Attentats du 13 novembre : 7 conseils pour déjouer les rumeurs. Les intox et les fausses informations se multiplient rapidement sur Internet ou par SMS après des événements angoissants.
Comment s’en prémunir. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Les Décodeurs Abonnez vous à partir de 1 € Réagir Ajouter Partager Tweeter fermer A chaque événement angoissant (attentat, explosion), les informations arrivent au compte-gouttes et sont parfois contradictoires selon les sources. Partez du principe qu’une information donnée sur le web par un inconnu est par défaut plus fausse que vraie.Fiez-vous plutôt aux médias reconnus, aux journalistes identifiés. Comment naissent et évoluent les rumeurs sur les médias sociaux. « Désigner nommément le mal, c’était le faire exister, en rechercher la cause, c’était avouer son inquiétude, s’exposer aux rumeurs ».
Franck Pavloff Vous avez certainement tous entendu parler du bug Facebook qui aurait dévoilé par inadvertance les messages privés (de 2007 à 2009) de millions d’utilisateurs. Une inquiétude grandissante qui n’a pas pris le temps de vérifier l’exactitude des manifestations reprochées avant de lancer la rumeur d’une bévue chez Facebook. Hier, la CNIL a rendu son verdict, sans appel, il s’agit d’un mal entendu et non d’un bug inexcusable. Mais au-delà de la propagation de cette information, ce qu’il est intéressant d’observer, c’est que d’autres annonces annexes ont surgit pour agrémenter les doutes créés et surfer sur cette focalisation autour du média. Ce cas de figure témoigne de la nécessité de prendre du recul sur ce que l’on peut entendre et lire.
Face à la cadence infernale de l’actualité, les nouveautés deviennent rapidement obsolètes. Conclusion. Attaques à Paris : les réseaux sociaux entre effroi, solidarité et paranoïa. A nouveau, les réseaux sociaux ont joué un rôle essentiel dans l'information tout au long de la dramatique soirée du vendredi 13 novembre à Paris et Saint-Denis.
Les premiers tweets sont tombés aux alentours de 21h30, vendredi. Des hashtags inquiets, apeurés : #fusillade dans le Xe arrondissement, #explosion au Stade de France pendant le match France-Allemagne. Le début d'un long cauchemar, vécu en direct par des centaines de milliers de connectés dans le monde. Le compte-gouttes des réseaux sociaux va s'emballer, pour devenir un torrent, puis un fleuve. Sur Twitter, tout au long de la soirée, journalistes, citoyens, témoins, familles, amis et autorités se sont relayés pour diffuser des précieuses informations, des conseils, et inévitablement dans ce genre de situation, quelques rumeurs, le plus souvent vite rectifées. Ceux qui peuvent ouvrir leurs portes, géolocalisez vos tweets + #PorteOuverte pour indiquer les lieux sûrs.
La belle mécanique du numérique s'organise alors. Les attentats de Paris ont affolé les compteurs sur Google et Twitter. Des dizaines de milliers de recherches à la seconde, des millions de hashtags échangés : les attaques du vendredi 13 novembre ont atteint un degré de mobilisation des internautes encore supérieur à “Je suis Charlie”.
Les attaques du 13 novembre dernier, à Paris et à Saint-Denis, ont provoqué une onde de choc phénoménale en France et à l'étranger. Une onde de choc aujourd'hui quantifiable, grâce aux nombreux capteurs dont disposent le Web et les réseaux sociaux. Un exercice quelque peu clinique et comptable, mais qui démontre - et qui confirme surtout - combien la mobilisation est là. Premier constat, sans appel : vu au travers du prisme des recherches effectuées sur Google, le phénomène a été largement planétaire, et d'une ampleur bien plus importante que lors des attentats contre Charlie, en janvier dernier. En moins d'une heure de temps, vendredi dernier, l'ensemble mondial du cyber-globe avait les yeux rivés sur Paris et les drames qui s'y déroulaient.
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