Une députée allemande accuse Merkel de servir les intérêts des USA au détriment des citoyens. "Réformes" : l’impasse Schröder. Éditorial du numéro de décembre 2014 d'Alternatives économiques Un rapport conjoint des économistes Henrik Enderlein et Jean Pisani-Ferry, des propositions communes des ministres de l’Economie…, le « couple franco-allemand » est de retour. Au cœur de cette relance, un « deal » où l’Allemagne ferait quelques efforts supplémentaires pour soutenir sa demande intérieure, notamment en investissant dans des infrastructures dégradées, et se montrerait indulgente vis-à-vis du retard de la France à maîtriser ses déficits publics.
En échange de quoi, Paris s’engagerait sur la voie des « réformes structurelles », le mot-valise utilisé en Europe pour signifier un recul de la protection sociale, la facilitation des licenciements et la baisse des salaires réels. "Deal" A la base de ce deal, figure l’idée, partagée à Paris et à Berlin, que ce sont les réformes de ce type menées par le chancelier Gerhard Schröder au début des années 2000 qui ont permis à l’économie allemande de se redresser.
Menace. Pourquoi la vision économique allemande est désastreuse pour l'Europe. FIGAROVOX/CHRONIQUE - Notre économiste Charles Wyplosz espère que le sommet européen de Bruxelles consacré à la relance de la croissance sera l'occasion de remettre en cause la politique d'austérité imposée par Angela Merkel. Charles Wyplosz est professeur d'économie internationale à l'Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID) à Genève et directeur du Centre international d'études monétaires et bancaires. Ses principaux domaines de recherche sont les crises financières, l'intégration monétaire européenne, les politiques monétaires et budgétaires ainsi que l'intégration monétaire régionale. Il intervient fréquemment comme expert auprès d'organisations internationales. Depuis très longtemps, la vision dominante des mécanismes économiques en Allemagne diffère de celle qui est largement partagée un peu partout dans le monde.
Alors que les connaissances ont considérablement progressé depuis 1945, elles n'ont pas été intégrées dans la vision dominante en Allemagne. Comment osent-ils | 4 - Bratwurst, Lederhosen und Minijobs. Pour en finir avec le modèle allemand. Six ans après le déclenchement de la grande crise économique de 2008, on ne peut que constater l'échec des réponses européennes à celle-ci. Avec une perte de plus de 2% de revenu réel par tête, un chômage de plus de 12% et 3% d'emplois perdus, la zone euro fait figure de lanterne rouge de la croissance mondiale. Mais il y a de très fortes disparités au sein de ce naufrage global : tandis que l'Espagne et l'Italie et connaissent des taux de chômage respectifs de 24% et 12% et ont perdu respectivement 7 et 10% de leur revenu par tête entre 2008 et 2013, l'Allemagne, elle, est le seul grand pays de la zone euro à flirter avec le plein emploi et à voir son revenu réel par tête progresser sur la même période.
Les Européens se comparent et se divisent Ces disparités entre économies de la zone euro nous empêchent de faire le bon diagnostic sur les origines de la crise et d'entreprendre les actions de solidarité nécessaires pour nous en sortir. Une politique de "cavalier solitaire" Quand le "modèle allemand" exerce une influence (très) négative sur l'Europe. Guillaume Allègre sur Twitter : "#ConfPR la référence économique reste l'Allemagne de Schröder, celle qui a paupérisée les chômeurs. Le modèle allemand en une minute. Un néonazi allemand à la commission des libertés du Parlement européen. L'ancien président du Parti national-démocrate d'Allemagne (NPD), Udo Voigt, connu pour ses louanges d'Hitler et son révisionnisme, siégera au sein de la commission des libertés civiles du Parlement européen, rapporte Euractiv, mercredi 9 juillet.
Cette instance est notamment responsable du respect des droits de l'homme et de la lutte contre les discriminations. Avec seulement 1 % des voix aux dernières élections européennes, Udo Voigt a été le premier élu néonazi allemand à faire son entrée au Parlement européen. Malgré le score médiocre enregistré par son parti, il siège à Bruxelles grâce à une réforme du système électoral allemand instaurant une représentation purement proportionnelle aux élections européennes, sans seuil minimum à atteindre. Il s'agira de son premier mandat d'élu. Dans sa recherche de soutiens pour parvenir à former un groupe au Parlement européen, la présidente du FN Marine Le Pen avait écarté l'idée de le rencontrer.
