Illusionnisme économique sur France 2. « Les chiffres ne mentent pas, mais les menteurs adorent les chiffres [1] », aurait en substance résumé l’écrivain américain Mark Twain. Journalisme et fétichisme : les « marchés financiers » Crises financières, déficits budgétaires, inquiétudes européennes, rigueur… L’agitation dans les pages économiques de la presse écrite est révélatrice de la manière dont les questions économiques et sociales sont traitées par les médias.
Entre humanisation des marchés et légitimation du discours libéral, retour sur quinze jours de frénésie médiatique et de langue automatique. C’est bien connu, l’inquiétude caractérise les marchés financiers en temps de crise. Ils sont même de nature très anxieuse comme le dévoile Les Échos (6 mai 2010) : « les marchés financiers ont, de nouveau, fait preuve d’une grande fébrilité, hier, devant les risques de contagion de la crise grecque. » On découvre plus loin que ce sont « les bourses européennes qui ont accusé le coup », ou encore que « les marchés ont tremblé » (Le Figaro, 5 mai). « À Bruxelles, explique tout simplement Le Monde, on a conscience du danger lié à la nervosité du marché » (6 mai). Humanisation des marchés. Des élections et des "people" A mesure que les candidatures s’affirment pour les présidentielles, on lit que telle ou telle « célébrité » votera pour tel ou tel candidat.
C’est une manière de nous infantiliser… Je ne sais pas ce qu’en pense la majorité des citoyens de notre pays et partout où se pratique cette manipulation grossière des esprits. La politique n'existe plus. On a perdu sa trace depuis bien longtemps Vous vous inquiétez sans doute de lire de moins en moins d'articles politiques sur ce blog, c'est gentil de votre part, mais je vais vous expliquer : je suis blasé.
Je pense que la politique n'existe plus. Elle est morte bien avant Philippe Séguin, abandonnée par les politiciens eux-mêmes qui lui ont préféré la célébrité et l'argent. Pas un homme, pas une femme, à droite ou à gauche, qui ne fasse vibrer l'électorat. La femme moderne victime des magazines féminins. Temps de lecture: 5 min Pour un garçon, partir en vacances avec une fille implique deux choses: 1) supporter ses interminables séances de bronzage et 2) en profiter pour feuilleter les magazines féminins qui traînent sur le coin de sa serviette.
Une lecture appréciée de la plupart des mâles, quoiqu'ils en disent: sous prétexte de se moquer de leurs traditionnels psycho-tests, c'est l'occasion de se rincer l'œil en douce (tous les mecs savent qu'il y a bien plus de demoiselles à poil dans Elle que dans n'importe quel FHM). Mais ça permet aussi de se mettre activement à la place d'une fille pendant quelques minutes. Et, là, franchement, quand on voit le nombre d'injonctions ultra-culpabilisantes auxquelles la gent féminine est soumise à longueur de pages, on la plaint. "L'Encerclement" par Richard Brouillette. « Les médias et la crise », par Frédéric Lordon (« Jeudi d'Acrimed », vidéo)
F Lordon, les medias et la crise - 2. L'Arrêt sur images du 15 juillet a connu une suite sous forme d'échange, par blogs interposés,entre Nicolas Cori et Frédéric Lordon.
La crise financière dans les médias: pourquoi Frédéric Lordon a stratégiquement tort, parce qu’il a politiquement La réponse de Frédéric. Aller dans les médias : chiche, Frédéric Lordon ! La crise financière dans les médias: pourquoi Frédéric Lordon a stratégiquement tort, parce qu’il a politiquement raison. Commençons d’abord par examiner la thèse de Lordon.
Que dit le chercheur ? Que les médias sont le vecteur de l’idéologie dominante, et que, depuis des années, un seul discours économique a eu droit de cité : celui de l’orthodoxie libérale, qui promeut dérégulation financière, libéralisation du commerce et inégalités salariales. Et que les voix dissidentes n’étaient pas entendues. Cependant, la crise financière de l’automne 2008 a changé la donne. La réalité a montré que ce système ne fonctionnait pas. Critique des médias, critique dans les médias. Comme on pouvait l’attendre d’un événement de cette magnitude, la crise fait des dégâts bien au-delà des limites de son ordre, et si les agents de l’économie sont évidemment les premiers à souffrir, l’onde de choc atteint des lieux d’une autre nature, et menace de faire des victimes d’une autre sorte.
Ainsi, par exemple, l’univers confiné et soigneusement verrouillé des économistes académiques est-il devenu un champ de tir où les noms d’oiseau volent bas. Il est vrai que, à l’exemple de Robert Lucas [1], dont on ne tirera pas un mot de regret quelle que soit l’ampleur des destructions, il faut un moral de vainqueur pour continuer de soutenir les hypothèses de parfaite rationalité des agents et d’efficience des marchés qui, ayant fait depuis tant d’années le charme particulier de la théorie néoclassique (dominante), ont désormais à peu près autant d’attrait qu’une méduse au milieu d’une baignoire.
La diversité interne des médias, ou la critique réduite aux interstices. Le "Chercheur engagé" n'est pas un "pitre multimédia" Frédéric Lordon, les medias et la crise. Lordon à arrêt sur image - Le Gravier. Frédéric Lordon @ Arrêt sur image. Frédéric Lordon sur Arret sur Images - Marre d'engraisser les supermarchés. Integrale ETE maja lordon monte - une vidéo Actu et Politique. Frédéric Lordon. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Frédéric Lordon Frédéric Lordon en août 2011. Frédéric Lordon est un économiste et philosophe français d'inspiration spinoziste[1] né le . Il est directeur de recherche au CNRS et chercheur au Centre de sociologie européenne (CSE)[2]. Il est membre du collectif « Les Économistes atterrés ». Biographie[modifier | modifier le code] Élève de l'École nationale des Ponts et Chaussées (promotion 1985) et de l'Institut supérieur des affaires (promotion 1987)[3].
Il soutient sa thèse de doctorat en 1993 à l'EHESS avec le sujet : Irrégularités des trajectoires de croissances, évolutions et dynamique non-linéaire. Ses travaux comportent notamment un programme de recherche spinoziste en sciences sociales[5] et en sociologie économique[6]. Il participe au Manifeste d'économistes atterrés[10]. Bienvenue à bord du Titanic financier ! Merci Daniel pour tout.
Merci à Frederic Lordon pour la clarté de son analyse. Un fidèle auditeur peu importe l’heure. le 30 septembre 2008 - 21h13, par bigjohn Une croissance annuelle de l’économie réelle de 5% en moyenne, une croissance de la finance de 15%, et on a 10% de monnaie artificielle en plus tous les ans. Presse et médias.