Richard Rogers + Architectes. Dossiers pédagogiques Parcours exposition Le Centre Pompidou, qui fête cette année ses trente ans, accueille la première rétrospective consacrée à Richard Rogers.
L'architecte britannique marquait une étape décisive de sa carrière en gagnant avec son confrère italien Renzo Piano le grand concours international du centre d'art et de culture. En quarante ans de carrière, il a développé une œuvre majeure dans laquelle se conjuguent maîtrise technique, préoccupations sociales et pensée urbaine. Au travers d'une cinquantaine de projets et réalisations, l'exposition Richard Rogers + Architectes s'attache à rendre compte de l’apport et de l’inventivité de cette production, grâce à une approche thématique portée par les concepts clefs de l'agence : « Transparence », « Lisibilité », « Public », « Systèmes », « Urbain », « Environnemental » et « Légèreté ».
A chaque fois, maquettes et photographies ont été privilégiées pour présenter le travail de l'agence. Les Débuts Public (espaces publics) François Morellet, Réinstallations. François Morellet, 2 trames de tirets 0°-90° avec participation du spectateur, 1971 Tubes de néon blancs, commutateurRéinstallations, Centre Pompidou, 2011 Réinstallations Vers un art plus rationnel La clarté pour règle.
Aux origines de l’art géométrique. Pour un art concret. Less is more. L’accomplissement de l’art. Réinstallations Réinstallations. François Morellet a, pendant plus de soixante ans, développé une œuvre majeure au sein de l’abstraction géométrique. L’exposition RÉINSTALLATIONS met l’accent sur un aspect particulier du travail de François Morellet : en collaboration avec les commissaires de l’exposition, Alfred Pacquement et Serge Lemoine, l’artiste a choisi de montrer vingt-six installations qui retracent les grands axes de ses recherches, de 1963 à aujourd’hui. La programmation du Centre Pompidou a voulu que cette exposition soit présentée après celle consacrée à Mondrian et De Stijl. . * À consulter en complément : L’art cinétique dans les collections du Musée. Jacques Villeglé.
Dossiers pédagogiques Parcours exposition A travers l’usage quasi-exclusif d’un matériau unique – l’affiche lacérée –, Jacques Villeglé a développé une œuvre d’une étonnante richesse formelle.
Cette exposition, la première rétrospective en France de l’artiste, avec plus d’une centaine d’œuvres des années 1940 à nos jours, aborde de manière thématique son parcours, depuis l’éclatement typographique et les grandes compositions abstraites colorées des débuts jusqu’aux récentes juxtapositions rythmiques issues d’affiches de concerts. Revendiquant la position du flâneur, Jacques Villeglé n’est pas un auteur de « ready-made », même s’il n’intervient pas (sauf par de rares « coups de pouce ») sur les affiches qu’il prélève dans les rues pour les maroufler sur toile. Son travail consiste plutôt à laisser émerger du chaos urbain les beautés cachées dans les épaisseurs de papier déchiré par des mains anonymes, qui ont parfois aussi écrit sur les affiches ou les ont maculées. Le verre cannelé P.S.
Mondrian / De Stijl. Mondrian / De Stijl : parcours croisés Rogi André (Rosa Klein, dit), Mondrian, 1937 Tirage de 1982 Epreuve gélatino-argentique, 51 x 41 cm Don de Mme Renée Beslon-Degottex 1982 - AM 1982-307 © Droits réservésL’exposition Mondrian / De Stijl, présentée au Centre Pompidou du 1er décembre 2010 au 21 mars 2011 se déploie en un double parcours.
L’un est consacré au peintre Piet Mondrian, figure majeure de l’abstraction et de l’histoire de l’art du XXe siècle, l’autre au courant De Stijl (« Le Style »), auquel Mondrian a participé, et qui conjuguant tous les domaines de la création artistique − de la peinture à l’architecture en passant par la sculpture, le graphisme, le cinéma et le design − fut l’un des plus importants mouvements d’avant-gardes qui agitèrent l’Europe au début du XXe siècle. Au cœur de l’interaction Mondrian / De Stijl, s’impose la figure de Theo Van Doesburg avec lequel Mondrian entretient un dialogue intense, avant une rupture dès le début des années 1920. Mondrian.