M. Marie-France Garaud : "L'Allemagne est le maître de l'empire européen" La presse allemande effrayée par la politique de la BCE. Décidément, l'Allemagne est une île en Europe. Alors que tout le monde attend des mesures de la BCE ce jeudi que l'on espère salutaires pour l'économie de la zone euro, la presse allemande frémit ce jeudi 5 juin de craintes et d'inquiétudes. La perspective d'un taux de dépôt négatif pour les banques auprès de la BCE semble avoir provoqué une vague d'effroi dans les rédactions outre-Rhin. La torture des épargnants allemands Ces journaux reprennent la rhétorique des banques mutualistes et des caisses d'épargne allemandes qui se sont élevés contre la politique de taux bas de la BCE mercredi. Le président de la fédération des caisses d'épargne (Sparkassenverband) Georg Fahrenschon n'y est pas allé par quatre chemins : il a évoqué une « expropriation » des épargnants.
Le risque de bulle immobilière et d'inflation Une autre inquiétude est celle de l'entretien d'une « bulle », notamment de immobilière dans un pays où, déjà, les taux ont beaucoup monté. L'obsession de « l'aléa moral » 1/3 Le « modèle allemand » en question - Rencontre Mensuelle #5. L'Allemagne en passe de réussir son tournant énergétique. L'Allemagne s'est fixée un objectif de 10 GW d'éolien offshore pour 2020. © Offshore-stiftung/Repower/Jan Oelker Le « plus grand laboratoire de croissance verte du monde », comme nous le décrivions dans We Demain n°5, serait-il en passe de réussir son pari ? Depuis la publication de ce dossier à l'automne 2013, le tournant énergétique allemand, l’« energiewende », semble en tout cas faire son chemin.
Ce sont les derniers chiffres du Fraunhofer ISE, plus grand centre européen de recherche sur l’énergie solaire, qui le disent. En janvier et février 2014, la production d’électricité éolienne et photovoltaïque a augmenté de 5,5 TWh en Allemagne par rapport à la même période en 2013. Une hausse spectaculaire de 62%. Mieux : en plein hiver, l’énergie produite par les centrales à charbon a elle baissé dans des proportions équivalentes (-4,8 TWh) . « Jamais l'Allemagne n’a exporté autant d’électricité » « Energiewende » : la bataille pour l'énergie du futur est lancée ! L’Allemagne s’inquiète des déséquilibres du système interbancaire européen Target2.
L’Allemagne s’inquiète toujours et encore et à juste titre des déséquilibres du système interbancaire européen Target2 Depuis 2008, au sein du système interbancaire européen, la Bundesbank ne cesse d’accumuler des créances sur le sud de l’Europe. Berlin s’inquiète. C’est une bombe à retardement, du moins un déséquilibre majeur qui inquiète au plus haut point l’Allemagne. Le mécanisme potentiellement explosif se niche au coeur du réacteur nucléaire du système interbancaire européen plus communément désigné par Target.
Rien à voir avec une quelconque « cible ». Target est le réseau par lequel transitent tous les transferts de capitaux entre les banques européennes. . « Le système s’est déréglé » Dès les premières années du fonctionnement de la zone euro, le système était équilibré. . « Restaurer la normalité » RICHARD HIAULT/Les Echos Aout12 Like this: J'aime chargement… La Cour constitutionnelle fédérale allemande a porté plainte contre la BCE devant la Cour de justice européenne. (Easybourse.com) La Cour constitutionnelle fédérale allemande a décidé de demander à la Cour de justice européenne de se prononcer sur la légalité du programme OMT de la Banque centrale européenne. La mise en place de ce programme consistant à permettre, sous respect de certaines conditions, à la BCE de racheter des titres de dette d’un Etat membre de la zone euro en difficulté sur le marché primaire, avait été dévoilé par Mario Draghi en septembre 2012.
Son annonce avait permis de rétablir le calme au sein de la zone euro. La Cour constitutionnelle fédérale allemande a exprimé des doutes sur la légalité du programme OMT (Outright Monetary Transactions) de la BCE à six votes contre deux. Selon l’instance fédérale, d’importantes raisons permettent de supposer que le programme excède le mandat de politique monétaire donné à la BCE et ainsi empiète sur les droits des Etats membres et viole l’interdiction formelle du financement monétaire du budget d’un gouvernement.
