Réformons l’élection présidentielle ! Ma nouvelle vidéo est extrêmement importante, puisqu’elle nous parle de l’avenir du pays !
Avant toute chose, n’hésitez pas à la partager massivement pour faire connaître ces réflexions, et aider à populariser la méthode du jugement majoritaire. N’hésitez pas aussi à la relayer par exemple sur Twitter en interpelant vos hommes politiques préférés. En complément de cette vidéo que j’espère relativement simple à comprendre, je voudrai revenir sur les deux aspects un peu plus techniques : le théorème d’impossibilité d’Arrow, et la question des ex-aequo dans le jugement majoritaire.
(Edit du 22/10 : je vais en fait commencer par la question de la robustesse du jugement majoritaire aux manipulations stratégique, question que j’ai traitée trop rapidement et sur laquelle j’ai eu beaucoup de questions/commentaires) Le vote stratégique dans le jugement majoritaire La réponse détaillée est celle que je donne dans la vidéo, mais que je vais expliciter. Et le résultat est toujours « Assez Bien 54% ». Monsieur le président, avez-vous vraiment gagné cette élection ?
Comment rendre le vote vraiment démocratique. « Vote anti-sarko » accusé d’avoir faussé la primaire de la droite, « vote utile » déjà manipulé par les futurs candidats de la primaire de gauche, « vote sanction » et petits candidats dénoncés pour expliquer le 21 avril 2002… Le vote donne-t-il encore une vraie légitimité d’adhésion démocratique à nos élus ?
Pour la présidentielle, l’élection reine, comme pour beaucoup d’autres, la Ve République ne jure que par le scrutin uninominal à deux tours. Conçu pour faciliter la stabilité partisane, ce mode de scrutin n’a que trop bien fonctionné : en favorisant la victoire du camps le plus rassemblé il décourage le vote pour les petits candidats, appauvrit l’offre démocratique et rend l’électeur frustré, si ce n’est aigri. Celui-ci devient stratège, vote par calcul, à contre-coeur ou bien ne vote plus du tout. Voici quelques pistes pour redynamiser la grand-messe démocratique de l'élection présidentielle. Le paradoxe de Condorcet. Puisque que nous sommes dans une période intensément électorale, il me faut absolument aujourd’hui vous parler du paradoxe de Condorcet.
Il s’agit d’une constatation formulée au XVIIIème siècle par le philosophe-marquis-mathématicien Nicolas de Condorcet, lequel a observé que dans certaines situations, quel que soit le mode de scrutin que l’on choisit, il est impossible de désigner un vainqueur indiscutable. Des modes de scrutin. Le mode de scrutin permet le passage du décompte des voix à la désignation des élus. Le système électoral recouvre, lui, l’ensemble des déterminants de l’élection et des conséquences des modes de scrutin (effets sur l’organisation des partis, les alternances, etc.). Alors que, après de longues luttes pour l’établissement de ses règles et l’extension de son champ, le principe de l’élection au suffrage universel fait aujourd’hui l’unanimité dans les démocraties représentatives, il n’en va pas de même pour le choix du mode de scrutin.
Ce dernier apparaît comme un savant mélange où interviennent notamment l’histoire politique nationale, les besoins de représentativité, l’opinion des partis. Critères de systèmes de vote. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Lors du choix d'un système de vote, il est important de déterminer les avantages et les inconvénients de ce système. C'est la raison pour laquelle ont été développés des critères de systèmes de vote. Aucun système de vote ne peut remplir la totalité de ces critères. Le théorème d'impossibilité d'Arrow, par exemple, affirme qu'il n'est pas possible de trouver un système de vote satisfaisant les cinq premiers critères cités ici. C'est donc à l'organisme organisant les élections de déterminer quels sont les critères que le système de vote doit absolument respecter et quels sont ceux qui peuvent être laissés de côté. Critères d'Arrow[modifier | modifier le code] Critère de totalité[modifier | modifier le code] Toutes les propositions possibles doivent avoir une chance d'être adoptée.
Critère d'universalité[modifier | modifier le code] Critère d'unanimité[modifier | modifier le code] Système électoral. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Le système électoral, mode de scrutin ou régime électoral[1], désigne tout type de processus permettant la désignation de représentants par un corps électoral donné, souvent dans le cadre d’une élection où des candidats sont élus pour exercer un mandat public. Dans le cadre d'élections, les systèmes électoraux sont soit des scrutins utilisant la règle de la majorité, dits scrutins majoritaires, soit des systèmes cherchant à représenter plus ou moins fidèlement le vote des électeurs via le principe de la représentation proportionnelle, soit des systèmes mixtes alliant ces deux types de système.
Différents modes de scrutin peuvent donner des résultats très différents, en particulier dans les cas où il n'y a pas de préférence clairement majoritaire en faveur d’une seule et même option. À ce jour, plusieurs systèmes sont en vigueur ou proposés.