Le Costa Rica : un modèle de biodiversité, d'écologie et de tourisme durable. Situé au coeur de l’isthme centraméricain, le Costa Rica est bordé à l’ouest par l’océan Pacifique et à l’est par la mer des Caraïbes et l’océan Atlantique.
La population, qui est essentiellement d’origine européenne, s'élève à 4,9 millions d'habitants. Avec une superficie de quelque 51 000 km², son territoire est légèrement plus grand que la Suisse, mais est environ dix fois moins étendu que la France et même deux cents fois plus petit que le Canada. Si le Costa Rica ne couvre que 0,03 % de la surface de la planète, aucun autre pays au monde n’atteint une telle biodiversité. On y trouve en effet 6 % de toutes les espèces animales et végétales recensées sur la terre ! Ce qui inclut notamment 850 espèces d’oiseaux, 12 000 sortes de plantes dont 1 400 orchidées, 1 600 types de poissons, 230 sortes de mammifères et des milliers d’espèces de papillons. Depuis plus d’un demi-siècle, cet éden tropical a mis tout en œuvre pour préserver son trésor naturel. «Costa Rica, mon choix, naturellement » (Unsighted.co, janvier 2018)
La Nación : Inauguration du plus grand parc solaire du pays : ; Instituto Nacional de Biodiversidad : Ministère de l’Environnement et de l’Énergie, Fonds National de Financement Forestier du Costa Rica (2005), Le Programme de Rémunération des Fonctions Écologiques : Une histoire de Succès dans le Développement Durable au Costa Rica.
Paloma CERDAN (2015), L’exploitation de l’ananas au Costa Rica : Un modèle d’agriculture “Insoutenable” au pays de la démocratie verte, Mémoire de fins d’études, Sciences Po Toulouse. Le Costa Rica, paradis de la biodiversité (Les Echos, octobre 2008) Accord de Paris : le Costa Rica présente sa Politique Nationale. Lancement de la Politique Nationale d’adaptation au Changement Climatique Le Costa Rica a présenté sa Politique Nationale d’adaptation au Changement Climatique encouragé par l’Accord de Paris (un plan international d’action afin de prévenir le changement climatique définit lors de la conférence de Paris sur le climat COP21 en décembre 2015).
Parmi les recommandations faites par cet accord : coopérer et renforcer la compréhension l’action et le soutien dans différents domaines, réduire les émissions polluantes, la transparence et le bilan global, promouvoir la coopération régionale et internationale. Mise en place du Système National Métrique en matière de changement climatique.
COP25 : Le Costa Rica veut protéger 30 % des espaces naturels d’ici 2030 (20 minutes, décembre 2019) Classer 30 % des surfaces marines et terrestres en aires protégées d’ici à 2030 pour « limiter le réchauffement climatique ».
Voici la proposition défendue par le ministre de l’Environnement du Costa Rica, Carlos Manuel Rodríguez, lors de la COP25. Le Costa Rica, qui a accueilli en octobre la pré-COP25, y a lancé une coalition avec la France, la Finlande, le Gabon, Grenade et le Royaume-Uni. L’objectif de cette initiative, baptisée #30x30 sur les réseaux, est donc de protéger 30 % des espaces naturels d’ici à 2030. « Conserver les écosystèmes naturels » Une vingtaine de pays, mais aussi des ONG et des scientifiques, l’ont rejointe depuis et elle sera présentée officiellement lors du congrès mondial de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) en juin à Marseille (sud de la France). Des objectifs qui ne sont souvent pas remplis Un de ces objectifs prévoyait que d’ici à 2020, au moins 17 % des terres et 10 % des zones marines et côtières soient protégés.
Prix international pour le travail exemplaire du Costa Rica en matière de développement durable. Le Costa Rica a reçu ce mercredi le prix du Global Sustainability Forum (GSF), une initiative des Nations Unies et des entreprises du Conseil des entreprises pour le développement durable organisé par la prestigieuse université LUISS de Rome.
Qu’est-ce que le Global Sustainbility Forum (GSF) ? Le Global Sustainability Forum (GSF) a été créé en 2016 en tant qu’organisation à but non lucratif et son siège est à Rome, en Italie. Son objectif est d’explorer les problèmes complexes liés à la durabilité d’un point de vue économique, financier, environnemental, social et politique. Le Costa Rica est nommé « Champion de la Terre » des Nations Unies pour son rôle de pionnier dans la lutte contre le changement climatique (UNEP, septembre 2019) Costa Rica, un paradis vert mais toujours des défis écologiques (Le Parisien, mars 2019) « Welcome to Costa Rica, pura vida !
» Cette ode à la « vie pure » barre l'affiche de l'aéroport de la capitale San José. Terres sauvages et plages préservées : la carte postale attire chaque année 3 millions d'étrangers, en mal de nature et de dépaysement. Première référence mondiale de l'écotourisme depuis quinze ans, le pays a su valoriser ses atouts environnementaux, malgré une urbanisation galopante.
Un quart de son territoire est labellisé « espace naturel protégé », ce qui lui permet d'être l'Etat le plus vertueux au monde en termes de biodiversité. Costa Rica entre mythe et réalité (Médiapart, juin 2015) J’étais très curieuse de découvrir le Costa Rica, un pays sans forces armées, avec des principes de gouvernance démocratique prenant en compte la préservation de la nature et une gestion qui assure la durabilité du développement.
C’est l'image que beaucoup ont ici en Europe de ce pays. Ainsi les guides touristiques, les articles publiés en Europe, les programmes des institutions internationales sur les questions environnementales et le développement durable mettent en avant le Costa Rica, parce que c’est un pays en paix et un modèle de développement à suivre pour les autres pays d’Amérique latine.
Le Costa Rica serait-il vraiment le nouveau paradigme de développement ? Pour moi, cette interrogation demandait une réponse. Quelques données géographiques.