ALLEMAGNE : UN SALAIRE MINIMUM DE DILETTANTE … Allemagne : la pauvreté grimpe à un niveau inédit. Déficit : La Bundesbank met en garde la France. "Les Etats membres de l'Union européenne ont convenu de budgets équilibrés à moyen terme", a souligné Jens Weidmann dans le quotidien régional allemand WAZ. "Pour regagner la confiance, nous ne devons pas seulement mettre de nouvelles règles par écrit et promettre qu'on s'y tiendra dans le futur, mais on doit aussi les concrétiser", a-t-il poursuivi. "La France a certes réduit son déficit budgétaire ces dernières années", a-t-il relevé.
"Mais selon les prévisions de la Commission européenne, il sera toujours de près de 4% cette année et va même légèrement augmenter l'an prochain", a-t-il rappelé. "Pour moi ce ne sont pas des économies".Pour le dirigeant de la très respectée Bundesbank, "la France a, en tant que poids lourd de l'Union monétaire, un rôle de modèle". "Un besoin urgent d'emplois durables" Jens Weidmann a également insisté sur le fait que le chômage des jeunes était dans certains pays européens "dramatique". (Avec AFP) Allemagne compte plus de pauvres que la France. 16% des habitants en Allemagne vivaient sous le seuil de pauvreté en 2010, contre 14% en France, selon l’institut allemand Destatis. Près de 16% des personnes vivant en Allemagne -nationaux et étrangers- vivaient sous le seuil de pauvreté en 2010 a fait savoir ce mercredi 27 mars Destatis, l’Office fédéral allemand des statistiques.
C’est plus qu’en France, mais tout de même moins que la moyenne européenne. La moyenne dans l’Union européenne, tout comme de la zone euro atteignait 16,9% en 2010, autrement dit avant l’aggravation de la crise dans plusieurs pays de la zone euro, La France se situe en-deçà de la moyenne européenne, avec 14% de la population sous ce seuil, le même niveau qu’en Suède. La part des habitants sous le seuil de pauvreté est la plus faible en République tchèque (9,8%), aux Pays-Bas (11%), en Autriche (12,6%), au Danemark et en Slovénie (13%).
A l’autre extrémité du tableau figurent la Bulgarie (22,3%), la Roumanie (22,2%), l’Espagne (21,8%) et la Grèce (21,4%). Pour 1,32 euro de l’heure ! Allemagne : 7 millions de pauvres et 8 millions menacés de le devenir. Pour Merkel, le SMIC est la cause du chômage en Europe. Pour Angela Merkel, le salaire minimum n'a de sens que négocié branche par branche. La chancelière allemande a donc redit ce jeudi 18 avril son opposition ferme à un salaire plancher généralisé, dans un entretien au quotidien populaire Bild Zeitung. Et pour justifier son refus, elle n'a pas hésité à tacler les pays qui, comme la France, ont instauré un Smic. C'est, selon Angela Merkel, la "raison" qui explique que "de nombreux pays en Europe ont un taux de chômage bien plus élevé que chez nous, du fait que les salaires et le rendement ne sont pas en rapport".
Un argument qui peut faire mouche auprès de l'électorat alors qu'avec un taux de 6,9%, l'Allemagne connaît actuellement un chômage proche de son niveau le plus bas depuis la Réunification en 1990. Dans son interview, la chancelière insiste d'ailleurs sur le fait qu'en Allemagne, "l'inégalité des revenus a décru ces dernières années parce que jamais depuis 20 ans, le nombre de personnes bénéficiant d'un travail n'a été aussi élevé". Les 27 doivent céder une partie de leur souveraineté, dit Merkel. BERLIN, 22 avril (Reuters) - Les membres de la zone euro doivent se préparer à céder une partie de leur souveraineté à des institutions européennes s'il veulent surmonter la crise de la dette souveraine et voir revenir les investisseurs étrangers, a déclaré lundi Angela Merkel.
