Patrimoine irakien : « Il n’y a rien de spontané dans ces destructions médiatisées » CRIMES DE GUERRE.
Après les récentes annonces de destructions par Daech, [acronyme arabe de l’Etat Islamique, EI], des célèbres sites irakiens de Nimroud, Hatra, et Khorsabad, Irina Bokova, directrice générale de l’Unesco a déclaré que "ces destructions marquaient un tournant dans l’effroyable stratégie de nettoyage culturel en cours en Irak" et le secrétaire général des Nations-Unies, Ban Ki Moon a parlé de "crime de guerre". Un nouveau monument, un monastère chrétien chaldéen du 10e siècle, l’église de Markourkas, à Mossoul vient d’ailleurs d’être détruit. Il avait été restauré en 1846 et était classé au Patrimoine culturel national. Mais au-delà des mots qu’en est-il ? Pour mieux comprendre les véritables enjeux de ces destructions délibérées, l’historien Pierre-Jean Luizard, auteur du Piège Daech (éditions La Découverte) a répondu à nos questions. Sciences et Avenir : Qui sont les hommes qui cassent et détruisent ?
En Cisjordanie, le spectre de l’Intifada, par Olivier Pironet (Le Monde diplomatique, octobre 2014) En arrivant à Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie, une odeur âcre de pneus brûlés envahit les narines.
Les volutes de fumée noire dégagées par le caoutchouc en flammes et les pierres jonchant le sol obligent le chauffeur du taxi collectif à ralentir. Plusieurs dizaines de Palestiniens, en majorité des chebab (« jeunes »), se sont rassemblés pour protester contre le meurtre, deux jours auparavant, d’Alaa Awad, un commerçant de 30 ans. Ce père de deux enfants a été abattu par des soldats israéliens alors qu’il passait à pied devant le poste militaire de Zaatara — un des fortins installés par Israël aux abords de Naplouse pour « protéger » les colonies juives qui entourent la ville (1) —, près duquel il devait aller récupérer une livraison de téléphones portables. « Ils disent qu’il leur a tiré dessus et qu’ils ont riposté, mais c’est faux.
Ils racontent ce qui les arrange. L'expulsion des Palestiniens revisitée par des historiens israéliens, par Dominique Vidal. « Seuls quelques-uns ont admis le fait que l’histoire du retour, de la rédemption et de la libération de leurs pères fut une histoire de conquête, de déplacement, d’oppression et de mort. » Yaron Ezrachi, Rubber Bullets.
Entre le plan de partage de la Palestine adopté par l’Assemblée générale des Nations unies le 29 novembre 1947 et les armistices de 1949 consécutifs à la première guerre israélo-arabe déclenchée par l’invasion du 15 mai 1948, plusieurs centaines de milliers de Palestiniens qui vivaient sur les territoires finalement occupés par Israël ont quitté leurs foyers. Pour les historiens palestiniens et arabes, il s’agit bel et bien - ils l’ont toujours affirmé - d’une expulsion.
Plan de partage de la Palestine. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Le 29 novembre 1947, le plan de partage de la Palestine[1] élaboré par l’UNSCOP est approuvé par l’Assemblée générale de l’ONU, à New York par le vote de la résolution 181. Ce plan prévoit la partition de la Palestine en trois entités, avec la création d’un État juif et d’un État arabe, Jérusalem et sa proche banlieue étant placées sous contrôle international en tant que corpus separatum. Mohammed Amin al-Husseini. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Le mufti Husseini vers 1929. Mohammed Amin al-Husseini (Jérusalem, 4 juillet 1895 (1313 AH)[1] - Beyrouth, 5 juillet[2] 1974), également connu en tant qu'Hadj Amin al-Husseini, ou encore en tant que « Grand Mufti de Jérusalem ») était un chef religieux et nationaliste en Palestine mandataire. Intifada arabe intifāḍa soulèvement. Révolte nationaliste des Palestiniens de Cisjordanie et de Gaza, déclenchée en décembre 1987.
Spontanée au départ, cette protestation véhémente contre l'occupation israélienne a par la suite été encadrée par l'O.L.P. et le mouvement islamiste Hamas. Juifs et musulmans - Si loin, si proches (1/4) Où l’on retrace la naissance de l’islam et sa conquête en un siècle d’un territoire s’étendant de la Perse à l’Espagne.
