité. Sans titre. Cette étude est basée sur un panel de 1 301 participants, issus d’entreprises de 500 salariés et plus.
Elle analyse le chemin qui reste à parcourir aux entreprises pour devenir de véritables digital workplaces selon quatre axes principaux : la technologie et les usages associés, l'organisation et ses processus, les ressources humaines et la place de travail. Elle donne un éclairage inédit sur la perception des collaborateurs et des managers concernant la transformation numérique en France… et le chemin qui reste à faire. 68 % des salariés ont une opinion positive de la transformation numérique des entreprises.
154000646. Comment la révolution technologique bouleverse l'organisation du travail. INFO LE FIGARO - Un nouveau rapport du Conseil d'orientation pour l'emploi, dédié aux conséquences sur l'organisation du travail de la révolution numérique à l'œuvre, dresse les effets positifs et négatifs des modifications de pratiques en entreprise. Sera-t-il possible, comme l'écrivait Gide, de «trouver sa joie au travail»avec la révolution numérique? Pour répondre à cette interrogation, le Conseil d'orientation pour l'emploi (COE) s'est penché, dans son troisième volet sur l'impact des nouvelles technologies sur l'emploi, dévoilé par Le Figaro, sur les questions d'organisation du travail.
Dans ses précédents opus, le conseil avait établi que le volume des emplois essentiellement peu ou pas qualifiés, fragilisés par l'automatisation dans une quinzaine d'années, était de l'ordre de 10 %. Il avait également démontré qu'environ 50 % des emplois devraient, sur la même période, se reconfigurer. Le «Sans Bureau Fixe» peut-il devenir le salarié de demain ? Espaces de travail partagés, nomades digitaux, entreprises sans bureaux … les besoins changent, les carrières aussi. Quel droit à la déconnexion pour les salariés après loi du 1er janvier 2017 dite loi Travail ? Par Johan Zenou, Avocat. Depuis le 1er janvier 2017, le droit à la déconnexion est entré en vigueur dans le cadre de la loi Travail.
L’objectif est de mieux respecter les temps de repos et de congés des salariés et de séparer de manière significative leur vie professionnelle de leur vie privée. Une loi très attendue dans un monde hyperconnecté où le nombre de burn out croit constamment. 1. Qui est concerné par le droit à la déconnexion ? La loi n°2016-1088 du 8 août 2016 octroit aux personnes travaillant dans des entreprises de plus de 50 salariés un droit à la déconnexion. 2. L’un des objectifs principaux du droit à la déconnexion est bien sûr de rétablir une vraie séparation entre vie privée et vie professionnelle. 3.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le droit à la déconnexion ne commence pas à la fin des heures de travail mais bien pendant. Certaines grandes entreprises ont déjà commencé à opérer ce type de changements. 4. Il n’y pas de droit à la déconnexion universelle. Comment concilier transformation numérique et qualité de vie au travail ? Retours d'expériences. Pourquoi avoir retenu le thème QVT et numérique pour lancer un appel à projets en 2016 ?
"Robotisation, transformation numérique, développement de l’intelligence artificielle... Cobotique : risques et opportunités pour l'homme au travail. Une technologie prometteuse Les robots industriels ont été longtemps séparés des opérateurs pour des raisons de sécurité.
Les technologies évoluent et tendent à privilégier les robots collaboratifs qui travaillent sans risques, aux côtés des humains. Ces avancées impactent l'industrie mais également des secteurs non-industriels et domestiques. Moins coûteux que les robots industriels traditionnels, leur vocation est d’aider l’humain dans les tâches les plus pénibles en toute sécurité. Il existe trois grands types de "cobots": les robots collaboratifs pilotés par un opérateur à proximité immédiate du système, les cobots commandés à distance et les exosquelettes (structures électromécaniques qui assistent l'opérateur dans son effort).
Certains fabricants assurent un retour sur investissement inférieur à une année et des gains de productivité pouvant atteindre 35 %. Réduire la pénibilité… mais pas sans risques Une technologie qui doit encore faire ses preuves Réussir l’interface homme-robot. Quelles conditions de travail pour les travailleurs des plateformes numériques ? A nouveau type d’employeur, nouvelle forme d’emploi Au sein de l’ensemble des plateformes numériques, ce sont surtout les « plateformes qualifiées de collaboratives » qui suscitent des interrogations quant à leur impact sur l’emploi, le travail, les conditions de travail et, plus globalement, sur le modèle social.
Les plateformes collaboratives développent une économie lucrative de services en ligne (comme Uber, Airbnb). Elles sont à distinguer de l’activité de l’économie collaborative (appelée parfois Economie du Partage) qui ne concerne que la relation entre particuliers dans un but non lucratif et vise à produire de la valeur en commun. Par ailleurs, comme nous l’indiquons dans notre article « Le modèle économique des plateformes » et comme le souligne un rapport de l’OIT en 2016, les plateformes collaboratives règlementent elles-mêmes leur marché.