Chacune témoigne d'un contexte historique, d'un lieu, d'une technologie et de modes de vie caractéristiques de cette époque et de ce lieu comme du milieu social dans lequel l'artiste a évolué. Chacune a une fonction qui, d'ailleurs, a pu changer dans le temps : décorative, politique, poétique, polémique, etc. Chacune est porteuse d'un message singulier. Ce message visuel a son propre langage, avec ses propres codes, et a toujours une ou plusieurs fonctions : émouvoir, susciter la réflexion, distraire ou même choquer. Analyser son fonctionnement, sa construction, c'est chercher à comprendre ce message et être en mesure de l'apprécier. Pour analyser une œuvre, vous devez donc :
+ Décrire objectivement (« ce que je vois »)
+ Mettre en contexte (« ce que je sais »)
+ Interpréter et critiquer (« ce que j’en déduis »)
A présent, c'est à vous de jouer.
Vierge à l’Enfant et deux anges. Céphale et Procris. Départ pour la promenade. Portrait du cardinal de Richelieu. L’Étang de Ville d’Avray. Les Cinq Sens au paysage. Vanité. Vue de l’église de la Salute depuis l’entrée du Grand Canal. Clair de lune. Champ d’avoine aux coquelicots. Le Christ quittant le prétoire. Sainte Madeleine et sainte Catherine. Grande vanité. Paysage nordique avec un château sur une colline. Conseils pour analyser une image. Cette fiche méthodologique est proposée par Sciences Po, associé à OpenClassrooms, pour accompagner les lycéens vers le bac et les études supérieures. Nous publions progressivement neuf fiches e-methodo conçues par des enseignants de lycées et de Sciences Po : rédiger une dissertation, un commentaire de texte, prendre des notes, lire une carte, faire une recherche sur Internet, organiser son temps durant un examen ou un concours.
Introduction Pourquoi analyser une image ? Parce que les images, quel que soit leur type, ont forcément quelque chose à nous apprendre. Ce message visuel a son propre langage, avec ses propres codes, et a toujours une ou plusieurs fonction(s) : communiquer, convaincre, persuader, critiquer, etc. Pour analyser une image, vous devez donc : Décrire objectivement (« ce que je vois »)Mettre en contexte (« ce que je sais »)Interpréter et critiquer (« ce que j’en déduis ») Décrire l’image Introduire le sujet Qui est l’auteur de l’image ? Voici ce que vous pourriez en dire : Lecture d'image grille d'analyse. Musée des Beaux-Arts - Analyse "La tourte au Cassis" de Willem Claesz. Le Repos pendant la Fuite en Égypte. Provenance : Achat avec la participation du Fonds du Patrimoine et du F.R.A.M.
Né dans une famille protestante de Nîmes, Levieux travailla successivement à Rome, Montpellier, Avignon et à nouveau Rome où il mourut. Ce tableau - en parfait état - est une œuvre exceptionnelle, par sa qualité, dans le corpus de Levieux. Il faut noter qu’elle avait été publiée comme étant une œuvre de Rémy Vuibert, l’ami de Poussin, par H. Voss mais a été depuis rendue à Levieux, sans l’ombre d’un doute depuis que l’artiste est mieux connu. Levieux fut également proche de Poussin et passa une grande partie de sa vie comme lui à Rome. Son œuvre incarne de manière parfaite le classicisme français dans sa version la plus orthodoxe, c’est-à-dire la plus sévère.
Cette œuvre permettra de présenter enfin sur nos cimaises une peinture ultra-classique française du XVIIe français. Saint Pierre et saint Paul. L’inscription latine figurant dans la partie inférieure du tableau dénote les liens avec Rome et l’importance de l’œuvre, ce dont témoigne avec force sa place dans l’œuvre de Ribera.
Né près de Valence en Espagne où il se forma, il gagna très tôt l’Italie. Après un séjour romain fructueux par sa découverte du caravagisme, il s’installa définitivement à Naples, fief espagnol. "Lo Spagnoletto" fut le peintre napolitain le plus important de son temps, travaillant pour le clergé et les nobles locaux comme pour l’Espagne. Dans cette composition déjà classique, on admirera en particulier la présence sculpturale des deux saints et la leçon de Caravage, visible jusque dans le naturalisme des ongles crasseux. La Pêche miraculeuse. Dès 1615, Jordaens est franc maître avant d’entrer de manière régulière dans l’atelier de Rubens.
À ce dernier, grand seigneur humaniste et adulé des cours européennes, on peut opposer un Jordaens plus bourgeois, voire populaire. C’est seulement après la mort de son maître que Jordaens diversifia son inspiration ; il s’adonna à une manière toujours moins dessinée, plus "picturale" et laissa deviner son adhésion à la Réforme. Dans ce tableau Jordaens se reconnaît à un coloris d’ensemble plus rougeoyant et une manière plus insistance que Rubens, ou - pour le dire autrement - par une délicatesse moindre. Ce manque d’élégance des figures est ici parfaitement accordé au sujet tiré du Nouveau Testament. On reconnaît ici saint Pierre, à genoux au centre, et ses compagnons s’affairant après le miracle (le Christ n’est pas figuré).
Cette recherche de l’expression, de son adéquation au "decorum" et à la scène à représenter, était une des plus hautes ambitions des peintres d’histoire. Tableau N° 1. Tableau N° 2. Tableau N° 3. Tableau N° 4. Tableau N° 5. Tableau N° 6. Tableau N° 7. Tableau N°8. Tableau N°9. Tableau N° 10. Tableau N° 11. Tableau N° 12.
Tableau N°13. Tableau N° 14.