Le premier nano neurone artificiel capable de reconnaissance vocale voit le jour. Arte. Délivrer, vibrer, amplifier : les nanotechnologies s'attaquent au cancer. Depuis quelques années, la physique se fait une place dans la médecine, notamment au travers des nanotechnologies. Pour les 100 ans de la Ligue contre le cancer, un colloque de la recherche de l'association a eu lieu à Lyon le 24 janvier 2018. Au programme, une très intéressante conférence sur le sujet de l'apport des nanotechnologies dans le traitement du cancer, à laquelle Sciences et Avenir a assisté.
En 2017, 339.500 personnes étaient atteintes d'un cancer, 150.000 y ont succombé. "Les thérapies ciblées ont révolutionné le traitement des cancers ces dernières années", explique le Pr François Berger, professeur de neuro-oncologie et de biologie cellulaire à Grenoble et spécialiste de la nanotechnologie en médecine, "mais même avec ces avancées, 25 à 45% des cancers se dispersent dans le cerveau, et ces métastases restent incurables". Vibrations, diffusion, augmentation de la puissance des rayons : la physique débarque en médecine.
Des capteurs à nanotubes pour analyser la chimie d'une tumeur. En changeant de couleur, un capteur microscopique fait de nanotubes de carbone garni d'ADN peut mettre en évidence des quantités minuscules de molécules variées, y compris à l'intérieur d'une cellule vivante.
De quoi, par exemple, faire des tests rapides et précis pour suivre un produit chimique, toxine ou médicament, dans une tumeur. C'est ce que vient de démontrer une équipe américaine. Sa taille est si petite qu'il peut pénétrer à l'intérieur d'une cellule vivante. Ce capteur n'est en effet qu'un nanotube de carbone à paroi simple (constituée d'une seule couche monoatomique) sur lequel est fixé un brin d'ADN. Eclairé avec une lumière dans le proche infrarouge, cet assemblage réémet par fluorescence un rayonnement lumineux, également dans le proche infrarouge. Ces chercheurs explorent l'utilisation de nanotubes de carbone, par exemple pour détecter des polluants, dans un gaz ou un liquide, une possibilité maintenant bien connue.
Intéressé par ce que vous venez de lire ? Des nanotubes de carbone pour détecter des cancers. La nanomédecine est en train de prendre son essor.
Nanoparticules et autres nano-objets sont à l'étude pour lutter contre le cancer ou d'autres maladies. On vient de développer des nanotubes capables de mesurer in vivo des taux d'oxyde nitrique anormaux pouvant signaler le début d'un cancer. Ces nanocapteurs pourraient un jour aider des diabétiques à mieux vivre leur traitement. Les chercheurs placent beaucoup d'espoirs dans les nanotechnologies pour trouver de nouveaux traitements contre les cancers. Par exemple, on pense utiliser des nanoparticules pour transporter des substances actives au cœur des cellules.
Détecter les pathologies grâce à un nez électronique. Le diagnostic et le suivi de pathologies, dont les cancers et les pathologies infectieuses, représentent des enjeux majeurs dans le domaine de la santé.
De nouveaux nanobiocapteurs, dont les éléments sensibles sont des récepteurs olfactifs, donnent la possibilité de développer des dispositifs de détection performants, bon marché, permettant une mesure quantitative et directe, sans marqueur. Les odorants participent aux arômes, ils peuvent constituer une signature des états métaboliques ou pathologiques, ils émanent de drogues ou d’explosifs, signalent des polluants domestiques et environnementaux. Nanotechnologie : une puce peut détecter 17 maladies dans votre haleine. Des chercheurs israéliens ont mis au point un outil qui détecte dans l'haleine des molécules caractéristiques de 17 maladies, comme Parkinson ou des cancers.
Chaque pathologie peut ainsi être identifiée par une combinaison de 13 composés organiques volatils (ou COV). Dès l'Antiquité, des médecins ont cherché à évaluer la santé de leurs patients à partir des composés organiques volatils (COV) qu'ils émettent, notamment dans les selles et les urines. Ici, une équipe du Technion-Institut de technologie d'Israël a décidé d'aller un peu plus loin grâce aux nanotechnologies. L'air expiré contient du dioxyde de carbone, du diazote et du dioxygène, mais aussi plus d'une centaine de COV, des molécules de faible poids moléculaire.
CNRS Materiaux Biocapteurs transduction elec. Votre smartphone peut dépister le cancer du pancréas grâce à un selfie ! Dans les années à venir, la technologie est amenée à révolutionner la médecine.
Biliscreen, une nouvelle innovation destinée à dépister le cancer du pancréas confirme cette tendance : l’appli est en effet capable de déceler la présence d’un cancer à un stade précoce grâce à un simple selfie. Comment ça marche ? Nouvelle preuve de la révolution médicale qui se prépare : votre smartphone peut désormais détecter la présence du cancer du pancréas ! Grâce Biliscreen, une nouvelle application développée par les chercheurs de l’Université de Washington, un simple selfie peut suffire pour détecter la présence de la maladie.
Toujours plus efficace que les objets connectés qui sont eux totalement inutiles pour votre santé ! De nos jours, la détection du cancer du pancréas passe obligatoirement par des analyses sanguines. Biliscreen entend bien changer la donne ! Comment ça fonctionne au juste ?