Quelle a été la place des millions de non-musulmans dans cet empire ? Pour les polythéistes, c’est la conversion ; pour les peuples du Livre, juifs et chrétiens, le statut de "dhimmi", qui les détermine inférieurs, mais leur confère une protection plus ou moins généreuse selon les lieux, et leur permet de pratiquer leur religion. Dès l’avènement de l’islam, le sort des musulmans et des juifs a été étroitement lié, mais un peu plus d'un siècle de conflit a suffi à occulter dans les mémoires treize siècles d’une histoire commune souvent pacifique et parfois harmonieuse. De l'orient à l'occident Documentaire Arte. Le Guide Politiquement Incorrect de l’Islam » Ch. 01 – Mahomet: prophète guerrier.
Pourquoi la vie de Mahomet, le prophète de l’islam, a-t-elle de l’importance aujourd’hui?
Quatorze siècles se sont écoulés depuis sa naissance. Des millions de Musulmans ont vécu et sont morts depuis lors, et un grand nombre de dirigeants se sont levés pour guider les fidèles, y compris des descendants du prophète lui-même. L’Islam, comme les autres religions, a certainement changé au cours de ces plus de 1400 ans. Voici pourquoi la vie de Mahomet a de l’importance: contrairement à ce que de nombreux laïques voudraient nous faire croire, les religions ne sont pas entièrement déterminées (ou dénaturées) par les fidèles et le passage du temps. Les actes et les écrits des fondateurs restent essentiels, peu importe à quel lointain passé ils appartiennent.
Pour de nombreux Occidentaux, Mahomet reste beaucoup plus mystérieux que d’autres grandes figures religieuses. Premier fait fondamental: Muhammad ibn Abdallah ibn Abd al-Muttalib (570–632), le prophète de l’Islam, fut un homme de guerre. Sinaï, le jardin secret du mont Moïse. Petra. Pétra, le site le plus magique du Proche-Orient (élu parmi les nouvelles merveilles du monde par des millions d’internautes) est une double merveille, naturelle et architecturale.
Naturelle d’abord, avec ses défilés, comme le Siq, et ses falaises de grés aux dessins colorés. Pétra tire son nom du grec « pierre » ou « roche », mais son premier nom était « Reqmu » qui signifie multicolore. Ces deux noms correspondent bien à la particularité de Petra où les grés des roches déchiquetées, façonnés par le vent et le sable, donnent au site son extraordinaire palette de couleurs qui s’étend du jaune au violet en passant par l’orange, le rouge, le vert et le bleu.
Architecturale ensuite, avec ses vestiges romains, mais surtout avec ses imposants tombeaux, creusés puis sculptés dans la roche des montagnes par les nabatéens. Ce lieu magique a inspiré la littérature, dont Hergé dans une des aventures de Tintin (Coke en Stock), et le cinéma (Spielberg et La dernière Croisade). Pétra. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour l’article homophone, voir Petra. Pétra (de πέτρα petra, « rocher » en grec ancien ; البتراء Al-Butrāʾ en arabe), de son nom sémitique[1] Reqem ou Raqmu (« la Bariolée »)[2],[3], est une cité nabatéenne pré-islamique de l'actuelle Jordanie située dans le Wadi Rum. La ville de Pétra. Vendredi 19 mai 5 19 /05 /Mai 17:12 La ville de Pétra fut édifiée par les Nabatéens à la fin du VIIème avant JC.
Ce peuple nomade trouva dans cette région de l’actuelle Jordanie les conditions nécessaires à leur installation et leur sécurité. Située au croisement des principales voies caravanières, Pétra devient un lieu de commerce où les caravaniers pouvaient trouver un asile sûr moyennant une taxe . Les défenses naturelles de Pétra était tellement efficaes qu’il faudra attendre le 1er siècle après J.C. pour voir la cité conquise par les romains. Cite mythique. Babylone. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Babylone occupe une place à part en raison du mythe qu'elle est progressivement devenue après son déclin et son abandon qui a lieu dans les premiers siècles de notre ère. Ce mythe est porté par plusieurs récits bibliques et également par ceux des auteurs gréco-romains qui l'ont décrite et ont ainsi assuré une longue postérité à cette ville, mais souvent sous un jour négatif. Son site, dont l'emplacement n'a jamais été oublié, n'a fait l'objet de fouilles importantes qu'au début du XXe siècle sous la direction de l'archéologue allemand Robert Koldewey, qui a exhumé ses monuments principaux.
Depuis, l'importante documentation archéologique et épigraphique mise au jour dans la ville, complétée par des informations provenant d'autres sites antiques ayant eu un rapport avec Babylone, a permis de donner une représentation plus précise de l'ancienne ville, au-delà des mythes.