Statut des esclaves. Conditions de travail des esclaves. Conditions de vie des esclaves. Economie de plantation. Traite négrière. Illustrations. EPI sujets. Documentaires. Romans et BD. Glossaire : les mots de l'esclavage. Code noir C'est un recueil d'une soixantaine d'articles promulgués en 1685 sous le règne de Louis XIV.
Il rassemble toutes les dispositions réglant la vie des esclaves noirs dans les colonies françaises des Antilles et de Guyane. Il a servi de modèle à d'autres règlements utilisés dans d'autres colonies européennes. Comité Pour la Mémoire de l'Esclavage (CPME) Institué le 5 janvier 2004, le CPME a eu pour mission de proposer la date de la commémoration annuelle en France métropolitaine (le 10 mai) puis d'établir l'identification des lieux de célébration et de mémoire sur l'ensemble du territoire national. La voie de l'abolition. La voie de l'abolition Le 21 janvier 1790, la Société des amis des Noirs réclamait la suppression de la traite.
Les partisans de l’abolition étaient nombreux à se regrouper en associations, en cette fin de XVIIIe siècle marquée par les écrivains et penseurs des Lumières, pour se faire entendre du gouvernement en usant aussi bien d’arguments politiques, économiques que philosophiques. L’insurrection des esclaves de Saint-Domingue, en 1791, suivie de la naissance de la République d’Haïti, fut comme une première réponse au désir impérieux d’indépendance des peuples asservis. Cet évènement ne sera pas étranger à la proclamation de l’abolition en France, approuvée par la convention nationale le 4 février 1794, décision à laquelle Bonaparte mettra pourtant un terme en 1802. Résistances et abolitions. Représenter la traite négrière et l’esclavage Entraves, fers, chaînes, fouets et cravaches, éléments de la vie quotidienne sous le système esclavagiste, ont rapidement disparu, dès l’abolition de 1848, des quais des ports négriers et des plantations des Caraïbes-Amériques ou des colonies de l’océan Indien où ils avaient été si nombreux pendant près de quatre siècles.
Les navires négriers furent reconvertis, les témoignages de ce qui permit une exploitation exceptionnellement intensive de la terre et de la main-d’œuvre servile aux Caraïbes-Amériques ou à La Réunion disparurent peu à peu. Mais à partir de la fin du XVIIIe siècle, certains de ceux qu’on appela les « abolitionnistes » voulurent montrer à leurs contemporains les réalités du travail, de la discipline et des châtiments sur les plantations des denrées coloniales qui affluaient dans les grands ports européens. Il fallait prouver pour mobiliser une opinion publique ignorante des choses coloniales. L'esclavage et la période coloniale. 22 août 1791 - Révolte des esclaves à Saint-Domingue. Dans la nuit du 22 au 23 août 1791 éclate une violente insurrection à Saint-Domingue, colonie française des Antilles.
Esclaves noirs et affranchis revendiquent la liberté et l'égalité des droits avec les citoyens blancs. C'est le début d'une longue et meurtrière guerre qui mènera à l'indépendance de l'île ; la plus grande révolte servile de l'Histoire... et la seule qui ait réussi. Une prospérité compromise De son nom officiel « côtes et îles de Saint Domingue en l'Amérique sous le vent », la colonie est, avant la Révolution, la plus prospère des possessions françaises d'outre-mer grâce à ses plantations de café et de canne à sucre et à ses nombreux esclaves. La colonie compte près de 600 000 habitants, dont 40000 affranchis, essentiellement des mulâtres, et 500 000 esclaves noirs régis par le Code noir.
Révoltes armées d'esclaves en Guyane. La région des Guyanes, et particulièrement la colonie hollandaise qui rassemble près de 50 000 esclaves, se caractérise par des révoltes incessantes et de grande ampleur.
Mis en échec, le Gouvernement de Surinam a pour seule solution de conclure des traités reconnaissant comme peuples libres deux groupes d’esclaves rebelles, les Njuka (1760) et Saramaka (1762) qui s’établissent au-delà de la zone de colonisation. Sur le territoire français voisin, où ces événements ne sont pas sans répercussion, les esclaves bien moins nombreux se constituent aussi en bande pour fuir les plantations, créer de petites sociétés indépendantes et lutter contre la répression qui s’abat sur eux. Le phénomène du « grand marronnage » représente la remise en cause la plus radicale que les esclaves opposent au système esclavagiste qui fonde l’existence même de ces colonies.
Le marronnage. Le marronnage, résistance à l’esclavage La fuite hors des espaces contrôlés par les maîtres est facilitée en Guyane par la géographie qui fait voisiner les habitations, vastes exploitations agricoles où est concentrée la main d’œuvre servile, avec l’univers, alors infini, de la forêt amazonienne.
Les esclaves, soumis à une contrainte permanente dans les habitations, sont partagés entre le grand atelier qui regroupe les hommes et les femmes employés aux travaux les plus rudes (défrichage, terrassement, plantation) et le petit atelier où sont rassemblés, pour les tâches plus légères, les femmes enceintes, les plus âgés et les enfants. Tous les détails de leur existence sont régis par la « police des ateliers » qui autorise aussi le maître à pratiquer le droit de correction pour punir les délits et manquements. L'abolition de l'esclavage et sa mise en oeuvre.