La chancelière allemande, qui participait à la présentation d'un livre en compagnie du Premier ministre polonais Donald Tusk à Berlin, a défendu sa politique d'austérité face à la crise, ajoutant que l'Europe devait trouver un moyen de conclier croissance et orthodoxie financière. "Tant que la pression ne sera pas plus forte, certains préféreront suivre leur propre voie. Nous devons accepter que l'Union européenne ait le dernier mot sur certaines questions. Dans le cas contraire, nous ne pourrons pas continuer à construire l'Europe," a-t-elle déclaré. Donald Tusk a, quant à lui, jugé qu'il était "dangereux" pour les pays membres de penser que l'Allemagne était en train d'imposer son modèle économique. Ce discret parti populiste allemand pourrait-il avoir la peau de l’euro. Un Allemand sur quatre se dit prêt à voter pour Alternative für Deutschland (AfD), parti politique "nouveau-né" outre-Rhin.
Lancé par quelques économistes, journalistes du FrankfurterAllgemeine Zeitung (équivalent du Monde), constitutionnalistes et représentants du monde de l’entreprise (entre autres l’équivalent de notre Laurence Parisot), ce parti se dit anti-euro mais "pour l’Europe". A la fois euro-sceptique, libéral et conservateur, l’AfD se veut démocratique, raisonnable et réfléchi ; une alternative sérieuse aux autres partis politique. Nous sommes loin de l’image populaire d’un Beppe Grillo dont le Mouvement cinq étoiles a cristallisé en Italie le vote contestataire aux dernières législatives. Loin aussi d’un Aléxis Tsípras à la tête du Syriza qui a semé le chaos en Grèce. Devenir "contre-pouvoir" sur l’euro Son atout maître ? Les Allemands, principaux contributeurs aux plans de sauvetage, deviennent allergiques à la notion de bailout ou de sauvetage financier.
Merkel ne veut pas d'un salaire minimum généralisé. Dans une interview au quotidien Bild, la chancelière allemande considère qu'un salaire plancher obligatoire dans tous les secteurs serait un facteur contribuant à fabriquer des chômeurs en Europe. De notre correspondant à Berlin La chancelière allemande rejette l'idée d'un smic à la française. Pour Angela Merkel, qui prône l'adoption en Allemagne d'un salaire horaire minimum négocié par branche industrielle, le salaire plancher généralisé serait un facteur contribuant à fabriquer des chômeurs en Europe, en raison d'un manque de souplesse. La chancelière, qui se pose en défenseur de l'emploi en Allemagne, voit dans le salaire minimum généralisé, dont son pays est dépourvu, la «raison» expliquant que «de nombreux pays en Europe ont un taux de chômage bien plus élevé (qu'en Allemagne), du fait que les salaires et le rendement ne sont pas en rapport».
Dans une interview au quotidien Bild, Merkel s'est dite strictement opposée à «un salaire minimum généralisé imposé par les politiques». 140 euros de pension mensuelle pour les titulaires allemands des contr. Les 4,65 millions d’Allemandes qui ont accepté un « minijob », ces emplois précaires à temps partiel rémunérés 400 euros par mois au maximum risquent de tomber dans l’extrême pauvreté au moment de leur retraite. Le quotidien Süddeutsche Zeitung a calculé que compte tenu du très faible montant de cotisations (3,11 euros par mois pour une personne qui est en contrat pour une durée de un an), ils ne pourraient avoir droit qu’à une pension de 139,95 euros par mois.
Les minijobs intéressent beaucoup les patrons allemands qui leur permettent de réduire leurs charges sociales par rapport aux contrats de travail conventionnels, et 7,4 millions d’Allemands travaillent dans le cadre d’un tel contrat. Les femmes sont majoritaires parce qu’il leur permet de passer plus de temps avec leurs enfants tout en conservant une activité professionnelle et un revenu d’appoint.
L’Allemagne ou le dogme du salarié low cost. Guillaume Duval: " Angela Merkel mène une politique qui est contraire aux intérêts des Allemands eux-mêmes" Les ménages allemands sont moins riches que les Grecs et les Européens du Sud. Envoyé spécial : LE MIRACLE ALLEMAND, À QUEL PRIX ? Travailleurs pauvres, misère sociale, voilà le modèle allemand. Panneaux solaires chinois : Berlin reçoit le soutien de 17 pays de l'UE.
En Allemagne, “Lucky Lucke” tire sur l’euro | euronews, reporter. BCE : Mario Draghi sous la menace de Karlsruhe. “Berlin déclare que la France est un Etat problématique” - Le blog des euroleptiques.