Monumenta2010 pdf Christian Boltanski. Monumenta 2010 : « Personnes » de Christian Boltanski. Après l'allemand Anselm Kieffer et l'américain Richard Serra, c'est au tour du français Christian Boltanski d'investir la nef du Grand Palais à Paris pour la troisième édition de la Monumenta.
Mémoire individuelle et mémoire collective, défi contre le temps et l'absurdité du destin, rempart contre la mort et l'oubli, Christian Boltanski installe la disparition des corps et restitue l'éternité des âmes avec « Personnes ». L'interview de Christian Boltanski en intégralité - Exclusivement pour le web Des boîtes de biscuits comme un mur d'archives, des rectangles d'habits comme des tombeaux, le tout au rythme de battements de cœur, Christian Boltanski nous invite à célébrer notre condition d'être vivant : un jour nous serons morts et oubliés. « C'est une forme de vaste lieu de commémoration, comme de très grands cimetières. Ici, on doit se poser des questions. Le reportage Expositions Sur ARTE Livres. Monumenta 2010, Boltanski: Personnes, l'absence, la présence et le hasard.
Dès l'entrée, le regard bute sur un mur de boîtes de biscuits rouillées, sorte d'iconostase séparant le monde profane du monde symbolique.
Le bruit hypnotique de centaines de coeurs battant désunis s'amplifie lorsqu'on découvre l'installation de Christian Boltanski sous la verrière du Grand Palais. Le son vient des haut-parleurs qui encadrent au sol 69 rectangles, carrés de cimetière, recouverts de vêtements usagés. S'y ajoute les grincements d'une grue qui prélève et rejette des vêtements sur une montagne de fripe. L'immense nef résonne comme une usine. Personnes, installation de Christian Boltanski Monumenta 2010, Grand Palais, Paris « Ce qui m’intéresse principalement aujourd’hui c’est que le spectateur ne soit plus placé devant une oeuvre, mais qu’il pénètre à l’intérieur de l’oeuvre.
En 2008, Richard Serra exposait Promenade, une impressionnante sculpture abstraite. BOLTANSKI PERSONNES. Découvrez le Grand Palais. Centre Pompidou. Parcours pédagogique : Christian Boltanski. Dossiers pédagogiques - Collections du Musée Monographies / Artistes contemporains Vitrine de référence, 1971 L'Œuvre de Christian Boltanski Biographie de l'artiste Notices d'Œuvres • La chambre ovale, 1967 • L'Homme qui tousse, 1969 • Essai de reconstitution (Trois tiroirs), 1970-1971 • Vitrine de référence, 1971 • Saynètes comiques, 1974• Composition théâtrale, 1981 • Les archives de C.B. 1965-1988, 1989 • Réserve, 1990 Textes de rÉfÉrence • Christian Boltanski, texte paru dans l'édition originale de Recherche et présentation de tout ce qui reste de mon enfance, 1944-1950, 1969 (extrait). • Christian Boltanski, « La petite mémoire », Le Voyage au Pérou, catalogue du Musée d'art moderne de la ville de Paris, 1998.
Chronologie Bibliographie Ce dossier s'inscrit dans une série « Monographies. A NOTER Les collections du Musée comportent plus de 65 000 œuvres. « Monumenta » 2007-2014, la démesure par six. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Emmanuelle Jardonnet Chaque année à Paris, « Monumenta » donne carte blanche à un artiste contemporain pour créer une installation à la mesure des dimensions hors normes de la nef du Grand Palais.
Soit un impossible espace de 13 000 m2 et jusqu'à 45 mètres de haut, le tout baigné de lumière, puisqu'il s'agit de l'espace situé sous l'immense verrière du bâtiment. Retour sur ses six éditions et autant de propositions monumentales. 2014 : « L'Etrange cité » d'Ilya et Emilia Kabakov Le couple d'artistes conceptuels russes installé aux Etats-Unis avait été pressenti pour l'édition 2013 de « Monumenta », différée d'un an pour des raisons budgétaires. >> A lire : A la découverte de l'« Etrange Cité » des Kabakov et Dans l'atelier des Kabakov, Monumenta croît, par Philippe Dagen 2012 : Les « Excentrique(s) » de Daniel Buren Lire aussi l'entretien de Daniel Buren : « On a foncé tête baissée »
Huang Yong Ping choisi pour la prochaine Monumenta, en 2016. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Emmanuelle Jardonnet A peine les Kabakov ont-ils clos leur « Etrange cité » imaginée pour Monumenta que l'on apprend le nom de celui qui leur succédera sous la nef du Grand Palais, à Paris : l'artiste français d'origine chinoise Huang Yong Ping.
Le choix de la ministre de la culture, Aurélie Filippetti, s'accompagne d'une autre annonce : il n'y aura pas de Monumenta 2015, la manifestation annuelle se muant en biennale, les années paires, afin de « laisser toute sa place à la Biennale de Lyon » les années impaires. Huang Yong Ping a donc deux années devant lui pour élaborer sa proposition monumentale sous l'immense verrière, un défi qui sied bien aux installations volontiers hors-normes de ce petit homme discret et affable.
A lire : « Monumenta » 2007-2014, la démesure par six Né en 1954 à Xiamen, dans l'extrême sud de la Chine, Huang Yong Ping a été une figure majeure de l'art d'avant-garde chinois des années 1980.